Ce 7 septembre, le Conseil national des barreaux (CNB) a modifié son règlement intérieur pour interdire le port de « signes distinctifs », dont le voile islamique, avec la robe d’avocat. Laurence Junod-Fanget, présidente de la commission « règles et usages » de l’institution, explique cette décision auprès de « Marianne ».
Après l’interdiction de l’abaya à l’école, celle du voile dans les tribunaux. Ce jeudi 7 septembre lors d’une assemblée générale, le Conseil national des barreaux (CNB) s’est prononcé contre le port de « signes distinctifs » pour les avocats dans l’exercice de leurs fonctions – dont celui du foulard islamique, revendiqué ces dernières années par plusieurs étudiantes souhaitant entrer dans la profession.
Ces nouvelles dispositions, qui vont être transmises au ministère de la Justice et inscrites dans le règlement intérieur des avocats, s’appliqueront donc dans les 164 barreaux de l’Hexagone. Laurence Junod-Fanget, présidente de la commission « règles et usages » du Conseil national des barreaux, en explique la genèse auprès de Marianne.
Le Conseil national des barreaux (CNB) s’est prononcé en faveur de l’interdiction du port du voile pour les avocates.
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