En ce jour de rentrée des classes, le port de l’abaya était particulièrement scruté par les chefs d’établissement. Selon une note du renseignement non définitive, qu’Europe 1 s’est procurée, des incidents ont été recensés dans certains lycées en France comme à Nice, Blois, Champs-sur-Marne ou encore La Roche-sur-Yon.
#Abayas : Un ancien prof en colère témoigne de son ras le bol.
"Deux femmes sur 10 sont arrivées voilées ou en abaya ce matin.
J’habite Marseille où on voit de plus en plus de filles s’habiller comme Belphégor et ça devient insupportable" #hdpros pic.twitter.com/RWzrToi7LJ— Réalité Actuelle (@ReaActuelle) September 4, 2023
Selon une note provisoire du renseignement territorial qu’Europe 1 a pu consulter, quelques incidents ont été identifiés en France, même si ce nombre reste “très limité” à l’échelle nationale. Dans chacun de ces cas, les élèves concernées ont alors retiré leur tenue au profit d’un autre vêtement jugé approprié. Ce fut notamment le cas dans les lycées Arène et Rives Gauche à Toulouse, au lycée Descartes à Champs sur Marne, au lycée Pierre Forest à Maubeuge ou encore au lycée Pierre Mendes France à La-Roche-sur-Yon.
(…) Certains élèves n’avaient pas de vêtements pour se changer ou ont tout simplement refusé de troquer leurs tenues traditionnelles contre un accoutrement autorisé dans l’enceinte de leurs cités scolaires respectives
Des tentatives pour contourner la mesure
Des tentatives de dissimuler l’abaya ont également été remontées par le personnel de l’Éducation nationale. À Oignies, au lycée professionnel de Joliot Curie, deux jeunes filles voilées et extérieures à l’établissement sont parvenues à s’introduire dans une classe avant d’être repérées. Autre tentative au lycée Apollinaire à Nice où une jeune fille a tenté de rentrer en classe avec le vêtement traditionnel sous ses habits
298 personnes se sont donc présentées en #abaya dont près de 70% ont fini par l’enlever.
C’est-à-dire pas grand monde sur des millions de collégiennes et de lycéennes.
Qu’est-ce cela vient dire ?
Que lorsque la France et sa République sont fortes, les irrédentismes alter…
— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) September 5, 2023
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Moins de 300 élèves ont répond à l’appel chelou d’influenceuses qui auraient fait des millions, sinon des milliards (selon le Point au 1er septembre), de vues, notamment sur TikTok. Un peu plus d’une soixantaine s’est entêtée dans son refus d’ôter le marqueur prosélyte.
C’est bien la preuve d’une part que l’influence des réseaux sociaux ne pèse rien sur l’immense majorité et d’autre part que l’injonction ferme et claire a fonctionné dans le sens souhaité, sans être particulièrement perturbée par l’agitprop de la poignée qui s’y adonne sans vergogne.
Interdiction validée, affaire pliée en moins d’une semaine. Bravo !
On oublie celui qui s’est tourné les pouces pendant un an, la page est tournée.