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Destitution du président Biden : La Chambre des représentants a lancé une enquête contre Biden pour « abus de pouvoir, obstruction et corruption ». Toujours pas un mot dans les médias de propagande français


Destitution du président Biden : La Chambre des représentants a lancé une enquête contre Biden pour « abus de pouvoir, obstruction et corruption ». Toujours pas un mot dans les médias de propagande français

Le président de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a lancé une enquête de destitution contre M. Biden pour « abus de pouvoir, obstruction et corruption ».

Il a déclaré que les Républicains de la Chambre des représentants avaient découvert des « allégations sérieuses et crédibles » à l’encontre de M. Biden. «Il s’agit d’allégations d’abus de pouvoir, d’obstruction et de corruption. Elles justifient une enquête plus approfondie de la part de la Chambre des représentants ». Toutefois, même si la Chambre adopte les articles de destitution, il y a peu de chance qu’ils soient adoptés au Sénat, qui est contrôlé par les Démocrates. Cela demeure une démarche qui nuira à la réélection de Joe Biden s’il est encore candidat en 2024.


Le président de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, ouvre une enquête de mise en accusation contre le président Joe Biden

Le président de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a annoncé que la Chambre ouvrirait une enquête de destitution à l’encontre du président Joe Biden en raison de son implication avec son fils, Hunter Biden, et de ses intérêts commerciaux.

Le président de la Chambre a fait cette annonce mardi matin (le 12 septembre) le jour même où l’on apprenait qu’il était censé approuver une telle démarche dans le courant de la semaine.

Cette décision devait être prise lors d’une réunion prévue jeudi, mais M. McCarthy semble avoir avancé son calendrier après la diffusion de l’information.

« Cette étape logique donnera à nos commissions les pleins pouvoirs pour rassembler tous les faits et les réponses pour le public américain », a déclaré M. McCarthy mardi. « Nous suivrons les faits pour demander des comptes à Joe Biden. »

Selon certaines informations, le leader républicain de la Chambre des représentants des États-Unis devrait approuver cette semaine les appels de plus en plus nombreux en faveur d’une enquête sur la destitution de Joe Biden, marquant ainsi un tournant majeur dans les enquêtes de la Chambre sur le président et les relations d’affaires de son fils.

Selon Punchbowl News ce matin, M. McCarthy signale son soutien aux membres de son groupe parlementaire. Le soutien officiel devrait intervenir lors d’une réunion à huis clos avec les républicains dans le courant de la semaine.

Il s’agit, bien entendu, d’un grand pas en avant pour M. McCarthy et les Républicains de la Chambre des représentants.

Les enquêtes n’ont pas permis de découvrir de preuves directes que Joe Biden a personnellement profité des activités de son fils à l’étranger.

Il reste à savoir si 218 Républicains de la Chambre des représentants sont prêts à voter en faveur d’une enquête de destitution.

Plusieurs Républicains modérés, dont les Représentants Ken Buck (du Colorado) et Don Bacon (du Nebraska) – se sont montrés sceptiques quant à la nécessité d’une enquête de destitution.

M. McCarthy devra donc vraiment faire des efforts pour obtenir ce vote si c’est la direction qu’il veut prendre.

Le Représentant Matt Gaetz (de la Floride) a déclaré que si M. McCarthy s’opposait à la procédure de destitution, il chercherait à démettre le Républicain californien de ses fonctions de président de la Chambre.

M. Gaetz prévoit de prendre la parole aujourd’hui à la Chambre des représentants pour reprocher à M. McCarthy les résultats obtenus au cours de ce Congrès.

Il tiendra ensuite une conférence de presse à 12 h 45 pour présenter sa « vision » de l’avenir de la Chambre. Nous verrons si M. Gaetz, qui déteste M. McCarthy, le suivra néanmoins.

Le projet de Kevin McCarthy d’approuver tacitement une enquête de destitution complique considérablement la masse de textes législatifs que la Chambre doit étidier ce mois-ci.

Par exemple, la Maison-Blanche sera probablement moins encline à travailler avec M. McCarthy maintenant qu’il approuve une procédure de destitution de M. Biden.

Les Démocrates de la Chambre, autrefois considérés comme le rempart de M. McCarthy contre la destitution de son poste de président de la Chambre par le biais d’une « motion de vacance », ne viendront probablement pas à sa rescousse si un conservateur s’oppose à lui dans de telles circonstances.

Une enquête de mise en accusation ne signifie pas que des articles de mise en accusation seront déposés.

En revanche, elle permettra à la Chambre des représentants d’approfondir ses investigations et de mieux lutter contre les obstacles juridiques tels que le privilège de l’Exécutif.

Les Républicains disposeront de plus d’outils pour enquêter sur M. Biden et ses liens avec l’entreprise de son fils.

Nombreux sont ceux, y compris certains Républicains, qui pensent que la Commission de surveillance de la Chambre des représentants n’a pas encore trouvé de  » solution miracle  » pour prouver avec certitude que Joe Biden a bénéficié directement des transactions commerciales de Hunter, mais les récentes preuves fournies par James Comer et la Commission de surveillance ont montré qu’il y avait effectivement une certaine coordination entre les associés de Hunter et le bureau du vice-président Biden à l’époque.


Flash Info

Le personnel du vice-président de Joe Biden s’est entendu avec l’associé de Hunter concernant la couverture médiatique de la corruption de Burisma

Des conservateurs de la Chambre des représentants ont de plus en plus insisté sur la nécessité d’une enquête de destitution pour faire avancer les investigations.

Nombre de ces conservateurs sont les mêmes qui se sont opposés au leadership de McCarthy lorsque les Républicains ont pris le contrôle de la Chambre après les élections de mi-mandat de 2022.

Mais jeter une ombre sur une enquête de destitution est un simple calcul.
Les Républicains disposent d’une faible majorité à la Chambre des représentants et tous ne semblent pas être d’accord avec l’idée de destituer Joe Biden.

De plus, même si les articles de destitution sont adoptés par la Chambre, il n’y a pratiquement aucune chance qu’ils le soient au Sénat, qui est contrôlé par les Démocrates.

Étant donné que les Républicains n’auront qu’une seule chance et qu’elle sera probablement manquée, les détracteurs de l’idée de la destitution de Joe Biden considèrent qu’il s’agit d’une perte de temps.

Nancy Pelosi – qui a mené de multiples tentatives (ratées) de destitution de Donald Trump au cours de l’administration précédente – déclare maintenant que ce serait une « perte de temps » pour le Congrès d’ouvrir des enquêtes de destitution contre Joe Biden ou son cabinet.

De plus, la Chambre des représentants est déjà submergée de dossiers à traiter, comme un projet de loi sur les dépenses et un projet de loi sur l’agriculture.

La nécessité d’adopter ces projets de loi complique les relations déjà tendues entre l’équipe dirigeante de M. McCarthy et ses homologues du groupe démocrate.

Mais le fait que M. McCarthy soit prêt à tenir une enquête de destitution est une étape importante pour les Républicains de la Chambre des représentants, qui ne doit pas être sous-estimée.

Étant donné qu’il n’y a pas de calendrier pour la rédaction des articles de mise en accusation, les Républicains pourraient plonger plus profondément dans le scandale croissant de Joe Biden et rendre publiques autant d’informations que possible.

Les preuves publiées ont déjà un impact sur les sondages concernant le président Biden.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : redstate.com/joesquire/2023/09/12/breaking-speaker-kevin-mccarthy-opens-impeachment-inquiry-against-president-joe-biden

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