Le comité de surveillance indépendant en charge d’évaluer les prisons britanniques dénonce les conditions de détention en vigueur au sein du centre de rétention pour migrantes de Derwentside. En cause ? Une connexion Internet peu rapide et l’absence de salon de coiffure.
Au Royaume-Uni, une inspection d’un centre de rétention pour migrantes suscite la controverse. Le comité de surveillance indépendant (IMB), organe chargé de contrôler les prisons outre-Manche, dénonce les conditions de détention « inhumaines » en vigueur au sein du centre de Derwentside. Parmi les raisons invoquées par l’IMB : une connexion wi-fi assez lente, ainsi que l’absence d’un salon de coiffure, relate le Daily Mail le 8 juillet.
Dans un rapport qu’a pu consulter le Daily Mail, l’IMB dénonce le fait que le centre de rétention de Derwentside soit situé dans le comté de Durham, dans le nord de l’Angleterre. L’emplacement géographique du centre, qui est éloigné des grands centres urbains du royaume, peut conduire les migrantes à se sentir « fatiguées, désorientées ou stressées », souligne l’IMB.
Les inspecteurs conseillent donc au ministère de l’Intérieur de « reconsidérer la pertinence » du centre, tout en admettant que les logements sont de bonne qualité. « Nous considérons que l’emplacement de Derwentside, ainsi que l’infrastructure de communication inadéquate, est inapproprié et entraîne un traitement inhumain des femmes détenues à certains égards », indique l’IMB dans son rapport. « En plus de la difficulté liée à l’emplacement physique, il y a également le problème de la réception mobile peu fiable », peut-on également lire.
Un iPad pour chaque détenue
Ainsi, l’IMB recommande à la direction du centre de fournir à chaque détenue un iPad pour les aider à surmonter les problèmes de traduction et à se faire des amis. À cet égard, le comité de surveillance dénonce l’« obstacle pratique » que représente la connexion Internet peu rapide du centre. « Le signal wi-fi dans les unités résidentielles n’est pas adéquat pour assurer le fonctionnement de ces tablettes », fustige l’IMB. Une autre plainte concerne l’absence d’un salon de coiffure et d’un magasin général.
Géré par une société privée pour le compte du ministère britannique de l’Intérieur, le centre, inauguré en novembre 2021, aura coûté 18,7 millions de livres sterling aux contribuables britanniques. Les frais de fonctionnement sont estimés à 100.000 livres sterling par an et par détenue. Un chiffre peu étonnant quand on sait qu’en 2022, 97 personnels pénitentiaires s’occupaient de 17 migrantes.
Interrogé sur les conclusions du rapport de l’IMB, le député conservateur Peter Bone a jugé « ridicule de suggérer que nous devrions garantir une bonne couverture mobile pour des personnes qui ne devraient même pas être ici ».
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Heureusement que toutes ces injustices graves, vont êtres payés par les gauchiste justiciers ….avec l`argent des autres.