01/10/22
150 personnes étaient réunies ce vendredi soir sur la voie publique au sujet de la programmation par l’Etat d’un Centre pour l’aide au retour devant accueillir 120 migrants en 2023.
La manifestation avait été annoncée et déclarée par la mairie de Saint-Lys, puis autorisée par la préfecture. Ce vendredi soir sur un parking de la ville, non loin de l’hôtel où une vingtaine de migrants ont été récemment placés (en provenance des allées Jules-Guesde de Toulouse), le maire PS Serge Deuilhé est parvenu à mobiliser jusqu’à environ 150 personnes, pas que des Saint-Lysiens, pour redire sa désapprobation à l’installation d’un Centre pour l’aide au retour (CPAR) prévu l’an prochain sur sa commune. Devant une assistance visiblement peu informée, le maire a livré les grandes lignes d’un projet « pour lequel l’Etat nous met devant le fait accompli, sans savoir où en sont exactement l’accompagnement et l’aide des gens que nous devrions recevoir », on parle d’une trentaine de familles, comprenant environ 80 demandeurs d’asile (déjà déboutés de leurs demandes), pour un total de 120 migrants.
Haute-Garonne: le maire PS de Saint-Lys refuse d'accueillir 120 migrants en transit pic.twitter.com/8FNroio9zu
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A Saint-Lys, dans la région de Toulouse, le maire appelle à une mobilisation cet après-midi contre l'arrivée de 120 migrants dans un centre d'accueil. #ApollineMatin pic.twitter.com/6hzG2TUvfm
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Saint-Lys (31) : des habitants et l’opposition se mobilisent contre le maire PS qui refuse l’installation d’un centre pour migrants
Des habitants de Saint-Lys, mais également l’opposition municipale, contestent la manifestation orchestrée vendredi soir par le maire PS Serge Deuilhé, « mis devant le fait accompli par l’Etat » de devoir accueillir 120 migrants en 2023 dans le cadre d’un CPAR.
La décision par le maire de Saint-Lys d’organiser vendredi soir une manifestation d’opposition, la plus large qui soit, à l’installation d’un Centre de préparation au retour (CPAR) avec 120 migrants demandeurs d’asile, ne passe pas chez certains habitants de la commune du Savès. « Nous sommes écœurés par ces procédés de la part d’un représentant de l’État, se prétendant de gauche et humaniste », indique, entre autres levées de boucliers, un communiqué signé de « Saint-Lysiens indignés », sans que l’on ait vraiment idée ni de leur nombre ni qui ils sont, eux qui souhaitent conserver l’anonymat.
« Nous ne comprenons pas la démarche, surtout qu’au dernier conseil municipal le maire a promis une réunion publique d’information sur le CPAR. Cette réunion serait une très bonne chose, car au lieu de risquer de provoquer des émeutes dans la rue, le maire pourrait venir s’expliquer et répondre aux questions des habitants. »
(…)
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Ça sent le sapin cette affaire d’ici que
le gouvernement coupe le robinet des
subventions migrant ou pas c’est pareil
Ils vont pas aller loin ces socialistes ça fait
60 ans qu’ils nous racontent des salades
c’est faux cul retournent leur vestes quand ils ont le couteau sous la gorge maintenant
C’est fini le cinéma qu’ils se démerde
Ont en a rien plus à foutre