L’ancien président Donald Trump a déclaré samedi que suite à des fuites illégales, il a appris qu’il s’attendait à être arrêté mardi dans le cadre de l’enquête menée par le procureur de Manhattan la semaine prochaine.

Dans un message publié sur Truth Social, son réseau social, Trump a déclaré que « le principal candidat Républicain et ancien président des États-Unis sera arrêté mardi de la semaine prochaine ». Il a ajouté : « Manifestez, reprenez notre nation en main ». Trump nie avoir commis des actes répréhensibles, mais il a promis de se rendre aux autorités s’il est inculpé, afin de pouvoir contester les accusations et organiser sa défense.

John Miller, de CNN, a rapporté que des réunions ont eu lieu tout au long de la semaine entre les forces de l’ordre de la ville, de l’État et du gouvernement fédéral à New York sur la manière de se préparer à une éventuelle mise en accusation de Donald Trump dans le cadre d’une enquête qui dure depuis des années sur un système de pots-de-vin impliquant l’actrice porno Stormy Daniels, alors qu’un grand jury new-yorkais enquête sur le versement de pots-de-vin à des femmes qui auraient eu des relations sexuelles avec l’ancien président.

Malgré l’absence de preuve que les procureurs de Manhattan ont donné un avis officiel à lui ou à ses avocats, Trump a déclaré dans un message sur sa plateforme de médias sociaux qu’il s’attendait à être placé en garde à vue mardi. Ce message semblait destiné à devancer une annonce officielle des procureurs et à galvaniser l’indignation de sa base de partisans.

Trump a fait cette annonce sur sa plateforme Truth Social, critiquant le procureur de Manhattan, Alvin Bragg, dans un message tout en majuscule dénonçant le fait d’avoir tenté d’inculper un ancien président plutôt que de se concentrer sur la hausse de la criminalité dans la plus grande ville des États-Unis.

« Des fuites illégales provenant du bureau corrompu et hautement politique du procureur de Manhattan, qui a permis d’établir de nouveaux records en matière de crimes violents et dont le directeur a été financé par George Soros, indiquent que, sans qu’aucun crime ne puisse être prouvé et sur la base d’un vieux conte de fées entièrement démenti (par de nombreux autres procureurs !), le candidat Républicain de loin le plus important et l’ancien président des États-Unis d’Amérique sera arrêté mardi de la semaine prochaine », a écrit Donald Trump.

L’inculpation de l’ancien président, qui se représente en 2024, constituerait une première historique et modifierait rapidement le paysage politique, une inculpation pénale représentant une escalade dramatique avant la reconquête de la Maison-Blanche.

Un témoin devrait déposer lundi devant le grand jury chargé d’enquêter sur les paiements occultes, selon une source. On ne sait pas s’il s’agira du dernier témoin avant que le grand jury ne se prononce sur une éventuelle mise en accusation.

Un porte-parole de l’ancien président a déclaré samedi que l’ancien président n’avait pas reçu de notification du bureau du procureur de Manhattan concernant une éventuelle inculpation, mais qu’il « soulignait à juste titre son innocence » dans son message.

Si la prédiction de Trump s’avère exacte, la nation s’apprête à vivre un moment inédit : même sous Richard Nixon ou Andrew Johnson, aucun ancien président n’a jamais été poursuivi dans l’histoire des États-Unis. Mais aucun président n’a fait non plus l’objet d’un raid du FBI à son domicile pour chercher des documents classifiés – et le président Biden, attrapé pour la même chose quelques mois plus tard, n’a pas eu cet honneur de la visite matinale des agents fédéraux.

© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Il semble que des préparatifs en vue de l’arrestation de Donald Trump en rapport avec l’Affaire Stormy Daniels – relancée par le procureur démocrate de New York, Alvin Bragg -sont en préparation. Selon Elon Musk, si cette arrestation a bel et bien lieu, elle servira la popularité de Donald Trump et il sera réélu haut la main en 2024. Selon certains constitutionnalistes, même si Donald Trump était condamné et emprisonné, il pourrait quand même être candidat à la présidence et exercer son mandat s’il était élu.

Samedi après-midi, de nombreux conservateurs (y compris Mike Pence) ont dénoncé l’éventuelle arrestation, qualifiant le gouvernement de Joe Biden de « République bananière.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Matt Margolis*, paru sur le site de PJ Media, le 18 mars.

Voici ce qui se passera si Donald Trump est arrêté la semaine prochaine

Qelon des informations récentes, les forces de l’ordre et les agences de sécurité au niveau local, étatique et fédéral se préparent à une arrestation de l’ex-Président Donald Trump dès la semaine prochaine. Ces organismes procèdent à des évaluations préliminaires de la sécurité et délibèrent sur les mesures de sécurité à prendre autour du tribunal pénal de Manhattan, situé au 100 Centre Street.

La discussion porte sur la possibilité que M. Trump soit inculpé pour le paiement d’une somme d’argent occulte à Stormy Daniels et qu’il se rende à New York pour répondre aux accusations, le cas échéant.

Comme l’a noté Robert Spencer de PJ Media vendredi, il semble que les préparatifs en vue de l’arrestation de Donald Trump soient conçus pour maximiser leur impact sur les médias.

En effet, l’intention n’est pas seulement d’arrêter M. Trump, mais aussi de le faire marcher menottes en main publiquement, afin d’obtenir un effet médiatique maximal et faire sensation.

Cela ne devrait surprendre personne, surtout si l’on considère la perquisition avant l’aube du domicile de Roger Stone en 2019, avec les caméras de la chaîne CNN sur place, et la perquisition sans précédent du Mar-a-Lago de Trump l’année dernière.

Jusqu’à présent, rien de ce que la gauche radicale a fait n’a réussi à empêcher Donald Trump d’être légalement capable ou politiquement viable pour briguer à nouveau la présidence, et il est raisonnable de voir comment ceux qui ont essayé cela auraient recours à du théâtre politique et créeraient un spectacle médiatique.

Mais que se passera-t-il si cela se produit réellement ?

L’inculpation de M. Trump seul sur la base d’accusations ridicules se retournerait radicalement contre la gauche. Un drame criminel télévisé dont Donald Trump serait la vedette porterait très certainement les termes « retour de flamme » à un niveau supérieur.

Ce n’est pas moi qui le dis, c’est Elon Musk. « Si cela se produit, Trump sera réélu haut la main », a tweeté Elon Musk le 18 mars en réaction à un reportage concernant l’arrestation potentielle.

On ne sait pas encore si cette arrestation aura lieu, mais pour ce que cela vaut, Stormy Daniels n’a pas eu beaucoup de chance avec son contentieux rancunier contre Donald Trump. En 2018, elle a été condamnée à payer près de 300 000 dollars après l’échec spectaculaire de son procès en diffamation contre lui.

Mais si nous supposons un instant que cela se produira, je pense qu’Elon Musk a raison.

Depuis des années, des fonctionnaires radicaux de gauche tentent d’inculper Donald Trump pour quelque chose, abusant de leur pouvoir pour lancer des enquêtes à la recherche d’un crime.

L’an dernier, après la descente sans précédent à Mar-a-Lago, la cote de popularité de Donald Trump a augmenté au lieu de diminuer.

Lorsque les Démocrates ont tenté de le destituer (impeachment) à cause d’un appel téléphonique (au président Zelensky), sa cote de popularité a également augmenté.

« Avant 2016, si un candidat était inculpé ou en instance d’inculpation, sa crédibilité en prenait un coup et il était presque certain que sa candidature prenait fin, car nous supposions que l’inculpation était légitime », a remarqué sur Twitter Jenna Ellis qui a été conseillère juridique principale de la campagne de Donald Trump en 2019. « Aujourd’hui, à cause des Démocrates, aucun Américain raisonnable ne fait confiance à la légitimité des forces de l’ordre fédérales. Ils ne devraient pas non plus. »

Les Américains réagissent en conséquence lorsqu’ils voient des abus de pouvoir flagrants, et si les Démocrates insistent pour abuser du système judiciaire dans le but de mener à bien leur guérilla partisane contre M. Trump, c’est eux, et non lui, qui en paieront le prix politique.

*Matt Margolis est l’auteur du livre « Airborne : How The Liberal Media Weaponized The Coronavirus Against Donald Trump » [Aéroporté : Comment les médias gauchistes ont instrumentalisé le coronavirus contre Donald Trump] du best-seller « The Worst President in History : The Legacy of Barack Obama » [Le pire président de l’Histoire, l’héritage de Barack Obama] et du livre «The Scandalous Presidency of Barack Obama »[La présidence scandaleuse de Barack Obama].

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : PJ Media