Il y a un sujet majeur et étroitement lié à la réforme des retraites, c’est la question de la natalité. Car qui dit démographie en baisse dit menaces sur le système de retraite par répartition…
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Et Emmanuel Macron ? Comment réagit-il sur ce thème ?
Il a promis un droit opposable à la garde d’enfant pendant la campagne. On en est encore loin. L’approche en tout cas se résume à la garde d’enfant.
L’idée d’une politique familiale assumée, ce n’est pas dans le logiciel du chef de l’Etat. Un proche du président me disait hier : « Cela donne l’impression de réduire les femmes à un rôle de mère, c’est pas notre truc ».
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La maternité n’est pas « un rôle », mais une vocation qu’une femme éprouve ou pas. Ce n’est pas du théâtre, mais un engagement que bien des femmes qui désirent des enfants finissent par assumer seules, d’ailleurs.
La question de la maternité réduite à « ‘un truc », c’est bien une réflexion masculine, complétement déconnectée des réalités que cette fonction reproductive suppose.
Ce n’est pas des gens du gouvernement de décider sur ce chapitre, pour continuer l’émigration d’un coin du monde ni dans l’autre, il existe des cultures que s’intègrent à la notre, sans problème, et d’autres qui arrivent en France pour la désintégrer. Pour en savoir ce qui pense le peuple français, ce n’est pas le président, ni le ministre qui doit faire, ni répondre. Il existe le référendum.
La stérilité de propos macronesque est à l’mage de la stérilité du casseur élyséen