Des manifestations et des actions contre la réforme judiciaire du gouvernement Netanyahou, destinée à réduire le pouvoir des juges (qui sont de gauche et bloquent les lois qu’ils n’aiment pas), auront lieu dans tout Israël aujourd’hui.
La gauche israélienne a perdu les élections. Elle a l’habitude : elle ne remporte plus aucune élection depuis 1977. Mais elle a infiltré tous les rouages du système : le monde académique, les médias, les hauts postes de responsabilité des administrations, l’Education et le monde des Arts, pour continuer à influencer la marche du pays contre la volonté des électeurs.
Le vieux Parti socialiste ashkénaze Havoda, jadis dominant, a failli ne pas se qualifier pour entrer à la Knesset, l’Assemblée nationale israélienne, tellement il a perdu ses électeurs. Pourtant, on le retrouve partout dans les rouages clefs du système : à la tête de l’armée, Tsahal, des services de renseignement, Shabak et Mossad, de la police, des universités, des hauts fonctionnaires dans les ministères, etc. Ils y règnent en maître, et sapent la démocratie.
Le pire du pire, c’est la Cour suprême. Raison de la présente réforme judiciaire. Elle est composée de juges non élus, mais nommés par accointances, et elle décide de manière arbitraire d’annuler des lois, même si elles ne sont pas en infraction avec la Loi fondamentale du pays, qui fait office de constitution. Songez-donc, l’ancien président qui a lancé le mouvement a inventé le concept de « fortement déraisonnable » pour justifier d’annuler n’importe quelle décision du gouvernement, et n’importe quelle loi régulièrement votée.
Et aujourd’hui, la coalition de droite, la plus à droite qu’Israël ait connue, va voter sur le projet de réforme judiciaire afin de retirer à la gauche le pouvoir de bloquer les lois qui ne lui plaisent pas.
La coalition va voter… si elle peut
Les gauchistes amoureux de la démocratie ont découvert « comment sauver la démocratie » de la dictature de la droite en déclarant un « jour de rage ».
Ils ont commencé par bloquer la route du président de la commission constitutionnelle, Simcha Rothman, pour l’empêcher de participer au vote préliminaire sur la réforme judiciaire !
Nous sommes arrivés à un tel point dans l’inversement du sens des mots et de négation de la réalité, avec la complicité des médias, qu’il vaut mieux en parler avec ironie.
La coalition qui applique le programme sur lequel elle a été élue est accusée d’instaurer une dictature, et la minorité qui a perdu, se prétend la salvatrice de la démocratie.
Pour sauver la démocratie, elle empêche des députés de représenter le peuple. Elle affirme qu’une majorité de 61 députés élus qui votent des lois, c’est une dictature, mais 15 juges à la Cour suprême, non élus, qui annulent des lois, c’est une démocratie.
La gauche a donc déclaré une « Journée de lutte nationale », et a planté des extrémistes autour des maisons des députés de droite, dans le but de les empêcher de sortir de chez eux et d’aller voter.
Pour sauver la démocratie…
© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
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Bibi Netanyahou a raison, Un gouvernement est élu pour gouverner le pays, et pas pour être gouverné par des juges à la sauce gaucho-globalistes.
Ils ont fait des progrès en communication, on ne voit plus pour moitié de drapeaux de l’Olp.