Les représentants de la Russie n’ont pas été invités aux commémorations du 78e anniversaire de la libération par l’Armée Rouge du camp de la mort nazi d’Auschwitz-Birkenau, à la suite de l’agression russe contre l’Ukraine, a annoncé mercredi le musée du site.
« Compte tenu de l’agression contre une Ukraine libre et indépendante, les représentants de la Fédération de Russie n’ont pas été invités à participer à la commémoration de l’anniversaire de la libération d’Auschwitz de cette année » qui doit se dérouler ce vendredi, a indiqué à l’AFP Piotr Sawicki, porte-parole du musée.
La Russie qui a pourtant libéré les camps d’Auschwitz sera exclue des commémorations alors que l’Ukraine qui a très fortement aider à les remplir sera reçue avec le tapis rouge ! L’Empire US et ses serviteurs dociles n’ont véritablement plus de limites dans l’horreur ! pic.twitter.com/8ttTPUR6eb
— David Antonelli (@DAntonelli26) January 26, 2023
Jusqu’à présent, la Russie a toujours participé aux cérémonies qui se tiennent chaque année le 27 janvier, son représentant prenant la parole lors de la cérémonie principale. Selon le directeur du musée, Piotr Cywiński, il était évident qu’il ne pouvait « signer aucune lettre à l’ambassadeur russe sur le ton d’une invitation », dans le contexte du conflit.
« J’espère que cela va changer à l’avenir, mais nous avons un long chemin à parcourir. (…) La Russie aura besoin d’un temps extrêmement long et d’une très profonde introspection après ce conflit pour revenir dans les salons du monde civilisé », a-t-il déclaré, cité par l’agence PAP. Le jour de l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février, le musée a qualifié l’attaque russe d' »acte de barbarie ». « Cet acte de barbarie sera jugé par l’histoire, et ses auteurs – il faut l’espérer – par la Cour internationale de justice », avait indiqué le musée sur Twitter.
Construit en Pologne occupée, Auschwitz-Birkenau est le symbole du génocide perpétré par l’Allemagne nazie à l’encontre de six millions de Juifs européens, dont un million sont morts dans le camp entre 1940 et 1945, avec plus de 100.000 non-Juifs. Ce camp où quelque 80.000 Polonais non-juifs, 25.000 Roms et 20.000 soldats soviétiques ont également trouvé la mort, a été libéré par l’Armée Rouge le 27 janvier janvier 1945.
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Dans la doctrine raciste nazie, les Juifs étaient les premières cibles, la terrible démonstration en a été faite à Varsovie (le ghetto), en Ukraine lors de la Shoah par balles (à laquelle les partisans de Stepan Bandera ont participé, rappelons-le), à Auschwitz, Treblinka et autres sinitres lieux.
Mais on a tendance à oublier que le deuxième peuple le plus méprisé et détesté par les nazis était le peuple russe : les Slaves en général et les Russes en particulier étaient considérés comme des sous-hommes. Ce n’est pas pour rien que les millions de prisonniers de guerre soviétiques faits par la Wermacht en 1941 ont été laissés mourir de FAIM. Les Russes s’en souviennent, et sont très sensibles à tout ce qui de près ou de loin ressemble au nazisme. Quand Poutine dit qu’il veut dénazifier l’Ukraine, il ne pense pas tant à l’antisémitisme des ultranationalistes ukrainiens qu’à leur racisme antirusse.
Et les Occidentaux ont eux aussi une fâcheuse tendance à oublier ces choses, peut-être même ignorent-ils ces faits historiques basiques. Il est vrai que les USA ont « recyclé » des centaines d’anciens militaires, agents du renseignement et scriientifiques allemands juste après la guerre, parce qu’ils connaissaient très bien l’URSS. Et malgré le fait que beaucoup étaient d’anciens nazis ou des proches du parti nazi. Le mépris des Américains pour les Russes n’a pu qu’en être alimenté, et l’attitude des Anglo-Saxons envers la Russie aujourd’hui me rappelle, à certains égards, le racisme antirusse des nazis.
Quand on voit que les Russes sont écartés de la commémoration de la libération d’Auschwitz, on est dans la droite ligne de ce qui a été fait aux citoyens russes ayant des comptes bancaires en Occident, aux sportifs russes interdits de compétitions internationales, aux auteurs russes bannis des écoles juste parce que russes, etc etc. cela ressemble quand même beaucoup à du racisme.
Ces gens feraient bien de se calmer. Ou alors, si la situation dégénère et que la Russie réagit en bombardant l’Occident, j’espère que les Anglo-Saxons seront les premiers à s’en prendre sur la figure. Trop facile d’appeler à la guerre depuis son fauteuil quand on n’y goûte pas soi-même.
On oubli souvent aussi (ou cache sous le tapis), que Staline était alliée avec Hitler au début de la guerre.
Pour ma part, entre choisir entre le choléra d`Hitler et la peste de Staline, le choix est facile ,,,.AUCUN DES DEUX!