Invité de France 24 vendredi, le terroriste franco-palestinien Salah Hamouri est revenu sur son expulsion du territoire israélien le 18 décembre, après la révocation de son statut de résident par l’ancienne ministre de l’Intérieur Ayelet Shaked. Il a d’emblée insisté pour qualifier celle-ci de « déportation forcée » s’inscrivant « dans le projet colonialiste d’Israël. »
« J’ai été déporté au motif que je représentais une menace pour la sécurité du pays car je n’étais pas loyal envers l’Etat d’Israël, mais dans le cadre du droit international, les résidents des territoires occupés n’ont pas à faire preuve de loyauté envers l’Etat occupant. Cette façon de vider Jérusalem de ses citoyens palestiniens fait partie du projet colonialiste du gouvernement israélien. »
Dénonçant la volonté du nouveau gouvernement de déchoir de leur nationalité les terroristes israéliens, Salah Hamouri a affirmé que son expulsion, arbitraire selon lui, « n’était qu’un début » : « J’étais en détention administrative, sans aucune charge contre moi, sans accusation et sans jugement. On ne sait pas pourquoi j’ai été emprisonné. Dans ces conditions, le retrait de ma carte de résident n’est que le début »
Il a ensuite réfuté en bloc les accusations de liens avec le FPLP et de tentative d’assassinat contre l’ancien grand rabbin d’Israël Ovadia Yossef, portées par Israël contre lui, notant qu’aucune accusation formelle d’appartenance à l’organisation terroriste n’avait été retenue contre lui « en raison d’absence de preuve ». A l’en croire, « ce prétexte est utilisé pour garder les gens en prison ».
Le terroriste franco-palestinien, avocat de métier, a en outre reproché à la France de ne pas avoir suffisamment œuvré afin d’éviter son expulsion. « La France avait beaucoup de moyens de pression pouvant être utilisés contre Israël, mais elle a choisi, une fois de plus, de traiter cet Etat comme s’il était au-dessus du droit international. J’ai fait savoir au président Macron que je me sentais comme un citoyen de quatrième zone », a-t-il dit, avant de poursuivre : « Ma déportation est un crime contre l’humanité et la France doit prendre ses responsabilités en portant mon dossier devant les instances concernées, et en gardant à l’esprit qu’Israël est très sensible aux pressions internationales. J’utiliserai tous les moyens légaux pour pouvoir retourner à Jérusalem. »
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Le crime contre l’humanité est que cet assassin soit toujours vivant
Un pois chiche dans le vide d’un ego surdimensionné.
Tu ne retournera jamais à Jérusalem. Comme dis ton pote abbas, avec tes pieds sales, tu veux fouler le sol de ce pays??? JAMAIS
ROSA