Prof de danse virée de Sciences-Po : « Ils ont remplacé les termes “homme-femme” par “leader-follower”. J’ai continué à dire “homme” et “femme”. Un élève a porté plainte. La direction a dit que je devais m’excuser… Avec ces théories, on est en train de bousiller la femme »
🗣️«Je suis fière d'être femme. Avec ces théories, on est en train de bousiller la femme, elle ne va plus exister (…) Une pianiste me dit que c'est en train d'arriver dans le piano parce qu'il y a plus de touches blanches que de touches noires» explique-t-elle à @CNEWS 3/3 pic.twitter.com/3yX7a2GrtS
— Amaury Bucco (@AmauryBucco) December 8, 2022
La prof de danse écartée de Sciences-Po Paris : « Ils ont remplacé les termes "homme-femme" par "leader-follower". J'ai continué à dire "homme" et "femme". Un élève a porté plainte. La direction m'a dit que je devais m'excuser ou partir » pic.twitter.com/w6H2ZjpzzJ
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Je fais partie des étudiant. es qui se sont plaints. Une professeure sexiste et homophobe, qui tenait des propos déplacés à longueur de cours. Un manque de professionnalisme criant, qui mettaient nombre d’entre nous mal-à-l’aise. Merci @sciencespo ❤️https://t.co/1MUAnkefQz
— romeowiththeaccent (@avecromeo) December 8, 2022
🔴 @Cnews | Extrait de l'annuaire des activités sportives proposées par #SciencesPo, pour le semestre qui s'achève (période septembre – décembre). Deux types de rôles asexués et anglophones sont proposés aux élèves pour les cours de #danse : « followers » et « leaders » pic.twitter.com/cdaJpb9uXB
— Amaury Bucco (@AmauryBucco) December 9, 2022
Le cours du soir ne reprendra pas à la rentrée. Des élèves se sont plaints de discrimination. La professeure ne souhaitait pas que deux hommes ou deux femmes dansent ensemble.
Un tango se danse-t-il forcément entre un homme et une femme ? Deux hommes peuvent-ils performer en duo des pas de paso-doble avec autant de panache et de « légitimité » qu’un couple affiché hétérosexuel ? Dans la rumba ou le cha-cha-cha, le sexe détermine-t-il la position dominante ou dominé des danseurs ? Ces questions ont atterri dans les bureaux feutrés de la direction d’une des plus prestigieuses écoles de la République française, à la suite de plaintes d’étudiants en interne.
(…) Au cœur de la polémique, « des plaintes d’étudiants dénonçant des propos sexistes, dégradants, discriminatoires, racistes », à l’encontre de cette professeure, justifie le porte-parole de l’IEP. Élisabeth (le prénom a été changé), 21 ans, qui fréquente un des cours de danse, précise que « des étudiants ont dénoncé le sexisme de Valérie, jugée old school. Ils étaient mal à l’aise. » Sébastien Thubert, directeur de la vie de campus et de l’engagement à Sciences Po, affirme « avoir alors pris les choses au sérieux ».
(…) L’école a donc contacté Valérie, lui demandant de changer sa sémantique et de switcher les termes « homme-femme » pour « leader-follower », sans distinction de sexe.
Contactée mardi soir, cette dernière assume, mais se défend : « Je n’ai eu aucun propos discriminatoire ni vexatoire. Je reconnais et réaffirme donner mes cours en disant hommes et femmes. Ce ne sont pas des termes insultants mais réels. » Selon Valérie, « dans la danse de salon, il y a une notion de séduction entre des couples d’hommes et de femmes. Deux femmes qui dansent ensemble, franchement, je trouve ça moche. » Et de brandir ses références : Ginger Rogers et Fred Astaire (1938), Dirty Dancing (1987), Grease (1978). « C’est toujours l’homme qui porte la femme. »
Au final, Valérie, qui n’a pas voulu se « plier » à Sciences Po et « sa nomenclature », se désole : « On me censure. Je ne marche pas à la dictature. Le politiquement correct, il faut oublier ! À quand Le lac des cygnes avec un cygne poilu ? »
La montée du totalitarisme woke à Sciences Po Paris n’est pas une nouveauté. En cette fin d’année 2022, une professeur de danse, attachée au respect de son art, en a fait les frais. Refusant de se soumettre à la doxa woke et à la théorie du genre, cette enseignante a été contrainte d’abandonner son poste. Récit.

Contacté, Science Po n’a pas donné suite à nos sollicitations.
« Des propos à caractère discriminatoire »
Forte de ses ascendances corréziennes et hautes-savoyardes, Valérie refuse de baisser les bras face à l’emprise woke. Après huit années de bons et loyaux services à Sciences Po, cette professeur passionnée de danse préfère se retirer plutôt que de se soumettre aux impératifs de la théorie du genre.
Tout débute à la rentrée universitaire 2022. Sans qu’elle ne le remarque, Sciences Po modifie les catégories d’inscription pour ses cours de danse. Fini « homme » et « femme » ; désormais, place à une nouvelle classification : « leader » et « follower ». « Au début, je me suis dit qu’ils avaient mis les catégories en anglais pour qu’elles soient plus compréhensibles par les élèves étrangers », raconte-t-elle naïvement. Mais rapidement, l’enseignante déchante. Dès les premiers cours, ne tenant pas compte de la nouvelle nomenclature, elle décide de répartir ses élèves selon les catégories « homme » et « femme ». La sentence ne se fait pas attendre.
« J’ai reçu un coup de téléphone de Sciences Po. Ils m’ont dit qu’un élève s’était plaint de mon comportement, que je l’avais mis mal à l’aise. Ils m’ont demandé de respecter les “principes d’inclusion” et la charte éthique de l’école », explique-t-elle auprès de BV. Mais Valérie refuse de se soumettre à de telles injonctions. Elle leur explique que la danse est « un art de complémentarité », que la femme ne peut être réduite au rôle de « followeuse » (« suiveuse ») et que la nature physique et biologique est faite pour que les hommes dansent les rôles d’hommes et les femmes les rôles de femmes. Malgré les justifications, rien n’y fait. La direction de la vie de campus et de l’engagement lui explique alors, dans un échange de mail que BV a pu consulter, que « des propos avaient été perçus par certain.e.s étudiant.e.s comme non adaptés » (sic). Et d’ajouter : « Les propos à caractère discriminatoire ou perçus comme tels notamment liés à l’orientation sexuelle n’ont pas leur place dans les activités que nous proposons à nos étudiant.e.s » (sic). Autrement dit, si Valérie souhaite continuer à donner des cours aux élèves de Sciences Po, elle ne devra désormais plus constituer les couples sur la base « du genre ou sexe des participants ». Pour Valérie, « c’est de la folie ! »
Pour avoir été son étudiant, la professeure à été très impactée par la pression que Science Po lui a fait subir. Elle n'a jamais tenu de tels propos, si ce n'est se défendre d'utiliser le terme "garçon fille" au lieu de "leader follower".
Ça s'appelle la liberté d'enseignement. https://t.co/d4khjXodvO— Dorian Beltran (@DorianB03) December 8, 2022
Combien de temps encore va-t-on supporter cette nouvelle tyrannie qui veut effacer la première et la plus belle des diversités humaines ? https://t.co/z7X7uxxQC2
— Bernard de La Villardière (@BdLVillardiere) December 8, 2022
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Je pense que le terme « follower » est discriminant et dévalorisant.
Je comprends la réaction de la prof de danse.
Et a part les danses de salon, qu’apprend-on a Sciences Po pour se preparer a entrer dans la classe des dirigeants que le monde entier nous envie ?
Oui, sur Terre il y a des Hommes et des Femmes. Il y a aussi des homosexuels Hommes et femmes. Il commence à y avoir de plus en plus de Cons et de Connes qui voudraient transformer la planète et ceux-là devraient migrer en Afrique ………
Américanisation de la langue dans le sens d’un rapport dominant / dominé, le nouveau credo de l’inclusivité…
Il faut être deux pour danser le tango. Mais dans la relation trans-atlantique ambigüe où lover-lord / faux-lover impose sa langue à la danseuse, il n’est d’issue qu’en claquant des talons et des castagnettes. Olé !
On n’en fini pas de créer des problèmes, ça commence par des anglicismes et cela n’en fini pas, car continu à sciences Po, etc, Et ça dégouline partout dans l’emploi, la société, les familles, la société, les nations jusqu’au cimetière et l’au-delà, où les 72 vierges ni sont pas vierges, mais des trans, etc. Raz-le vol!
C’est sûr que le trans-faire linguistique à coups d’angli-ciseaux tend à châtrer nos langues de nature maternelles.
Dans ces histoires de trans-, par ailleurs impuissants à entrer en transe, au sens spirituel du terme,sinon sur le mode hystérique pour attaquer les deux sexes piliers, on ne sait plus qui suit l’homme, qui suit la femme, ni qui conduit le jeu.
Dans les cultures hispaniques et plus généralement méditerranéennes, les rapports de séduction reposent sur un jeu subtil de provocation et d’esquive. La fierté ibère a encodé l’esthétique de ses danses de couple ou de groupe comme une arène. L’arène n’est pas faite pour les fragiles. Carmen est tragique.
Carmen et le torero ayant migré aux Amériques a donné le tango. D’abord dans les bordels avant de migrer dans les salons…comme la mode trans en somme, du sud vers le nord. Leader / follower, ça me fait bien rire.
Pour couronner le tout, Sciences Po s’est fendu d’un courrier adressé à ses anciens élèves pour dénoncer « l’instrumentalisation politique » induit par les « mensonges » et « les prétendus désaccords de terminologie ».
Marie couche-toi là. Avale le globisch, ma biche :
« Il se trouve que les termes leader/follower sont DE PLUS EN PLUS utilisés dans le milieu de la danse PARTOUT DANS LE MONDE »
Cela a le mérite d’être clair, sauf pour le locuteur lui-même, qui ne voit pas la discrimination liée à l’usage de plus en plus monopolistique d’une langue véhiculaire qui abuse de sa position dominante.
La phrase suivante du courrier vaut son pesant d’or : « en aucun cas les termes « homme’ et « femme » ne sont remis en cause par Sciences Po ».
Pour sûr, Arthur, ils ne sont pas remis en cause, ils sont priés purement et simplement sommés de disparaître du cours.
Je comprends mieux maintenant le titre d’un ouvrage d’un ancien de cette école… La Tyrannie des bien-pensants…