Pierre Brochand, ancien patron des services secrets et ambassadeur, a prononcé le 15 novembre dernier un discours sur l’immigration devant l’Amicale gaulliste du Sénat. Dans son texte, il estime que «l’immigration menace la paix civile» et propose des solutions pour encadrer le nombre de migrants en France.
Pierre Brochand a été directeur général de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) de 2002 à 2008, ainsi qu’ambassadeur de France, notamment, en Hongrie et en Israël. Il est intervenu lors d’un colloque de la Fondation Res Publica sur le thème: «Pour une véritable politique de l’immigration».
C’est un tableau très sombre que dresse Pierre Brochand. L’ancien patron des services secrets s’est exprimé devant l’Amicale gaulliste du Sénat pour développer sa vision de la politique d’immigration en France. Selon lui, il faut réduire drastiquement les arrivées.
«On n’a pas compris grand-chose à l’immigration actuelle si l’on n’a pas perçu d’emblée qu’elle était virtuellement conflictuelle, que ces conflits n’étaient quantitatifs mais qualitatifs, et donc insolubles», explique-t-il.
DIVISER PAR 10 L’IMMIGRATION ILLÉGALE
Selon Pierre Brochand, il existe trois facteurs principaux qui permettent d’étayer ce constat : «la discorde religieuse, théoriquement enterrée en 1905», mais aussi «l’antagonisme colonial, en principe clos en 1962» et enfin «le fléau du racialisme dont nous pensions être libérés depuis 1945».
Pour l’ancien patron des services secrets, pour mener une véritable politique d’immigration efficace, il faudrait diviser l’immigration illégale par 10, mais aussi diviser par 20 ou 30 les visas accordés aux pays à risques, y compris les visas étudiants, mettre fin à l’acquisition automatique de la nationalité, et enfin supprimer toutes les prestations non contributives.
« L’immigration, c’est 1 demi-million d’entrées par an. Les immigrés entrent comme des individus, mais s’implantent comme des peuples. Ces peuples proviennent de sociétés hautement défaillantes, majoritairement musulmanes » pic.twitter.com/ycNcZxA5AA
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Le 15 novembre, l’ex-patron de la DGSE et ambassadeur a prononcé un discours sur l’immigration à l’Amicale gaulliste du Sénat. Un texte exceptionnel que Le Figaro s’est procuré. Pierre Brochand y résume avec brio tous les enjeux que fait peser une immigration incontrôlée et propose des solutions.
AMICALE GAULLISTE DU SÉNAT
Intervention de Monsieur Pierre Brochand, Ambassadeur de France
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Si tout ce qui va mal en France n’est pas la faute de l’immigration, loin s’en faut, elle y participe dans une mesure, à mon avis, très sous-estimée
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Commençons par tordre le cou au « canard », selon lequel la France aurait toujours été un pays d’immigration. Pendant 1000 ans, des Carolingiens à Napoléon III, rien ne s’est produit.
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C’est une immigration de peuplement irréversible, qui n’est calibrée ni par l’emploi, ni par le politique, mais engendrée par des droits individuels, soumis au seul juge national ou supranational. Nous sommes, donc, submergés par des flux en pilotage automatique, « en roue libre », dont les Français n’ont jamais explicitement décidé.
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Nous avons été assez stupides pour imaginer, qu’en reconstituant, sous le même toit métropolitain, le face-à-face de gens qui venaient de divorcer outre-mer, on parviendrait à les rabibocher.
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D’où le fait, jamais vu nulle part, d’une immigration à tendance victimaire et revendicative, portée autant au ressentiment qu’à l’ingratitude et qui, consciemment ou non, se présente en créancière d’un passé qui ne passe pas.
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Le scénario sécessioniste est la pente la plus naturelle d’une société « multi ».
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On nous raconte simultanément que l’immigration n’existe pas, qu’elle existe et que c’est une bénédiction, qu’elle a toujours existé et que c’est une fatalité, que l’accueillir est un devoir moral, mais qu’elle va payer nos retraites et pourvoir aux emplois dont les Français ne veulent pas.
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Je viens de vous présenter un diagnostic. À savoir que, si nous persistons dans notre aveuglement, nous allons vers un pays, où, a minima et par implosion lente, la vie ne vaudra plus la peine d’être vécue, ou, a maxima, vers un pays, où, à force d’explosions, on ne pourra plus vivre du tout.
Noël, C’est une fête religieuse ?
– A l’origine, oui
– Alors pourquoi un sapin dans un espace laÎque ?
– Noël, c’est une fête religieuse ?
– A l’origine, oui.
– Alors, pour l’Aïd, on pourra ramener les moutons ?
– Noël, c’est une fête religieuse ?
– A l’origine, oui.
– Mais le père Noël n’existe pas.
Voilà où on en est ! Bonne santé à la buvette !
Vivement la quille.
On est passés du multi au mufti culturel.
Avec la Guerre Civile certains de chez nous y laisseront leur peau. Mais, si on ne la fait pas TOUT LE MONDE y laissera sa peau. Alors, on essaie de la réussir ???…..