ENQUÊTE – Les gouvernements successifs ont sous-traité l’essentiel de la gestion des migrants à des associations qui militent pour l’accueil inconditionnel des étrangers dans notre pays. Elles les hébergent, subviennent à leurs besoins quotidiens et leur fournissent une assistance juridique dans leurs démarches. Le tout aux frais du contribuable.
Charlotte d'Ornellas : «Si les ONG ont des visées humanitaires indiscutables, elles ont également des intérêts financiers à la poursuite de cette immigration illégale» #Facealinfo pic.twitter.com/xh1ieYSF0H
— CNEWS (@CNEWS) December 19, 2022
(…) Au-delà de ces actions spectaculaires, d’autres ONG comme la Cimade et France terre d’asile prennent en charge les demandeurs d’asile, leur fournissent assistance matérielle et juridique, s’occupent de les héberger et sont censées veiller à leur intégration. Elles aident aussi les déboutés, le tout dans un cadre fixé par la loi. « Le choix de sous-traiter la gestion des immigrés à des associations diverses et variées a été fait depuis très longtemps, rappelle Patrick Stefanini. Pour des raisons idéologiques, sous l’influence de la gauche, mais en partie aussi pour des raisons budgétaires. On s’est dit que ça permettrait d’économiser les deniers de l’État. » Un calcul qui s’est révélé « totalement erroné », précise l’ancien secrétaire général du ministère de l’Immigration, auteur en 2020 d’un livre * qui fait autorité sur la situation migratoire en France.
(…) Tout un écosystème s’est ainsi constitué autour des étrangers qui tentent leur chance dans notre pays. Au-delà de leur idéologie, les ONG qui les aident sont mues par des motifs humanitaires qu’il n’est pas, ici, question de contester, mais force est de constater qu’elles ont financièrement intérêt à ce qu’ils soient les plus nombreux possible.
(…) Quand l’État ne les mandate pas directement, la plupart des associations qui s’occupent des migrants bénéficient de subventions, nationales et/ou versées par des collectivités publiques, dans des proportions variables.
(…) Certaines associations ne se contentent pas du combat idéologique contre l’État qui les finance, au moins partiellement : elles l’attaquent aussi en justice. En 2019, huit ONG dont Amnesty International France, la Cimade, Gisti, la Ligue des droits de l’homme et Médecins sans frontières ont saisi le tribunal administratif pour « dénoncer la complicité de la France dans les violations des droits humains en Libye ».
Le budget de la Cimade est alimenté à plus de 50% par l’argent des contribuables
(…) Parmi les missions officielles des associations figure « l’aide au récit » : elles mettent en forme et en français le dossier que les demandeurs d’asile devront présenter aux différentes instances et juridictions devant lesquelles ils vont plaider leurs cas, de l’Office français pour les réfugiés et apatrides (Ofpra) à la Cour nationale du droit d’asile (CNDA).
(…) Un bon connaisseur du droit des étrangers raconte que « curieusement, il semble souvent n’exister qu’un récit par nationalité » : « Au Nigeria, ce sont presque exclusivement des femmes, qui racontent qu’une amie immigrée en Italie leur a dit “tu devrais venir, ils cherchent des coiffeuses”. Une fois sur place, elles s’aperçoivent que l’amie est en fait tombée aux mains d’un réseau de prostitution, alors elles passent en France. En Somalie, ce sont des hommes menacés d’être enrôlés de force par les shebabs (groupe islamiste). Au Bangladesh, on voit défiler des pauvres jeunes gens victimes d’un méchant oncle qui veut faire main basse sur le terrain… Les récits se ressemblent au détail près, comme s’ils étaient fabriqués à la chaîne ! »
(…) Le projet de loi sur l’immigration qui doit être adopté en janvier n’aborde pas, dans sa partie connue, la question de la mainmise des associations sur l’hébergement et l’accompagnement des migrants.
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Lors d’une conférence sur un thème proche, l’intervenante s’est d’abord présentée sous l’étiquette d’une « bénévole à temps plein depuis 25 ans »… expression qui a aussitôt résonné dans ma tête comme une alliance de termes contradictoires.
De quoi avait-elle pu vivre autant d’années, en tant que bénévole ? Le bénévolat est un don gratuit… A moins de disposer d’une fortune personnelle suffisante pour son entretien sur pareille durée… Bref le terme m’a paru louche et pour le moins usurpé.
Le dictionnaire fait toujours foi : « pas de contrepartie financière pour la tâche volontaire effectuée. Je viens de vérifier, sait-on jamais, vu la vitesse avec laquelle on fait dire aux mots autre chose que leur définition.
Quarante cinq bonnes minutes plus tard, en exposant l’organigramme de l’organisme dont elle faisait la promotion, elle avouait être salariée, certes à la simple hauteur d’un SMIC, mais salariée tout de même, avec la sécurité de l’emploi sur un demi-siècle en prime.
Son mensonge initial ayant écorné quasi d’emblée la captatio benevolentiae, mon attention s’est mise en mode automatique, flottante et distanciée. Et il en fallait une bonne dose de distance pour supporter pendant deux heures le ton moralisateur, culpabilisant, du prêche de la zélée salariée pour sa paroisse… Comme dans ma paroisse, les bénévoles sont de vrais bénévoles, il n’est pas dans mes intentions d’en changer.
J’hésite entre l’information, le savoir, et le refus de l’information, l’ignorance volontaire. Savoir m’énerve. Ne pas savoir ne m’apaise pas car l’apaisement n’est possible qu’avec la fin de la colère. Ne sachant pas je n’ai pas de raison d’être en colère donc je suis en paix sans passer par l’apaisement, c’est-à-dire l’acceptation. C’est bon pour ma santé. Cela dit, nous vivons un cas d’hétérotélie. On veut faire du bien, mais on fait du mal. On veut faire du mal et on fait du bien (cela arrive quelques fois comme par exemple quand on veut nuire à une personne mais on l’agrandit). L’exemple le plus parlant est celui d’Hitler. On voulait faire du bien, éviter la guerre, et on a fait du mal en laissant les mains libres à Hitler qui a pu construire tranquillement son projet. On fait des choses, généreuses, humanistes qui font du bien à ceux qui les font (des dieux), sans prendre en compte les conséquences de ces actes qui engagent tout le monde et le futur.