L’auteur du « Messie du Darfour », Abdelaziz Baraka Sakin, revient avec « La Princesse de Zanzibar », un roman éblouissant d’audace sur une période tragique.
Il nous explique, de passage à Paris, l’origine : à l’époque où il s’intéressait à la littérature omanaise, Abdelaziz Baraka Sakin tombe sur deux livres datant de la colonisation des Omanais à Zanzibar. « L’un était les Mémoires de la fille du sultan, l’autre était écrit par un chef militaire qui capturait les esclaves. J’ai été frappé par le fait que la princesse parle de la vie fastueuse des Omanais à Zanzibar, et décrive les Zanzibarites comme des gens qui ne faisaient rien, des paresseux, alors que les Africains faisaient tout, cultivaient la terre, s’occupaient des récoltes, et jusqu’à laver les corps des maîtres. Ce contraste entre ce paradis pour les Omanais et cet enfer vécu chez eux par les Africains m’a interpellé. La vie de l’individu simple, celui dont personne ne se préoccupe, ce qu’on appelle le vide historique a motivé mon roman, qui vient le combler. »
Avec sa verve prodigieuse, Baraka Sakin installe son histoire au cœur d’Unguja, l’île principale de l’archipel, alors aux mains des Omanais, où l’esclavage bat son plein, et les Anglais, Français et Allemands se battent pour coloniser Zanzibar. « Mais qu’est-ce qu’ils nous veulent ces Européens ? L’île nous appartient, […] cette terre est à nous, son peuple aussi, nous sommes ses maîtres », s’étonne le sultan au pouvoir !
L’auteur établit une page de ses records tous secteurs confondus : « Tout au long de sa vie, sans que l’on puisse en délimiter avec certitude la durée, il tua 883 Africains, 7 Arabes omanais et 20 Yéménites. […] Il vendit 2 779 670 esclaves, hommes, femmes et enfants. Il copula avec 300 esclaves, écoulant dans leur vagin environ 15 gallons de sperme […] »
Mais le couple que l’on suit tout du long du roman est d’un autre genre, si l’on peut dire. Dès la sortie de l’enfance, la princesse a eu pour esclave un eunuque de son âge ou presque. Sundus, émasculé dès sa capture par les Arabes.
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Abdelaziz, bella foumouk ! On voit comment vivent maintenant les arabes alors qu’ils ne sont plus colonisés. Ils vivent tellement bien chez eux qu’ils se sauvent pour venir manger en Europe !… ils crèvent la faim chez eux !!!
« « La colonisation arabe était pire que la colonisation européenne » »
Toutes les Chrétiens,, Françaisd, Maltais, Italiens et surtout les Juifs d’ Afriqaue du Nord peuvent en témoigner!
On le savais mais il fait plaisir de l’entendre par vous. Car les conversions forcés, des esclaves, les eunuques, les razzias pour prendre des jeunes filles pour le harems les voles de terres et de bétail et des richesses, les incendies des maisons et des églises, La colonisation arabe c’est une horreur. depuis 14 siècles.
il me semble avoir lu quelque part que c’est notre chère ministre hollandaise Miss Tobira qui a donné des directives pour que la colonisation arabe soit étouffée pour mettre en évidence la colonisation européenne de façon à ne pas « » » stigmatiser « » » la population arabe des banlieues. Si c’est pas du révisionnisme 14 siècles de commerce d’esclaves par les arabes. Juste par provocation contre le front national elle aurait pu nous dire que c’était un détail de l’histoire. Quand je pense que cette dame voulait être candidate à la présidentielle …
Et il est muzz?Ces gens me rępugnent ,je hais l ‘ islam.