Ocean Viking : Sur les 190 migrants accueillis sur la presqu’île de Giens, 123 ont été remis en liberté et 26 prétendus « mineurs » ont fugué. Fiasco de Darmanin qui prétendait qu’ils ne pourraient par sortir…
#OceanViking, sur 234 migrants :
– 26 « mineurs » enfuis
– 123 clandestins relâchés
Total : 149 sont déjà dans la nature en une semaine soit 64 %.
Bravo @GDarmanin !
— Eric Zemmour (@ZemmourEric) November 18, 2022
Hahahahahahahaha #OceanViking pic.twitter.com/7ppN76VOkk
— Damien Rieu (@DamienRieu) November 17, 2022
Cette fois-ci, c’était la Cour d’appel d’Aix-en-Provence qui devait trancher sur une prolongation ou non du maintien de ces migrants en zone d’attente fermée. La juridiction a donné raison aux juges toulonnais puisqu’elle a ordonné la remise en liberté de 108 réfugiés. Au total, sur les 190 migrants accueillis sur la presqu’île de Giens, 123 ont été remis en liberté ces trois derniers jours.
La procédure idéale imaginée par le ministère de l’intérieur pour gérer les passagers de l’Ocean-Viking s’est échouée dans un chaos feutré, jeudi 17 novembre, devant les chambres de la cour d’appel d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).
(…) Vendredi 11 novembre, le préfet du Var, Evence Richard, et le directeur général des étrangers en France au ministère de l’intérieur, Eric Jalon, avaient expliqué que les 177 adultes arrivés après trois semaines de mer seraient maintenus « pendant vingt jours maximum » dans une zone située dans un centre de vacances. Une façon d’éviter une entrée officielle sur le territoire français pendant l’étude de leur éligibilité au dépôt d’une demande d’asile. C’était ne pas prendre en compte la difficulté à gérer dans le cadre légal un tel nombre de dossiers.
Darmanin affirmait qu’ils ne pourraient pas sortir :
M. #Darmanin est toujours ministre de l’intérieur malgré les affaires #stadedefrance #Iquioussen #OceanViking.
Si un policier commettait autant d’erreurs il serait au minimum suspendu. pic.twitter.com/GmqF5dbVEZ— Bruno Attal (@Bruno_Attal_) November 18, 2022
Il y a une semaine, @GDarmanin à propos des migrants accueillis à #Giens :
"…ils ne pourront pas sortir du centre administratif…ceux qui ne pourront pas avoir l'asile repartiront dans leur pays d'origine…
Dans les faits: aujourd'hui 26 des 44 migrants mineurs ont fugué. pic.twitter.com/BvwkAQp5zA
— David Dobsky (@dobsky33) November 17, 2022
En raison d’un trop grand nombre de dossiers à traiter et trop peu de magistrats, la justice n’a pas pu examiner les cas de plusieurs dizaines de migrants accueillis à Toulon après l’accostage de l’Ocean Viking.
Une nouvelle polémique dans le dossier Ocean Viking. Plusieurs dizaines de migrants accueillis à Toulon après le bras de fer entre la France et l’Italie vont pouvoir quitter librement la zone d’attente fermée sur la presqu’île de Giens, sans que leur cas n’ait pu être examiné par la justice dans les temps.
Dès leur placement, la justice avait quatre jours pour examiner leur situation et déterminer si ces 190 majeurs étaient accessibles à une demande de droit d’asile ou devaient faire l’objet d’une expulsion du territoire.
17/11/2022
Une cour d’appel d’Aix-en-Provence débordée examinait en urgence la situation des migrants placés en zone d’attente sur la presqu’île de Giens (Var) ce 17 novembre. D’après les informations recueillies par « Marianne », la plupart seront remis en liberté dans l’attente de l’examen de leur demande d’asile.
Ce jeudi 17 novembre, la cour d’Appel d’Aix-en-Provence est en ébullition. Force de l’ordre en nombre, police aux frontières, militants associatifs, ballets de magistrats et d’avocats ont rythmé un marathon commencé la veille et qui s’est poursuivi jusqu’à 2h du matin, avant une reprise des audiences auxquelles Marianne a assisté. L’origine de cette effervescence ? Examiner l’appel déposé par la préfecture du Var et par le parquet après l’ordonnance prise mardi dernier par le juge des libertés et de la détention (JLD), décidant la remise en liberté de 177 migrants venus du Pakistan, du Bangladesh, du Mali, de Syrie, d’Égypte et du Maroc. Explications.
(…) Marianne
La plupart de ces mineurs sont des Érythréens qui auraient choisi de rejoindre de façon clandestine de la famille ou des amis en Allemagne.
Ils étaient 44 ; ils ne sont plus que 18… L’essentiel des mineurs non accompagnés de l’Ocean Viking ont faussé compagnie à leurs encadrants dans les structures mises à leur disposition pour les prendre charge médicalement et socialement.
L’information est confirmée au Figaro par le président LR du Conseil départemental du Var, Jean-Louis Masson. Selon lui, «3 des 44 mineurs avaient déjà fugué dès le lendemain et le surlendemain de leur prise en charge».«Ce matin, ajoute-t-il, cela fait 23 mineurs de plus qui manquent à l’appel, pour un total de 26 défections».
[…]
Le département du Var gère 2300 mineurs non accompagnés, ce qui lui coûte actuellement 20 millions d’euros par an.
15/11/2022
Il existe sur le territoire métropolitain, des zones d’attente, comme celles du Canet ou de Marseille, ou dans différents aéroports. Celle de Giens a été créée pour accueillir ces migrants dans l’urgence. Et c’est sans doute dans l’urgence que des formulaires du Canet ont été envoyés aux fonctionnaires de la PAF à Giens. Ces derniers ont bien barré le mot “Canet”, mais sur la plupart des formulaires, la mention Giens n’a pas été ajoutée.
Un oubli pointé par Maître Lauris Léardo, avocat au barreau de Toulon, qui a entraîné la nullité du document. La juge des libertés et de la détention a donc estimé qu’elle était “dans l’incapacité de dire si le migrant devant elle avait été correctement informé de ses droits“. Celui-ci pourtant à l’audience s’était déclaré favorable à cette prolongation.
Accompagné de son interprète, le premier migrant a décliné son identité soulevant ainsi un premier problème de compréhension, son nom et son prénom s’écrivant en effet de plusieurs manières. “L’alphabet érythréen n’est pas le même que le vôtre” a néanmoins justifié l’interprète. Flou aussi sur sa date de naissance, le 14 juillet 1999, déclarée à l’audience quand le 22 juillet est inscrit sur le document puisque c’est celle qui a communiquée lors de son premier entretien avec l’administration française.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé ce mardi, que 44 des 234 migrants rescapés du navire humanitaire Ocean Viking vont être expulsés de France, près d’une semaine après leur arrivée à Toulon.
11/11/2022
Le préfet du Var indique que “tous les passagers ont demandé l’asile”
Le préfet du Var a conclu: “Dès demain, commenceront les auditions qui se poursuivront jusqu’à ce que chacun des passagers ait été entendu.” Selon lui, elles dureront 2 à 3 jours, ou “un petit peu plus”. Quoiqu’il arrive, tous ont d’ores et déjà “demandé l’asile”.
«Avant de se préoccuper de tous les mineurs du monde, est-ce qu’il est possible de se préoccuper de ceux de notre pays ?», soulève comme interrogation @ChdOrnellas dans #Faceàlinfo. #OceanViking #Lola pic.twitter.com/dcThVqC3co
— Christine KELLY (@christine_kelly) November 16, 2022
Evence Richard : «Sur les 230 personnes débarquées ce matin, il n'y avait que 23 femmes». pic.twitter.com/u6ErxMzfFC
— CNEWS (@CNEWS) November 11, 2022
🎥 Beaucoup d’hommes, qui disent fuir leur pays en guerre. Mon arrière-grand-père, lui, s’est fait tuer dans les Ardennes en 1915 pour que la France reste française.#OceanViking #STOPoceanviking pic.twitter.com/emtTFoAeSJ
— Stéphane Ravier (@Stephane_Ravier) November 18, 2022