Lors d’un bref discours prononcé lundi (le 21 mars) devant la Business Roundtable, un groupe de cadres puissants, Joe Biden a laissé échapper le véritable programme de son Administration. Il a dit : « Vous voyez, l’invasion de l’Ukraine est une excellente excuse pour imposer un « nouvel ordre mondial » ». Joe Biden ne connaît pas ses limites, il est têtu, et il est bavard. Il a donc tendance à tout déballer après avoir été informé par ses aides des projets qu’ils veulent mettre en œuvre. Pendant ce temps, sa VP prononçait un discours niais et vide de sens concernant le projet de 277 millions de dollars de son patron pour un accès à l’internet à haut débit dans tout les États-Unis. Sa conseillère à la sécurité nationale, Nancy McEldowney, est devenue la dixième collaboratrice qui s’en va. Mme McEldowney a fait partie du service des affaires étrangères pendant 31 ans et elle sait certainement que l’Ukraine ne fait pas partie de l’OTAN. (voir la référence*)

Kamala Harris prononce un autre discours foireux

Si vous aimez que votre vice-présidente serve de répit humoristique, Kamala Harris est le cadeau qui n’arrête pas de donner.

Parce qu’elle a été soutenue pendant toute sa carrière, d’abord par Willie Brown, puis par un establishment politique qui appréciait son gauchisme primaire et avait besoin de ses chromosomes XX et de sa charge de mélanine pour l’image, Kamala a développé un sens résolument exagéré de ses compétences oratoires.

Ce qui ressort d’un discours qu’elle a prononcé lundi, dans une bibliothèque de Sunset, en Louisiane, pour promouvoir un accès à l’internet haut débit abordable et accessible, c’est qu’elle se prend pour Martin Luther King.

Les tropes rhétoriques de Kamala s’appuient sur la répétition. Elle dit une phrase une fois, puis deux, et parfois même trois fois. Et ce n’est pas parce que, comme Joe, son patron, elle peut avoir oublié la phrase dès qu’elle l’a prononcée, ce qui l’oblige à la répéter jusqu’à ce qu’elle comprenne que, oui, elle a dit ce qu’elle voulait dire. Non, pas ce n’est pas ça.

Ce qui m’est apparu, c’est que Kamala se prend pour Martin Luther King, Jr, qui était le maître de la répétition.

Dans ses discours, M. King redisait une phrase, la faisait retentir comme un tambour rhétorique, soulignant et développant son message au point que tout le monde voulait se lever et prêcher avec lui. Jesse Jackson le faisait aussi, mais il n’avait pas la belle voix de MLK, son sens du rythme, son intelligence puissante et sa clarté morale absolue.

Et puis il y a Kamala, avec une voix comme celle de Fran Drescher ( NdT: la «Nounou» de la série télévisée «Une Nounou d’enfer»), sauf que la voix de Kamala sonne toujours comme si elle venait de passer toute la nuit dans un dortoir à fumer du pot, et que tout en étant défoncée, elle se mettait à vouloir résoudre les problèmes du monde.

Je pense que nous serons tous d’accord pour dire que, en plus de ne pas avoir la belle voix de Martin Luther King, Kamala n’a pas non plus son intelligence et sa clarté morale.

Cela n’empêche pas notre courageuse vice-présidente d’essayer d’imiter l’élégance et la puissance rhétorique de MLK.

Tout cela nous amène à ce discours inimitable ponctué de réflexions philosophiques de Kamala Harris à Sunset, en Louisiane, où elle tentait de convaincre les gens des bienfaits du projet de 277 millions de dollars de Joe Biden pour un accès à l’internet à haut débit dans tout le pays.

« Le gouverneur et moi, avons fait le tour de la bibliothèque et avons parlé de la signification du passage du temps. Vous comprenez ? L’importance du passage du temps. Donc, quand on y pense, le passage du temps a une grande importance pour ce que nous devons faire pour poser ces câbles… pour créer ces emplois. Et il y a une si grande signification au passage du temps quand nous pensons à une journée dans la vie de nos enfants. »

Sans avoir écouté la suite du discours, j’ai l’impression que Kamala a essayé de souligner que, compte tenu de la brièveté de l’enfance, nous ne pouvons pas retarder ce projet gouvernemental visant à garantir que les enfants obtiennent l’accès à l’Internet à haut débit pendant ce bref interlude.

C’est ce que j’en conclus.

Bien sûr, Kamala a peut-être voulu dire quelque chose de complètement différent. Son problème, c’est qu’il n’y a aucun moyen d’élever ses déclarations répétitives et insensées au rang d’une brillante rhétorique. Ses phrases, comme les rêves apportés sur le pas de la porte de Mona Lisa dans la belle chanson de Nat King Cole, « ils restent là, et ils meurent là ».

Il ne faut pas non plus penser que Mme Harris compense en intelligence pratique ce qui lui manque en brillance rhétorique et oratoire.

Richard Grenell, l’ex-directeur par intérim du Renseignement national de Donald Trump et ex-ambassadeur des États-Unis en Allemagne, connaît bien Kamala et n’a rien de bon à dire à son sujet.

J’ai placé un curseur sur la vidéo pour qu’elle passe directement à la partie consacrée à Harris, mais je vous recommande de la regarder en entier. Ce que Rick Grenell a à dire sur la politique étrangère de Joe Biden, les qualifications d’Antony Blinken et les décisions désastreuses d’Angela Merkel (entre autres choses) vaut la peine d’être entendu :

« Vous savez, ils ne sont pas compétents et je reproche aux médias de Sacramento d’avoir permis à Kamala Harris, en tant que femme et en tant que personne noire, de s’élever et de gagner tous ces différents postes simplement à cause de son identité. Elle n’était pas qualifiée. Elle n’a pas les capacités (…). (I)l est impossible que Susan Rice et Ron Klain ne l’aient pas préparée avec un bon livre [sur l’Ukraine] sur ce qu’il fallait dire et faire et sur la politique à suivre. Je ne pense pas que ce soit un manque de préparation. Je pense que c’est un problème de capacité, qu’elle ne comprend pas ces questions.On l’a laissée monter au sommet sans aucun contrôle de la part des médias. Il n’y a eu aucune pression sur elle jusqu’à ce qu’elle se lance dans la [course] présidentielle et que les médias nationaux lui disent : « Attendez, vous n’êtes pas vraiment prête », et elle a implosé. Mais les médias de Sacramento lui ont permis de tout simplement d’être catapultée et de prendre le dessus. Je ne pense pas qu’elle soit qualifiée. »

Une fois de plus, l’inimitable Kamala Harris a démontré pourquoi elle est la police d’assurance de Joe Biden. Il est sénile, stupide, et il a toujours tort. Mais elle est pire.

© Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Sources : Americanthinker

* Pour l’Intro : Americanthinker