Juges et gendarmes se sont rendus jeudi matin place Vendôme pour une perquisition, à la suite de plusieurs plaintes visant le garde des Sceaux, rapporte « Le Parisien ».
La justice est-elle en train de rattraper son propre ministre ? Une perquisition était en cours au cœur même du ministère de la Justice, dans la matinée du jeudi 1er juillet, a indiqué Le Parisien. Cela dans le cadre de l’enquête sur de possibles conflits d’intérêts impliquant l’actuel garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti. Trois magistrats de la Cour de justice de la République (CJR), seule juridiction habilitée à enquêter sur un ministre en exercice, se trouvent sur place, épaulés par les gendarmes de la section de recherche de Paris.
Fadettes et corruption
Le ténor du barreau, désormais installé place Vendôme, est soupçonné d’avoir pesé sur des affaires dans lesquelles il était impliqué en tant qu’avocat. En premier lieu celle des « fadettes », dans l’affaire Sarkozy-Herzog. Une fois nommé ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti avait demandé l’ouverture d’enquêtes administratives contre les magistrats du Parquet national financier qui s’étaient penchés sur les écoutes de « Paul Bismuth ». Or, les relevés téléphoniques d’Eric Dupond-Moretti avaient été récupérés parmi ceux d’autres proches de Thierry Herzog durant cette enquête.
De, même, tout juste entré au gouvernement, il s’était empressé d’engager une procédure administrative contre le juge Levrault, concernant ses méthodes dans une enquête sur un policier accusé de corruption. Lequel était défendu par Eric Dupond-Moretti lui-même. Plusieurs syndicats de magistrats et l’association anticorruption Anticor avaient déposé plainte. Selon Le Canard enchaîné, les enquêteurs auraient été jusqu’à entendre le Premier ministre Jean Castex dans le cadre de cette procédure.
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Cela sent le Macron à plein nez. Serait-ce un nouveau coup de com du président et de ses clowns qui veulent démontrer l’apparente « justice » de la justice française ? il veut faire comme Poutine, poursuivre les délinquants jusque dans les « chiottes » ? Car c’est bien ainsi que les Français voient le ministère de la Justice place Vendôme.
Ça sent le retour de bâton. Qui va s’apitoyer sur son sort ? Pas moi. Il a plein de copains en prison.
Qu’il se prenne un bon avocat aussi pourri que lui.
Le « sanglier » narcissique, entre manièrisme et minauderies de précieuse effarouchée et aboiements comportementaux de « blaireau » teigneux.