La polémique ne retombe pas à Sciences Po Grenoble où le principal syndicat étudiant a exigé ce mardi des sanctions à l’encontre de deux professeurs soupçonnés d’islamophobie.
« Nous continuerons à demander des sanctions tant que ces deux professeurs ne se seront pas excusés », a indiqué lors d’une conférence de presse le président de l’Union syndicale de l’Institut d’études politiques (IEP) Thomas Mandroux.
Des écrits de l’un des deux professeurs visés « ont été jugés par des personnes concernées – donc des personnes musulmanes ou affiliées à l’islam – comme islamophobes », a-t-il ajouté pour expliquer cette exigence.
Pour autant, Thomas Mandroux a « condamné tout forme de violence » et s’est désolidarisé des collages apparus dans l’établissement le jeudi 4 mars où apparaissaient le nom des deux professeurs contestés.
En parallèle, les enseignants de Sciences Po Grenoble ont condamné « fortement et fermement » les affichages, jugeant cette action « dangereuses pour (leurs) collègues ». « Des vies sont en danger et c’est intolérable », écrivent-il, en appelant à « l’apaisement. »
Dans un communiqué commun publié dans la nuit de lundi à ce mardi, l’Unef, l’Union syndicale de l’IEP (qui n’est pas affiliée à l’Unef) et d’autres syndicats étudiants locaux avaient regretté que « l’emballement médiatique présente les deux collègues (professeurs) comme des victimes. »
Ces syndicats demandent à la direction de l’IEP « de prendre les mesures qui s’imposent pour que le débat académique puisse se tenir dans un cadre serein et respectueux. »
Quelques minutes après la conférence de presse, une manifestation a rassemblé une cinquantaine de personnes, avec des banderoles telles que « Islam =/= terrorisme » ou « Stop islamophobie d’Etat ».
Un témoignage anonyme – émanant, selon l’étudiante qui l’a lu devant les manifestants, « d’une personne concernée par l’islamophobie » – dénonce « les propos discriminatoires » du professeur tenant le cours « Islam et musulmans de France ».
Ce témoignage dénonce des « amalgames » et la « paresse intellectuelle » du professeur « qui n’avait de cesse de rappeler les origines chrétienne de la France ». « Il est dangereux d’avoir des figures de l’autorité (…) proposant de tels cours qui sont intellectuellement et moralement inacceptables », ajoute l’auteur du texte.
Tous les mouvements totalitaires accusent ceux qu'ils veulent détruire de leurs propres intentions. L'islamisme radical ne déroge pas à la règle et utilise la fantasmatique islamophobie comme prétexte pour déverser sa haine sur les mécréants.#IEPGrenoble @CNEWS pic.twitter.com/ctFURyRYVr
— Guillaume Bigot (@Guillaume_Bigot) March 10, 2021
Ce salaud de professeur dont le syndicat étudiant réclame la tête « n’avait de cesse de rappeler les origines chrétiennes de la France » Mensonge infâme autant qu’impardonnable. https://t.co/TDN2I4WIA3
— G-William Goldnadel (@GWGoldnadel) March 10, 2021
Ainsi il serait « intellectuellement et moralement inacceptable » de rappeler les sources, selon le syndicat de la tabula rasa.
L’Universitas, en passe de se passer de la chronologie -si on laisse faire les nazes et les incultes !
Et ce cirque vient de Science Po, prétendument la crème de la crème du monde estudiantin ! Quelle honte !
Les seules études qui m’intéressent encore concernent l’histoire de l’Art (ou des arts, comme ils disent), et je n’ai pas besoin de l’université, attendu que ma bibliothèque est assez fournie dans mes domaines de prédilection où l’espace dévolu aux sources iconographiques de la France y est assez fournie… même si, pour certains, l’art français n’existe pas. 😉
L’Art, avec une majuscule, sans couper les cheveux en puzzle pluriel, c’est la vie. Tout le reste n’est que littérature.
140 abrutis font la loi à Sciences Po Grenoble??? Je crois rêver.
ROSA
Coment peut-on accepter de voir quelques morveux, imposer des normes religieuses comme règles d’éthique à des enseignants ?
Ça suffit de se laisser impressionner par ses bavards incultes qui nous pompent l’air avec leurs propos incohérents et surtout proféré par des gens qui ont tout raté et qui ne savent pas écrire deux phrases sans fautes.
56 pays musulman et pas un d’entre eux qui ne fonctionne à peu près normalement. Pas un d’entre eux qui ne produise autre chose que des désespérés qui risquent leur vie pour aller en Occident.
Ces excités évoquent l’Islam alors qu’il y a 2 milliards d’adptes au monde et qu’ils ont la prétention de parler à leur place.
Les citoyens se fichent de toutes les religions tant qu’aucune d’elles ne viennent lui imposer sa morale.