La jeune fille avait été bombardée de menaces et insultes après avoir publié sur le réseau social un dessin de pain au chocolat datant de la maternelle… Son compte a finalement été réactivé.
Nouvel épisode de censure surréaliste sur Twitter. Dimanche 14 mars au soir, le réseau social a décidé de suspendre sans avertissement le compte de la jeune Mila, après que celle-ci a publié un de ses dessins de maternelle représentant un pain au chocolat, rapporte Le Point. La plateforme l’accuse… de harcèlement. Pourtant, c’est bien elle qui avait été bombardée de messages d’insultes et de menaces après le partage de ce souvenir d’enfance.
Grâce à la pression des internautes, mais aussi de certains responsables politiques, comme Marlène Schiappa, la jeune fille a finalement retrouvé l’usage de son compte en milieu de matinée.
Coucou, je suis de retour !
Mes haters en ce moment : pic.twitter.com/mmEaJHVKJ7
— Mila (@magicalorrs) March 15, 2021
Un internaute félicité par Twitter pour son signalement
« Hello Mila, votre compte a été suspendu pour violation des règles contre le harcèlement. Vous ne pouvez pas cibler une personne et la harceler, ou inciter une autre personne à la faire. Sachez que si vous tentez de contourner cette mesure en créant un nouveau compte, nous le suspendrons immédiatement », avait envoyé Twitter à Mila, sans autre forme de procès. Un scandale pour l’avocat de la jeune fille, Richard Malka, qui regrette auprès du Point que « la règle sur Twitter, c’est que les victimes sont sanctionnées et les harceleurs récompensés ». De fait, l’un des utilisateurs du réseau social, qui se vantait d’avoir « fait sauter » le compte de Mila, a reçu, lui, un mail de félicitations de Twitter, qui lui a indiqué que « les signalements comme le [sien] sont essentiels ».
Un des « raideurs » félicité et remercié par @TwitterFrance pour son prompt signalement. Le compte de Mila a bien été supprimé. A croire que @TwitterFrance n’a jamais été aussi rapide que ce soir.
Cela s’appelle toucher le fond. Et creuser encore. pic.twitter.com/dFCeGd24Ip— Noemie Madar (@Noemiemad) March 14, 2021
« Des messages par centaines, criblés d’insultes »
« Je venais de retrouver de vieux dessins que j’avais faits quand j’étais petite et je me suis amusée à en publier un sur Twitter. […] Je pose mon téléphone et le reprends deux minutes plus tard pour voir les commentaires. Là je découvre une dizaine de messages bizarres avec des messages glauques », témoigne Mila auprès de l’hebdomadaire, qui évoque « des messages par centaines, criblés d’insultes ». Parmi elles, « les trucs habituels », décrit-elle : « Sale pute », « islamophobe de merde »… La jeune fille « avoue » également avoir « traité de ‘puceau frustré’ » un internaute « qui semblait avoir activé son réseau pour s’en prendre à [elle] » et d’avoir « répondu à deux types qui [lui] promettaient de [la] violer en leur disant que c’est [elle] qui volait leur Dieu ».
« Quelques minutes plus tard, Twitter m’informait que mon compte était fermé. Normalement, ils justifient leur décision et désignent les messages litigieux. Là, aucune explication. J’ai été bloquée purement et simplement », conclut-elle auprès du Point.
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Pourquoi s’obstiner à utiliser Twatter et autres : ces plateformes, dites « réseaux sociaux » sont avant tout des supports publicitaires ; elles sont là pour faire du profit, pas pour rendre service aux gens.
De plus c’est une énorme perte de temps.
Si vous tenez vraiment à utiliser un média dit « social », il existe des équivalents à Twitter non biaisés :
gab (point) com : “ A social network that champions free speech, individuel liberty and the free flow of information online. ”
parler (point) com : “ Free Expression User Privatrice
Parler is an amibiase social plate-forme focus on open dialogue and user engagement. We allow free speech and do not cens or ides, politicarde parties or idéologies. We protection your privatrice and bill nerver sel your personnalisé data “
Au lieu de demander à rétablir son compte, elle aurait dû en ouvrir un ailleurs ou mieux ne plus en avoir du tout.