Décrié au moment de sa première autorisation, temporairement invalidé dans certains pays en raison d’un manque de données sur son efficacité chez les plus de 65 ans, puis finalement réhabilité, l’AstraZeneca connait de nouvelles difficultés. Le Danemark, la Norvège et l’Islande ont décidé d’en suspendre, jeudi 11 mars et jusqu’à nouvel ordre, son utilisation. Ces pays nordiques ont été rejoints dans la nuit par la Thaïlande et par la Bulgarie, vendredi 12 mars. L’Italie a, comme l’Autriche, l’Estonie, la Lituanie, la Lettonie et le Luxembourg, opté pour la suspension d’un seul lot de vaccin.
L’Agence nationale de la Santé du pays a fait état « des rapports de cas graves de formation de caillots sanguins chez des personnes qui ont été vaccinées avec le vaccin Covid-19 d’AstraZeneca », dont un décès. Une mesure de précaution, puisqu’en même temps qu’elle fait ce constat, elle souligne qu’« à l’heure actuelle, on ne peut pas conclure à l’existence d’un lien entre le vaccin et les caillots sanguins ». Une enquête est en cours auprès de l’Agence du médicament européen (EMA).
Des lots renvoyés après un problème de coagulation sanguine
« Il est important de souligner que nous n’avons pas renoncé au vaccin AstraZeneca, mais que nous faisons une pause dans son utilisation », a d’ailleurs décidé le directeur de l’agence danoise, Søren Brostrøm. Cette suspension sera réévaluée dans deux semaines.
Et ben nous y voilà… les fameux effets secondaires auxquels la bien-pensance ne veut pas croire. On attend quoi pour essayer autre chose? Comme revenir aux vieux remèdes par exemple? Rappel: un traitement peut s’arrêter, alors qu’un vaccin une fois qu’il est dans le sang… 🙄
— grndjcqs 🗣 (@grndjcqs2) March 11, 2021
Même temporaire, cette suspension vient ponctuer une nouvelle semaine difficile pour le vaccin britannico-suédois. L’Autriche, l’Estonie, la Lituanie, la Lettonie et le Luxembourg avaient suspendu un lot de vaccins AstraZeneca, mais pas le vaccin dans son ensemble, après le décès d’une infirmière de 49 ans qui a succombé à de graves troubles de la coagulation sanguine, quelques jours après l’avoir reçu.
Même mesure de précaution, vendredi 12 mars, en Thaïlande, où le comité national en charge de la campagne de vaccination a décidé de temporiser : « L’administration de vaccins aux Thaïlandais doit être sûre, nous ne devons pas nous presser ». Là aussi, nulle question de remettre en question la qualité du produit : « Bien que la qualité d’AstraZeneca soit bonne, certains pays ont demandé que (son utilisation) soit retardée » et « nous allons la retarder, le temps que les autres établissent si les effets secondaires sont causés par le vaccin ou si c’est seulement sur un lot spécifique ». La campagne avec l’AstraZeneca devait y débuter ce vendredi, avec la vaccination du Premier ministre thaïlandais.
Le ton se voulait plus péremptoire en Bulgarie, vendredi 12 mars. Dans un communiqué, le Premier ministre Boïko Borissov a indiqué avoir ordonné « un arrêt des vaccinations avec AstraZeneca jusqu’à ce que l’Agence européenne des médicaments dissipe tout doute quant à son innocuité ». Doutes qui ne se dissiperont dans l’esprit du responsable qu’avec une « preuve écrite » de la part du régulateur européen.
Le risque de caillot sanguin n’est pas plus élevé chez les personnes vaccinées
« Les informations disponibles à ce jour indiquent que le nombre de thromboembolies chez les personnes vaccinées n’est pas supérieur à celui observé sur l’ensemble de la population », a affirmé l’EMA dans un communiqué transmis à l’AFP.
Source LCI
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C’est pareil pour Pfizer. Il est très difficile de prouver que certaines personnes qui se sont fait inoculer leur produit sont tombées malades voire décédées à cause du vaccin.
La polémique entre les approches qui avancent respectivement que la personne a perdu sa santé ou sa vie à cause du vaccin ou malgré le vaccin fait rage.
Donc, pour ceux qui acceptent de jouer le jeu de l’expérience, qu’ils se le disent : il sera très difficile d’attaquer l’industrie ou le gouvernement en cas de pépin.