Près de 2.000 personnes se sont rassemblées samedi après-midi à Paris pour protester contre l’éventuelle dissolution du mouvement Génération identitaire.
🎥 « Si on dissout Génération Identitaire, ça voudra dire que toute critique de l’immigration sera désormais considérée comme de la xénophobie. Cela pose un réel problème de démocratie. » @RTenfrancais pic.twitter.com/ctiMUNvBDs
— Hélène Laporte (@HeleneLaporteRN) February 20, 2021
Soutien à Nos Patriotes de Génération Identitaire…!!! https://t.co/V8qfHt3nUg
— SCOT Paul (@SCOTPaul31) February 20, 2021
Bravo à vous ! Dieu vous bénisse 🇫🇷🙏🇫🇷✝️🇫🇷 https://t.co/0xyVXuS5sf
— Philomene 🇨🇵🇮🇹 ✝️ (@philome17321717) February 20, 2021
« La décision de dissoudre Génération identitaire ne tient pas la route. A aucun moment, ils n’ont violé la loi. C’est de la gesticulation politique », a déclaré à l’AFP Patrick Hays, vice-président de l’Institution Jean-Marie Le Pen en cours de création, sur la place Denfert-Rochereau, dans le 14e arrondissement. M. Hays, qui représentait Jean-Marie Le Pen dans la manifestation, estime que « 2.000 personnes » étaient présentes sur la place, bouclée par les forces de police et un service d’ordre très visible.
. »Au aucun moment, Génération Identitaire n’a violé la loi. C’est totalement illogique de les dissoudre et c’est un risque en terme de liberté d’expression », a dit Jean-Frédéric Poisson, qui avait participé à la primaire de la droite en 2017 et successeur de Christine Boutin à la tête d’un petit parti ultra-conservateur. « Si Génération Identitaire est dissous, demain n’importe quel mouvement d’opposition pourra être dissous au bon vouloir du pouvoir. C’est extrêmement problématique, ça s’appelle la tyrannie », a souligné Florian Philippot (les Patriotes), et ex-membre du RN.
Le RN, qui n’était pas officiellement représenté à la manifestation, avait dénoncé le 14 février, une décision « politique » et « une dangereuse atteinte aux libertés fondamentales ».
Suite à mon message de soutien à #GénérationIdentitaire, Facebook a bloqué ma page, je ne peux plus publier. Les GAFAM sont dans une démarche de censure idéologique et politique en dehors de tout cadre judiciaire.
Rejoignez et partagez ma chaîne Telegram ➡️https://t.co/K2OVEDThMH pic.twitter.com/oFKva47zho— Marion Maréchal (@MarionMarechal) February 21, 2021
Facebook s'arroge le droit de supprimer mes publications défendant la liberté d'expression et dénonçant la dérive liberticide du gouvernement ! Jusqu'à la censure pure et simple de ma page sans recours possible ? pic.twitter.com/kLrjqJfKzt
— Jordan Bardella (@J_Bardella) February 21, 2021
A la même heure, à moins d’un kilomètre de là, dans le quartier de Montparnasse, une centaine de manifestants étaient rassemblés à l’appel de l’Union syndicale Solidaires Paris notamment, avec pour mot d’ordre la « riposte antifasciste sociale ». Ce rassemblement avait été interdit par la préfecture de police au motif que le rassemblement a été déclaré « hors délai ». Vers 14h30, la police a demandé aux manifestants de quitter la place, juste après que Jérôme Rodrigues, figure des « gilets jaunes » a été interpellé, selon une photographe de l’AFP.
Placé en garde à vue « du chef de rebellion », il a été libéré mais « les investigations se poursuivent », a précisé le parquet. Une fois leur manifestation dispersée, des militants « antifa » ont alors tenté de rejoindre le rassemblement de Génération Identitaire, provoquant sur place un bref moment de tension. Au total, 26 personnes (pro ou anti Génération identitaire) ont été interpellées.
« C’est scandaleux d’avoir interdit un pauvre rassemblement pacifique comme le nôtre, il y a plus de forces de l’ordre que de manifestants alors que là-bas les néonazis manifestent tranquillement », a déclaré Karine, 36 ans, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille
Créé en 2012, Génération identitaire, dont le siège historique est installé à Lyon, revendique 2.800 adhérents.
Sa dissolution a été évoquée pour la première fois le 26 janvier par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui s’est dit « scandalisé » par une opération anti-migrants du groupuscule d’extrême droite dans les Pyrénées. Le 13 février, M. Darmanin a annoncé avoir engagé la procédure de dissolution du groupe, donnant 10 jours à l’organisation pour faire valoir ses arguments.
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A mon avis; le rôle de Facebook n’est pas de faire de la politique, car pour cela en France il y a un gouvernement, l’Assemblée et le Sénat