L’éditorialiste est revenu sur le plan de répartition des migrants sur tout le territoire, estimant que le gouvernement ne faisait ainsi que déplacer le problème de Paris vers la province.
Pour endiguer les flux de migrants qui s’entassent aux portes de Paris, le gouvernement a mis en place un schéma national de répartition autoritaire des migrants en province. Dans Face à l’info, jeudi 14 janvier, Éric Zemmour s’est farouchement opposé à cette idée, qui découle, selon lui, de « la même idéologie » depuis des années : « Il n’y a pas d’immigration, il n’y a qu’un problème de concentration, c’est-à-dire qu’ils sont mal répartis ». Une rhétorique qu’il « conteste depuis des décennies » mais que le gouvernement Macron a cru bon de reprendre.
« Ils reviendront à Paris parce qu’ils ont leurs réseaux »
Pour Éric Zemmour, ce plan de répartition ne fait que déplacer le problème. « Tous ces migrants vont distribuer et répartir les maux qui les accompagnent en région Île-de-France jusqu’en province et dans les régions où ils arriveront », déplore le journaliste du Figaro. Il prend l’exemple de la Bretagne, « qui ne connaissait pas de phénomène migratoire » et qui, maintenant voit « des villes comme Rennes et Nantes » être devenues « des coupe-gorges où il y a des viols, des meurtres tous les jours ». De plus, l’éditorialiste l’affirme : les migrants auront beau être déplacés en province, « ils reviendront à Paris ». « Parce qu’ils ont leurs réseaux, communautaires, associatifs, de trafics. Ils n’ont que faire d’aller dans la Creuse », fait-il valoir.
Pour conclure cette séquence, Éric Zemmour dénonce un paradoxe : « On accepte des mesures autoritaires pour balader les migrants de ville en ville en France, et on refuse les mesures autoritaires pour les renvoyer d’où ils viennent ». Pour lui, il existe une solution « très simple » : « Au lieu de les mettre en train et en bus pour les envoyer en Loire-Atlantique ou en Bretagne, on les met dans des avions et on les renvoie en Afghanistan ou dans les autres pays d’où ils viennent ».
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