En marge de l’hommage rendu lundi 2 novembre dernier, de nombreux incidents avaient été signalés à l’Éducation nationale. Une partie de l’extrême-gauche a vertement dénoncé… le personnel ayant dénoncé les élèves.
400 incidents recensés lundi dernier, pendant ou autour de l’hommage rendu dans tous les établissements scolaires de France. C’est le chiffre qu’avait annoncé Jean-Michel Blanquer au micro de RTL, quelques jours après l’hommage. Parmi ces 400 signalements, dix ont entrainé des poursuites judiciaires. Ces incidents, qui concernent autant des adolescents que de jeunes enfants de huit ou dix ans, constituent pour la plupart des cas d’apologie du terrorisme. Un phénomène particulièrement inquiétant, qui ne semble pour autant pas inquiéter outre-mesure une partie de l’extrême-gauche. Tout au contraire, le syndicat Sud éducation 95 (Val d’Oise), dans un communiqué publié le 7 novembre, a préféré dénoncer « les délations de ‘’mineur-e-s’’ [sic] dans les écoles, collèges et lycées ». Et le syndicat de développer : « Ces élèves ont été signalé-e-s aux autorités alors qu’aucun temps n’a été accordé aux équipes enseignantes pour pouvoir faire de la pédagogie autour de cet assassinat. Comment peut-on tenir responsable des enfants de propos dont ils ne mesurent pas la portée ? ».
Sud éducation 95 condamne les délations de mineur-e-s dans les écoles, collèges et lycées https://t.co/UWVjTcrUlM pic.twitter.com/gXICTEVvn4
— Sud éducation 95 (@sudeducation95) November 6, 2020
Imagine t’es prof, et tu balance ton élève âgé de 10 ans à la police.
Vraimeeent.. il y en a dans ce pays ils ont pas perdu les vieilles habitudes.
— Taha Bouhafs ? (@T_Bouhafs) November 7, 2020
Fidèle au poste, Taha Bouhafs, figure de l’islamo-gauchisme, a immédiatement renchérit. Faisant une référence implicite à la collaboration, il a déclaré : « Imagine t’es prof, et tu balance ton élève âgé de 10 ans à la police. Vraiment, il y en a dans ce pays ils ont pas perdu les vieilles habitudes. ». Une position qui n’est pas sans rappeler la première réaction d’un blogueur de Mediapart après la décapitation de Samuel Paty. Quelques heures à peine après la mort de l’enseignant, son auteur s’était interrogé sur la « barbarie » de la police, qui avait abattu le terroriste, armé et menaçant.
Ceci n'est pas un fake. Lisez bien la deuxième capture d'écran. #SamuelPaty #Mediaparthttps://t.co/9YOD8DRDQG pic.twitter.com/Us9WL0qDON
— Petrus Marin (@marinpetrus) October 19, 2020
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