Lors de son discours contre le séparatisme, le président de la République a prononcé une longue introduction sur les “traumatismes” du passé colonial français.
Ce vendredi 2 octobre aux Mureaux (Yvelines), Emmanuel Macron a tenu un discours très attendu contre le séparatisme qui gangrène la société. Obligation de neutralité dans le service public, contrôle étroit des associations, école obligatoire dès trois ans, structuration de l’islam de France, moyens supplémentaires dans les territoires… en cinq axes, le président de la République a détaillé les principales mesures qui seront réunies dans un texte de loi présenté le 9 décembre prochain en Conseil des ministres. Mais avant cela, le chef de l’Etat a commencé son discours par un propos liminaire culpabilisant, évoquant notamment le passé colonial pour expliquer les raisons du séparatisme.
« Des traumatismes » toujours pas réglés
Ainsi, Emmanuel Macron a voulu avertir en préambule qu’il ne fallait pas se laisser « entraîner dans le piège de l’amalgame tendu par les polémistes et par les extrêmes, qui consisterait à stigmatiser tous les musulmans ». Il a également estimé que « nous avons construit notre propre séparatisme » en construisant « une concentration de la misère et des difficultés ». Enfin, le président de la République a étrangement expliqué le phénomène du séparatisme par… le passé colonial de la France. « Nous sommes un pays qui a un passé colonial et qui a des traumatismes qu’il n’a toujours pas réglés », a-t-il assuré, avant de dénoncer cette « forme de haine de soi que la République devrait [selon certains] nourrir elle-même », tout en reconnaissant l’existence de « tabous que nous avons nous-mêmes entretenus » à propos de l’histoire coloniale de la France. « Nous voyons des enfants de la République, parfois d’ailleurs, enfants ou petits-enfants, de citoyens aujourd’hui issus de l’immigration et venus du Maghreb, de l’Afrique subsaharienne, revisiter leur identité par un discours post-colonial », a-t-il regretté.
« Ce à quoi nous devons nous attaquer, c’est le séparatisme islamiste », qui « se traduit souvent par la constitution d’une contre-société », a annoncé le président de la République après quelques minutes de discours. « Ne nous laissons pas entraîner dans le piège de l’amalgame tendu par les polémistes et par les extrêmes qui consisterait à stigmatiser tous les musulmans », a-t-il toutefois tempéré (…)
(…) Au niveau éducatif, Emmanuel Macron a annoncé que l’instruction scolaire à domicile sera, à partir de la rentrée 2021, «strictement limitée, notamment aux impératifs de santé», et qu’elle deviendra donc obligatoire au sein de l’école dès l’âge de 3 ans. « C’est une nécessité. J’ai pris une décision sans doute l’une des plus radicales depuis les lois de 1882 et celles assurant la mixité scolaire entre garçons et filles en 1969 », a souligné le chef de l’État, ajoutant par ailleurs que « les écoles hors contrat feront l’objet d’un contrôle renforcé».
"Sortons de l'hypocrisie" ajoute @EmmanuelMacron : il faudra "enseigner davantage la langue #arabe à l’école" plutôt que laisser 60.000 jeunes l'apprendre dans les associations et écoles confessionnelles #Mureaux
— Ivanne Trippenbach (@ITrippenbach) October 2, 2020
(…) Il a aussi plaidé pour « enseigner davantage la langue arabe à l’école » ou « dans un périscolaire que nous maîtrisons »,car « notre jeunesse est aussi riche de cette culture plurielle . L’État doit également « s’engager et soutenir ce qui doit, dans notre pays, permettre de faire émerger une meilleure compréhension de l’islam », a ajouté le chef de l’État en annonçant la création d’un « institut scientifique d’islamologie » et de « postes supplémentaires dans l’enseignement supérieur ».
Emmanuel Macron veut “enseigner davantage la langue arabe à l’école ou dans un périscolaire que nous maîtrisons”. Le chef de l’État veut en finir avec les jeunes qui “vont l’apprendre dans des associations qui leur proposent le pire et qui sont manipulés”. […]
“Nous soutiendrons à hauteur de 10 millions d’euros les initiatives qui seront prises par la Fondation pour l’islam de France en matière de culture, d’histoire et de sciences“, a annoncé le chef de l’Etat. “Je pense en particulier au développement des d’études islamiques de haut niveau à l’université. J’ai décidé que nous allons créer un institut scientifique d’islamologie. Nous créerons des postes supplémentaires dans l’enseignement supérieur pour continuer le travail en matière de recherche sur la civilisation musulmane, mais aussi sur le bassin méditerranéen et l’Afrique.” […]
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Tant que ce fou n’aura pas islamisé la France il va s’accrocher à son poste. Esperons que les GOGOS qui nt voté pour lui et les bobos qui s’enrichissent grâce à lui vont disparaitre des urnes car le temps nous est compté puisque les enfants arabes et noirs sont en majorité dans les écoles financés par le contribuable dont les fonds sont détournés par microbe.MARINE PRESIDENTE.
il veut changer l’anglais par l’arabe en deuxieme langue ,macron doit aller a Berrichid ,
berrichid c’est une ville au maroc pour signer les imbeciles
Et « contre » le christianisme, il faudrait enseigner le grec, langue de la Bible?
Enseigner la « science » du coran en arabe, c’est complètement débile!
Micron manque de toute pensée logique.
incroyable mais vrai.
cet homme n’a vraiment rien appris.
le drame c’est que 75 pour cent ne sont pas d’accord avec lui, mais il impose sa vision.
au lieu de lutter contre le terrorisme islamiste il l’encourage en stimagtisant ceux qui ne pensent pas comme lui.
pour qui roule t_il ; c’est là la question?
sa reaction face au probleme n’est pas de nature humaine. il y a un truc.
ce n’est pas logique.
« 75 pour cent ne sont pas d’accord avec lui », dit martin… mais ils voteront quand même pour lui ou pour les imbéciles qui le suivent aux prochaine élections
Le passé colonial ne me pose pas de cas de conscience.
J’ai commencé le latin avec Jules César en 6ème, début du récit national écrit. Puis de loin en loin, j’ai collectionné quelques pièces du puzzle hétéroclite pour me faire une idée un peu globale, non exhaustive évidemment, du roman international des passés coloniaux.
A l’échelle des millénaires, c’est chacun son tour comme à confesse.
Mais par les temps qui courent, il est bon relire les Animaux malades de la peste, pour s’éviter le sort du baudet.
«…10 millions d’€ pour développer les études islamiques…» : cet homme est fou!
Et ce projet est anticonstitutionnel depuis la loi de 1905 qui sépare le religieux de l’étatique : l’État ne peut pas financer les études d’une religion.
Najat Vallaud-Belkacem, sort de ce corps!
il a caressé dans le sens du poil les adeptes de la religion d’amour et de paix…
La scolarité des enfants à partir de trois ans commence à coincer.
J’attendais les réactions avec impatience, comprenant parfaitement que des parents instruisent leurs enfants quelques années à la maison, avec des activités complémentaires en extérieur pour la socialisation, comme on dit. J’aurais eu les moyens d’élever des enfants, c’est ce que j’aurais fait ou du moins j’aurais choisi une solution alternative.
Berrechid, ou les « fous » qui ont perdu le sens des réalités sont enchainnés ….
Vous savez ce qui c’est passé après les colonnies, les gouvernements pays muz ont complètement arabisés l’enseignement pour faire beaucoup d’analphabètes pour garder le pouvoir.. Grâce à des prof. venu des pays arabo-musulmans.
Micron veut arabiser la France, pour justement pouvoir exploiter le peuple non seulement les muz… C’est complètement malade, cela va permettre la lecture du coran en arabe.
Chaque mosquée est un territoire de l’islam, comme un peu les lieux des ambassades dans le monde.
C’est comme le waqf de la mosquée al aqsa de Jérusalem. Alors plus il y a des mosquées plus, il y a de dar el islam.
ILa France doit bloquer la propagation des lieux de culte par des pays qui empéche leur ressortissants de d’assimiler en Occident, sans pouvoir contrôler la radicalisation contrairement dans leur pays.
Inutile de s’exciter sur l’apprentissage de l’arabe qui n’est en rien d’une nouveauté : il existe une Agrégation, des programmes pour tous les niveaux.
De plus, c’est une vieille histoire en France qui remonte au moins au XVIe s. : l’arabe est mentionné par Rabelais dans « Pantagruel ».
Quant à « faire émerger une meilleure compréhension de l’islam », c’est un objectif conforme à des documents signés en douce, renforcés de décennie en décennie, depuis ma jeunesse. A l’aube de ma vieillesse, je n’ai plus qu’une envie : reprendre le fil de la culture européenne, ses beaux arts, sa curiosité universelle, ses Lumières depuis les Grecs.
L’islam n’est que le dernier avatar du monothéisme. Son calendrier est très réduit, comparé à la marche de l’humanité. Même l’Arabie saoudite a abandonné son calendrier lunaire pour adopter le calendrier grégorien, autrement plus logique pour payer les salaires… Depuis Jules César, l’année compte 12 mois et 365 jours, un décompte du temps solaire toujours universellement moderne.
Les muslimes pensent que la terre est plate, Macron leur a expliqué, au nez de la majorité de ses concitoyens, que la France est aplatie.
C’est un leurre et un gros amalgame. Il cherche tout simplement à islamiser la France contre le christianisme. D’ailleurs à l’école laïque, on n’enseigne pas la Bible, alors pourquoi enseigner l’islam?