Le président turc s’en est aussi pris aux dirigeants grecs, alors que les tensions sont toujours aussi vives entre Ankara et Athènes.
Recep Tayyip Erdogan ne tente pas de calmer le jeu avec la Grèce et la France, au contraire. Le président turc s’en est pris aux dirigeants des deux pays, entre Ankara, Athènes et Paris en Méditerranée orientale. « Le peuple grec accepte-t-il ce qui risque de lui arriver à cause de ses dirigeants cupides et incompétents ? » a lancé Recep Tayyip Erdogan lors d’une cérémonie de remises de diplômes à des officiers à Ankara. « Le peuple français sait-il le prix qu’il devra payer à cause de ses dirigeants cupides et incompétents ? » a-t-il ajouté.
Ces déclarations virulentes interviennent alors que la Turquie célèbre dimanche le Jour de la victoire, une fête nationale marquant la mise en déroute des forces grecques par l’armée de Mustafa Kemal Atatürk, en 1922, lors de la guerre d’indépendance turque. Un siècle plus tard, Ankara et Athènes, qui se disputent le partage des immenses ressources gazières en Méditerranée, font rouler les tambours de guerre, multipliant les manœuvres navales sous les yeux d’une Europe préoccupée.
« À nos ennemis, nous disons : Chiche ! »
« Le peuple grec accepte-t-il ce qui risque de lui arriver à cause de ses dirigeants cupides et incompétents ? », a lancé le président turc, alors qu’Ankara et Athènes se disputent le partage de très importantes ressources gazières en Méditerranée. Et le chef d’État de poursuivre, comme une mise en garde pour Paris : « Le peuple français sait-il le prix qu’il devra payer à cause de ses dirigeants cupides et incompétents ? ».
Le président turc a même laissé entendre que son pays était prêt à prendre les armes. « Lorsqu’il s’agit de combattre, nous n’hésitons pas à donner des martyrs (…) La question est la suivante : ceux qui s’érigent contre nous en Méditerranée et (au Proche-Orient) sont-ils prêts aux mêmes sacrifices ? », a-t-il interrogé. Et de poursuivre : « À nos ennemis, nous disons : Chiche ! ». Dimanche, le vice-président turc Fuat Oktay, a par ailleurs assuré que l’extension des eaux territoriales grecques à 12 milles marins, contre six actuellement, serait un « casus belli ». Les autorités françaises ont, de leur côté, dénoncé le « comportement escalatoire » de la Turquie.
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Maman j’ai peeeuuurrr! combien ça va nous couter cette fois en plus des milliards déjà payés par la stupide merkel? surtout ne nous attaquez pas avec vos vieux navires…
Chiche? poix chiche c’est ce qu’il à la place d’un cerveau.La chance qu’il a est que les dirigeants français sont les plus bêtes du monde, place qu’ils ont ravi aux arabes.
L EUROPE SUBI SONT CHANTAGE IL FAUDRAIT LUI CASSER SA GUEULE
A LUI ET SONT ARMEE DE TOUTE FACON IL CHERCHE LA GUERRE
ET A UNE INGERANCE NEFASTE POUR L EUROPE ET LE MOYEN ORIENT