Invité du “Grand Jury” RTL-LCI-“Le Figaro”, ce dimanche 30 juin, l’eurodéputé a abordé le cas du très décrié vêtement de bain.
Chaque année, et d’autant plus l’été, le sujet refait surface. Le burkini, vêtement très prisé des femmes voilées souhaitant pratiquer la baignade, a de nouveau fait parler de lui, notamment à Grenoble. Et pour Jordan Bardella, invité du « Grand Jury » RTL-LCI-Le Figaro, ce dimanche 30 juin « on utilise ce genre de vêtement, de provocation, pour accroître la percée du fondamentalisme en France ». « De nombreux compatriotes musulmans subissent ce fondamentalisme », a poursuivi l’eurodéputé du Rassemblement national.
Des maîtres-nageurs victimes de « campagnes d’intimidation »
La veille, samedi, Adrien Quatennens faisait déjà un constat du même ordre, sur BFM TV. « Il y a une provocation. Le burkini est aussi une caractéristique d’un intégrisme religieux », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Bien évidemment qu’il y a une provocation, et l’idée c’est de ne pas tomber dedans ».
Dimanche 23 juin, une dizaine de femmes avaient revendiqué mener une action de « désobéissance civile » en se baignant dans une piscine de Grenoble en burkini, à l’initiative du collectif Alliance Citoyenne. Et ce malgré l’interdiction, par arrêté, du vêtement de bain.
La mairie avait fait savoir que « les maîtres-nageurs subissent actuellement un contexte social compliqué car il est difficile d’en recruter, et ils sont à Grenoble l’objet d’opérations communautaires », victimes de « campagnes d’intimidation incitant à contrevenir au règlement ». Les piscines ont finalement rouvert vendredi.
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