Des « gilets jaunes » qui interpellent d’autres « gilets jaunes » à Montpellier. La scène a été filmée et largement partagée sur les réseaux sociaux. Il s’agissait de policiers infiltrés.
Les vidéos prises samedi font le tour de la toile. On y voit des « gilets jaunes » et plusieurs civils interpeller un homme et l’emmener derrière le cordon policier. Ces « gilets jaunes » étaient en fait des fonctionnaires de police. Les services de communication de la police nationale ont reconnu « une filature au sein de la manifestation. (…) Un dispositif policier ordinaire dans le cadre d’une enquête judiciaire pour l’interpellation du présumé auteur de multiples dégradations. »
Dans un premier temps, la police nationale s’était contentée de préciser qu’en vertu de « l’article 73 du code de procédure pénale, tous les citoyens peuvent interpeller un délinquant dans le cadre du flagrant délit, et le conduire devant la police ». Une communication qui semblait évoquer l’intervention de civils.
Chaque samedi, des violences urbaines à Montpellier
Montpellier est l’objet chaque samedi de scènes de violences urbaines. Du mobilier urbain y est régulièrement détruit, notamment les conteneurs poubelles et les arrêts de tramway. Des véhicules ont également été incendiés. Des actions attribuées à des groupuscules d’extrême-gauche, très actifs dans la préfecture de l’Hérault. Samedi, l’acte 19 a donné lieu à de nouveaux débordements. Vingt personnes ont été interpellées et trois policiers blessés.
Montpellier : les policiers se déguisent-ils en "Gilets jaunes" pour infiltrer les manifestations ? Il s'agissait en fait d'une filature… Explications de @olivierboy à 6h30 dans #RTLPetitMatin > https://t.co/NwvGraaPF4 pic.twitter.com/LVyoKFGRuz
— Jérôme Florin (@JeromeFlorin) March 27, 2019
« A notre connaissance, cette stratégie a été mise en place samedi pour la première fois dans l’Hérault », souligne Philippe Demolin, responsable dans le département de l’Unsa-Police. « Elle était destinée à mieux cibler les casseurs et a d’ailleurs permis d’en interpeller plusieurs en flagrant délit », précise Rémy Alonso, secrétaire départemental du syndicat Alliance.
Les syndicats de police applaudissent
Les fonctionnaires de police, parfois épaulés par les gendarmes mobiles, doivent répondre à la mobilité des casseurs, qui œuvrent par petits groupes au milieu des manifestants. « Dans ce contexte de plus en plus violent, il nous apparaît acceptable que les policiers de l’Hérault, qui travaillent tous les jours en civil, s’adaptent et essaient par tous les moyens de s’infiltrer pour interpeller au plus vite les casseurs et intervenir en toute sécurité et avec professionnalisme, reprend Philippe Demolin. S’infiltrer permet d’avoir moins de blessés parmi les manifestants en étant plus précis et en travaillant en toute sécurité pour les collègues. C’est une très bonne initiative ».
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Donc les flics en Israël tabassent les manifestants ?
Gilets jaunes d Israël les flics vous ont tabassées ?