Le député de Haute-Garonne Sébastien Nadot, élu sous l’étiquette LREM, a été rappelé à l’ordre par Richard Ferrand et devrait être sanctionné financièrement.
Il a interrompu les débats. Le député de Haute-Garonne Sébastien Nadot a déployé une banderole en plein hémicycle mardi 19 février, sur laquelle figurait la phrase « La France tue au Yémen ». Élu sous l’étiquette La République en marche, le député a brandi son message pendant une question du député Meyer Habib, rapporte Le Parisien. Il a été exclu du groupe en décembre dernier après avoir voté contre le budget 2019.
– @Sebastien_Nadot sort une banderole sur laquelle est inscrite "La France tue au Yémen". Rappel au règlement de @RichardFerrand, les huissiers de l'Assemblée nationale interviennent. #directAN #QAG pic.twitter.com/EWIS7yxC2i
— LCP (@LCP) February 19, 2019
Sanction financière
L’intervention de Sébastien Nadot a conduit Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale, à interrompre la séance et à faire un rappel à l’ordre, qui a été inscrit au procès verbal. Comme le précis le quotidien francilien, Richard Ferrand a ordonné à Sébastien Nadot de remettre sa banderole aux huissiers. « Monsieur Nadot, cette attitude non seulement interrompt inutilement la parole de notre collègue Meyer Habib, de surcroît je vous rappelle le règlement et ce sera également inscrit au procès-verbal », a déclaré Richard Ferrand.
Sébastien Nadot devrait donc avoir une sanction financière et être privé d’un quart de son indemnité parlementaire pendant un mois, soit 1 330 euros. Comme le rappelle Le Parisien, ce n’est pas la première fois que le député de Haute-Garonne cherche à alerter sur le conflit au Yémen. Secrétaire du groupe parlementaire France-Yémen à l’Assemblée nationale, il veut notamment créer une commission d’enquête parlementaire sur les ventes d’armes aux belligérants. Depuis le début du conflit en 2015, plus de 10 000 Yéménites sont morts et plus de deux millions de personnes ont dû être déplacées.
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La métonymie consiste à nommer un objet en lui substituant le nom d’un autre.
Cette figure n’autorise pour autant pas tous les amalgames viciés. Ce n’est pas « la France » qui tue au Yémen.
Le raccourcis métonymique efface toute une chaîne de cause à effet pour ne donner à entendre que la formule accusatoire, comme si la France était responsable de la guerre au Yémen…
Ce député, docteur en histoire, excusez du peu, a commis un slogan bien malencontreux. Si son nom devait passer à la postérité, on pourrait lui associer par métonymie sa perturbation pancartière mal-t-à-propos, tout juste digne d’un malotru, comme un Nadot.
Ce nabot détourne l’Histoire pour faire de la pr, la France n’a rien à voir avec le Yemen qui est un problème local entre l’Arabie et l’iran. Par contre en interrompant Meyer Habib il démontre son antisémitisme. Vivement que ce c. de netanyahiu se décide à déclarer la souvaireneté d’Israel sur ses provinces et expulser les arabes de Palestine génocidaires et responsables du génocide de 6 millions de Juifs. Tant que le PM ne déclare pas la souveraineté d’Israel,il n’est pas étonnant que les antisémites ne reconnaisse pas le droit d’Israel. La lâcheté du PM est inexcusable.