Autriche – « Nous avons déjà assez de cas problématiques de ce genre chez nous », estime le ministre de l’Intérieur Herbert Kickl (FPÖ), qui considère qu’il est « inacceptable » de rapatrier les djihadistes de nationalité autrichienne actuellement emprisonnés en Syrien ou en Irak. Cela vaut aussi pour les femmes des djihadistes, déclare le ministre dans une interview.
Tous les gouvernements européens sont confrontés à ce problème après le démantèlement de l’Etat islamique en Syrie et en Irak : de nombreux combattants djihadistes, citoyens d’un pays européen, veulent retourner en Europe.
« 30 à 60 individus voudraient rentrer en Autriche », dit le ministre de l’Intérieur Kickl, selon les analyses de ses experts. Il dit : « Ils y sont allés volontairement, puis se sont battus pendant des mois pour une organisation terroriste, et veulent ensuite retourner dans un pays qu’ils veulent détruire ».
Le ministre est en faveur d’une ligne claire sur la question du retour des djihadistes : « La protection de notre propre population est la priorité. Il est donc inacceptable de reprendre ces bombes à retardement en Autriche (…) Nous avons déjà nous-mêmes un nombre suffisant de cas problématiques de ce type en Autriche ».
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« Qui, parmi les partisans de l’accueil des djihadistes, assumera la responsabilité si l’une de ces bombes à retardement explose ? »
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