Le secrétaire d’Etat américain a déclaré que l’administration Trump avait consulté ses alliés du Moyen-Orient au sujet de son plan.
Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, a déclaré que, immédiatement après les élections parlementaires israéliennes du 9 avril, le gouvernement Trump s’appuierait sur les bases déjà établies pour parvenir à un accord israélo-palestinien.
«Nous travaillons là-dessus depuis longtemps… Nous avons commencé à partager des éléments de cela dans la région. Ce ne sera pas un processus impulsé par les Etats-Unis », a déclaré Pompeo lors de son discours devant le Forum économique mondial tenu à Davos, en Suisse, mardi, lors d’une conférence vidéo par satellite.
«En fin de compte, les Israéliens et les Palestiniens devront parvenir à un accord. Mais nous pensons que les fondements que nous avons posés et le travail que nous ferons immédiatement après les élections israéliennes créeront des conditions propices à un dialogue constructif », a ajouté Pompeo.
Dans le passé, les responsables américains ont laissé entendre sur l’avenir du plan, mais ont refusé de s’engager sur un calendrier précis pour l’annonce des détails. Depuis la fin du mois de décembre, date à laquelle la Knesset a légiféré pour des élections anticipées, l’opinion qui a prévalu a été que le processus devrait attendre après le vote d’avril.
Même une fois les élections organisées, le processus de formation de la nouvelle coalition gouvernementale israélienne pourrait prendre encore plusieurs semaines, ce qui poserait la question de savoir si les États-Unis attendraient la mise en place du nouveau Cabinet.
La semaine dernière, le représentant spécial du président Donald Trump pour les négociations internationales, Jason Greenblatt, a rejeté un reportage de la télévision israélienne sur le plan de paix du président américain, le jugeant inexact et peu utile.
Greenblatt a tweeté qu’il «recommanderait vivement» que les gens n’écoutent que les déclarations officielles de son part, le président Donald Trump, le gendre du président et conseiller Jared Kushner, ou l’ambassadeur américain en Israël, David Friedman. Pompeo ne figurait pas sur la liste.
Dans un discours prononcé mardi, le secrétaire d’État américain a déclaré: «Il me semble que nous sommes à un moment où il existe des moyens de résoudre les principales différences et d’encourager… les Israéliens et les Palestiniens à s’unir pour résoudre leurs différends. et trouver une solution qui gêne le monde depuis très longtemps. «
Pompeo n’a pas assisté à la conférence de Davos en personne à cause de l’annulation du voyage en raison de la fermeture du gouvernement américain.
© Sandra Wildenstein pour Europe Israël News
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sur la roue de la fortune,aucun politique…