La réponse sécuritaire au terrorisme n’est pas suffisante pour Israël. Il est clair que le combat démographique est primordial pour les israéliens qui élèvent leurs enfants et qui vivent leur quotidien normalement mais en sachant que des violences meurtrières arabes peuvent survenir presque à n’importe quel moment. La bonne nouvelle est qu’Israël est sur le point de gagner la guerre démographique.
Plusieurs hôpitaux israéliens ont enregistré un nombre record d’accouchements le mois de juillet 2018. Les maternités de la plupart des hôpitaux du pays sont pleines, certaines mères étant orientées vers d’autres départements et d’autres accouchant dans les couloirs, a rapporté le Jerusalem Post.
Le centre médical Soroka à Beer Sheva a battu son record absolu de naissances avec 1 518 accouchements en juillet. Il s’agit d’une augmentation de près de 10 % par rapport aux 1 395 naissances enregistrées en juillet 2017.
Soroka a le plus grand nombre de naissances en Israël – environ 17 000 par an. Cela signifie que le mois de juillet a été supérieur de 7 % à la moyenne mensuelle de 1 415 naissances à l’hôpital. En juillet 2017, Soroka a effectué 1 510 naissances – un record pour le mois de juillet.
L’hôpital israélien comportant le deuxième plus grand nombre de naissances, l’hôpital d’Ichilov, a enregistré 1 014 naissances en juillet, soit près de 10 % de plus que la moyenne mensuelle de 916 naissances. Le mois dernier, Ichilov a ouvert une nouvelle maternité avec 51 chambres privées et un nouveau service de pédiatrie.
Les petits hôpitaux, y compris Ha’emek en Afula, ont également connu une augmentation notable. Alors que l’année dernière, Ha’Emek a eu 341 accouchements en juillet, cette année, le total pour le mois dernier s’élevait à 392 naissances.
La hausse est liée à l’augmentation des taux de fécondité et au fait qu’il y a un nombre beaucoup plus élevé de naissances pendant les mois d’été que pendant les mois d’hiver, selon le rapport.
Le mois d’août comporte habituellement le plus grand nombre de naissances de l’année – il y en a eu 16 540 en août 2016 à l’échelle nationale, comparativement à environ 14 000 en février.
Israël gagne la guerre démographique
Tout visiteur arrivant en Israël depuis un pays occidental est généralement frappé par le nombre de femmes enceintes, de poussettes, de bébés et d’enfants dans le pays.
Alors que la dénatalité frappe le monde occidental depuis les années 1970, avec par exemple un moyenne d’à peine 1,5 enfant par femme en âge de procréer en Europe, et tandis que la France s’enorgueillit d’atteindre les 2 enfants, la fécondité des femmes en Israel dépasse 3 enfants.
Israël est un cas unique, en fait le seul pays développé à dépasser le seuil de renouvellement des générations qui tourne aux alentours de 2,1 enfants par femme en âge de procréer.
Il est vrai que les Palestiniennes, sont reconnues pour être parmi les plus fécondes du monde arabe. De l’autre côté, l’indice synthétique de fécondité en Israël est évalué à environ cinq enfants par femme dans les implantations israéliennes en Judee-samarie mentionne Anaïs Simard-Gendron, qui a rédigé une thèse sur cette question au Département de démographie de l’Université de Montréal.
En effet, les femmes juives en Judée Samarie ont plus d’enfants que les Palestiniennes: cinq en moyenne, écrit la démographe dans un article paru dans le Yearbook of International Religious Demography de 2017.
Dans cette première étude démographique comparative des Israéliennes et des Palestiniennes, elle a constaté que les déterminants habituels de la fécondité ne s’appliquent pas ou s’appliquent très peu dans cette région du monde. Habituellement, dans une société riche et scolarisée, la fécondité baisse et se stabilise sous le seuil de renouvellement de la population (2,1 enfants par femme). Par exemple, le Québec a un taux de fécondité de 1,6 enfant par femme, l’Allemagne de 1,5. Or, le taux de fécondité chez les Juifs d’Israël (une société fortement scolarisée de 8,5 millions de personnes) est nettement plus haut et a même tendance à augmenter.
La chercheuse canadienne a découvert que les Juives qui vivent dans les villages israéliens en Judée «ont des comportements reproductifs plus près de ceux des Palestiniennes que des Juives d’Israël». Elles se marient plus tôt, en plus grand nombre et ont davantage d’enfants que leurs consœurs malgré le fait qu’elles sont souvent plus éduquées.
La doctorante, qui a travaillé sous la direction de Simona Bignami, professeure au Département de démographie, a rédigé un article pour tenter de voir si la religion et le nationalisme influencent la fécondité des Juives en Israël et dans ses colonies.
«Ce qui en ressort, c’est que oui, la religion est un déterminant majeur de la fécondité juive de manière générale. L’incidence du nationalisme, quant à elle, mesurée entre autres par l’exposition à la mixité religieuse, est aussi importante dans le maintien d’une forte fécondité mais dans une moindre mesure.»
En résumé, Anaïs Simard-Gendron note que Palestiniennes et Juives ont peut-être mis leur ventre au service de la nation, mais elles expriment d’abord et avant tout un attachement aux valeurs traditionnelles de leurs cultures respectives. «Dans un climat social et politique incertain, ce qui unit les gens, c’est encore et toujours la famille», lance-t-elle en guise de conclusion.
La forte natalité arabe israélienne et la crainte qu’à long terme ceux-ci finissent par devenir la majorité ont joué un role pour booster la natalité israélienne selon la sociologue et démographe Barbara Okun, de l’université hébraïque de Jérusalem.
Les bureaux, surtout ceux à forte proportion féminine, se remplissent des enfants des employés et se transforment en garderie géante. Difficile d’imaginer ça au Canada par exemple.
Cette forte natalité est l’arme secrète d’Israel. Alors que la démographie fut longtemps le point faible du pays c’est aujourd’hui son atout face à ses ennemis mais aussi à un monde occidental menacé par le spectre du dépeuplement et/ou du remplacement de population. Nous espérons que les Israéliennes continuent à autant d’enfants.
Reproduction autorisée avec la mention suivante:
© Souhail Ftouh pour Europe Israël
Mazel tov ❤
Il y a une croissance de 3%
Bravo
Cet article est trompeur pour plusieurs raisons:
Soroka est à Beer Sheva et l’essentiel des naissances est parmi les bédouins avec lesquels existent de nombreux conflits territoriaux; leur habitations construites illégalement ont littéralement détruit la partie nord du Néguev, aujourd’hui défigurée comme peut le constater n’importe quel conducteur qui traverse la région.
La plus forte natalité est parmi les ultras-religieux qui, rappelons-le, refusent de servir dans l’armée, ne travaillent pas (à part leurs femmes), ne soutiennent pas l’état d’Israel, ne manifestent aucune compassion ou respect pour les soldats tombés comme le montre leur indifférence lors du jour de l’indépendance ou leur mépris Yom Hazikaron.
La population ayant le plus fort taux de croissance dans la région de Tel-Aviv est celle des homosexuels et des travailleurs immigrés illégaux.
Enfin, rappelons que les ressources naturelles du pays sont insuffisantes et les réseaux saturés: même les stations de dessalement de l’eau de mer ne suffisent plus. Les infrastructures sont incapables de suivre la croissance de la densité de population: Les routes sont encombrées en permanence, le réseau ferroviaire est bondé, les logements sont hors de prix. Parmi les nouveau-nés dont on se réjouit de l’arrivée, quasiment aucun ne pourra s’acheter un logement, se déplacer dans des conditions acceptables ou visiter un milieu naturel dans la région où il se trouvera.
Un pays surpeuplé, dominé par des groupes de populations ouvertement et activement hostiles à un pays juif et sioniste, c’est cela pour le moment l’avenir d’Israel.
Espérons que les choses changent. Rapidement.
David tu as raison , les Hasidims refusent de faire leurs services militaire
C’est la seule réponse possible à la démographie arabe pour la survie de l’État juif.