Alors que des CRS étaient en train de le contrôler, un homme de 22 ans a percuté un des policiers avec son véhicule. Un policier a fait feu et le conducteur est décédé à l'hôpital. Des violences ont aussitôt éclaté dans trois quartiers nantais.
Dans la soirée du 3 juillet, lors d’un contrôle à Nantes vers 20h30, un jeune homme de 22 ans a été touché par la balle d’un policier au niveau de la carotide avant de décéder à l’hôpital de cette blessure. Des violences urbaines ont éclaté dans trois quartiers sensibles de la ville.
???[FLASH] RÉVOLTES URBAINES EN COURS.
Un contrôle de police aurait mal tourné, dans le quartier du #Breil, à #Nantes. Selon Ouest-France, plusieurs détonations ont été entendues. Un jeune est mort suite à un coup de feu tiré par un policier. pic.twitter.com/jXkcp4Nsz8
— [ Lies Breaker ] (@Lies_Breaker) 3 juillet 2018
Initialement, le contrôle a été «diligenté par un équipage de CRS suite à des infractions commises par un véhicule», a déclaré Jean-Christophe Bertrand, directeur départemental de la Sécurité publique (DDSP). Ce dernier a également fait savoir que l’identité de l’automobiliste n’étant «pas claire, les CRS ont reçu pour ordre de ramener le conducteur» au commissariat.
Le DDSP de #Nantes confirme le décès d'un jeune conducteur de 22 ans après le refus d'un contrôle de police et les scènes d'émeutes depuis dans le quartier du Breil @TF1LeJT@LCIpic.twitter.com/3sOWi9Kgjv
— Laurent Giraudineau (@Girogirau) 3 juillet 2018
Mais «le conducteur, faisant mine de sortir de son véhicule, a percuté un fonctionnaire de police» qui a été légèrement blessé aux genoux, a déclaré le DDSP, qui précise : «Un de ses collègues a fait feu et a touché le jeune homme qui est malheureusement décédé.»
Révoltes urbaines dans le quartier de #Breil à #Nantes suite à l’annonce du décès d’un jeune qui aurait été abattu par la police par balles sans « sommation » à la suite d’un contrôle d’identité. Le quartier sous tension est entièrement bouclé. pic.twitter.com/9JctFyJPPf
— Taha Bouhafs? (@T_Bouhafs) 3 juillet 2018
Le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès, a précisé auprès de l’AFP : «Le SRPJ de Nantes et l’Inspection générale de la police nationale sont saisis de l’enquête afin de préciser la commission des faits et déterminer dans quelles circonstances le policier a été amené à faire usage de son arme.»
L’info du décès du jeune conducteur du #Breil vient de tomber. L’ambiance se tend sensiblement, les insultes fusent à destination des policiers. #Nantespic.twitter.com/Nrn0IP1QNU
— Marion Lopez (@MarionLpz) 3 juillet 2018
Mais dans le quartier du Breil à Nantes, les violences urbaines ont commencé aussitôt après le tir du policier de la Compagnie républicaine de sécurité. Jean-Christophe Bertrand a notamment fait état de «prises à partie» et de «jets de cocktails Molotov». Des voitures ont été incendiées, ainsi qu’une centre paramédical situé dans un centre commercial. Selon les propos du DDSP, les violences n’ont pas tardé à se répercuter dans les quartiers de Malakoff et des Dervallières.
Retweeted Revolución Real Ya (@RRYrevolucion):
Francia: Los disturbios se extienden en diferentes barrios de #Nantes. Un joven de 22 años ha muerto de un disparo en el cuello tras un control policial. #Breilpic.twitter.com/mCzYb7f5ho
— Lilith (@EstoVaAsiPrimo) July 4, 2018
Un témoin sur place a décrit à l’AFP avoir «entendu des détonations», puis : «Je voyais que ça brûlait de partout, ça courait de partout. Il y avait le feu à des poubelles, à des voitures. Ils étaient en train de tout casser. Ça a duré super longtemps.»
Les forces de l’ordre progressent dans le quartier du #Breil. Des tirs de grenades lacrymogènes arrivent entre les immeubles. La tension est au maximum. Les jeunes s’organisent. « Ils vont nous cramer le quartier », dit une dame. pic.twitter.com/tboOFmKxhZ
— Marion Lopez (@MarionLpz) 3 juillet 2018
C’est seulement plusieurs heures plus tard, aux alentours de minuit que le calme serait revenu, mais les pompiers continuaient à lutter contre les flammes à trois heures du matin dans le quartier des Dervallières, où la mairie annexe et la Maison de la justice ont été touchées.
Unruhen in Nantes nach Tötung eines Mannes durch Polizei https://t.co/0GNgtaVCFE#Chronikpic.twitter.com/PhRKFIsZEW
— Südtirol News (@SuedtirolNews) 4 juillet 2018
L’AFP précise que, de source policière, aucune arrestation n’a eu lieu. Près de 200 policiers ont été mobilisés et le calme n’est vraiment revenu qu’aux petites heures du matin, le 4 juillet dans les trois quartiers touchés. Selon une source proche du dossier, au cours de la semaine du 25 juin, le quartier Breil avait déjà été placé en dispositif de sécurité renforcé après la découverte d’un blessé par balle avec suspicion de l’usage d’une arme de guerre.
Elle est pas belle la France avec toutes ces chances prétes à en faire un champ de ruines .
Quel putain de pays !
Dans les médias et même ici, on met entre guillemets des faits comme :
– 1 « le conducteur, faisant mine de sortir de son véhicule, a percuté un fonctionnaire de police, qui a été légèrement blessé aux genoux ». Déjà, il n’a pas fait mine mais l’a fait volontairement ; de plus quand on est percuté par une voiture, on n’est jamais blessé légèrement, cet officier de l’ordre finira par avoir des séquelles. J’aurais aimé que ce DDSP soit à la place du blessé, je ne pense pas qu’il aurait dit que ce n’est pas grave, c’est superficiel.
– 2 « le DDSP précise un de ses collègues a fait feu et a touché le jeune homme qui est malheureusement décédé ». Malheureusement, quel adjectif ! Il est mort et c’est tant mieux. Que cet enculé de DDSP n’oublie pas qu’il a voulu écraser un de ses subalternes. Jeune homme, c’est plutôt le mot racaille qu’il aurait dû dire.
Oser interpeller un occupant nazislamiste quel toupet .
Ce flic mérite de mourir .
Voila ce qui se déroule partout en France à cause de hollande le gras et de micron le pétain vendu à l’envahisseur .
Quand va-t’on prendre les armes , bon sang .
Cette merde muzz est crevée et c’est tant mieux .
1 de moins c’est mieux que rien .
Si je faisais partie des forces de l’ordre, je ne ferai plus rien.
Le strict minimum, des papiers – pas plus – ; s’il fallait sortir de la caserne, ce serait pour faire un tour, une ronde en fermant les yeux ; si on est appelé pour une intervention, on irait pour être sur place 3 heures plus tard, le temps que la situation se soit éclaircie toute seule.
Patience, il faut juste attendre que cela pète de partout, pour qu’enfin l’ordre soit donné de reprendre ces lieux de non-droit.
Pourquoi risquer sa vie ou mettre son avenir en jeu et celui de sa famille quand on utilise à bon escient son arme pour se défendre et qu’après il faille se disculper envers ses chefs, ministre, juges, médias ?
Un représentant de l’ordre est une personne assermentée ; autrement dit, il a prêté serment comme les notaires, huissiers, etc. Sa parole fait foi, alors
– Pourquoi la remettre en cause à chaque fois qu’une racaille dit le contraire ?
– Pourquoi accepter les dires d’une racaille et refuser les faits d’un policier ?
Parce que nous sommes dans un gouvernement de gauche, de couilles molles, de juges dont leur syndicat est de gauche, où l’homme a tous les droits mais aucun devoir.
Phénomène contradictoire : les gouvernants n’aiment pas leur police ; en revanche, ils ne sortiraient pas sans elle !
Et les pompiers, pourquoi s’emmerdent-ils au risque d’être pris à partie ?
Ce ne sont pas des incendies accidentels, mais volontaires.
– Qu’ils laissent brûler, cela fera peut-être changer d’avis les riverains ;
– Qu’ils leur donnent des seaux et que ce quartier se démerde avec.
La police devrait-elle se laisser écraser sans réagir immédiatement?
Car celui qui conduit une voiture est armé, et il écrase autrui sans sommation!
En Israël, la population est armée et tire sans sommation sur les écraseurs!
Les imams nous ont déclaré la guerre « sainte »: faudrait-il les expulser tous?
Qui a dit que les mahométans devaient foutre le feu partout? les imams!
Le défunt : un « jeune homme » bien connu des forces de police et qui aurait du être en prison depuis un an déjà.
Ça recentre les débats.
Après, s’il y a des enc.. pour glorifier ce délinquant (je ne parle pas de Béatrice Dalle), il faut les traiter non pas au karcher, mais au napalm.