Aucun signe de compassion avec les kurdes tués injustement à Afrin.
Les dirigeants russes cherchent visiblement à blanchir les actes criminels commis par les agresseurs turcs ayant attaqué les Kurdes à Afrin et qui sont impliqués dans le massacre quotidien de dizaines de civils au nord de la Syrie, depuis le 20 janvier.
Le ministre russe des Affaires étrangères a rejeté une fois de plus les prises de position américaines à l’égard ds Kurdes syriens et évoqué l’exigence de préserver l’intégrité territoriale de la Syrie. Selon l’agence de presse Interfax, Sergueï Lavrov a affirmé, ce mardi 20 février, que l’approche des États-Unis à l’égard des Kurdes en Syrie ressemblait à des actes de provocation sur le plan international (c’est-à-dire que les agressions des turcs au nord de la Syrie ne sont des provocations !).
Lavrov a parlé superficiellement de la situation à Afrin et de l’opération militaire turque dans cette région du Nord syrien sans condamner Ankara.
« La Russie tient à dire que tous les problèmes doivent être réglés sur la base du principe de l’intégrité territoriale de la Syrie », a précisé le ministre.
Précédemment, lors de la session plénière du Club Valdaï, le chef de la diplomatie russe avait dénoncé la position « dangereuse » américaine concernant les opérations militaires contre les Kurdes à Afrin. (c’est-à-dire que les États Unis sont les responsables !).
« Comme nous l’avons indiqué à plusieurs reprises, la Turquie a conçu son opération dans le cadre de sa doctrine défensive, afin de prévenir toute attaque contre le territoire turc », a ajouté le ministre russe des Affaires étrangères.
Dans un communiqué, le Kremlin a annoncé que les ministres des Affaires étrangères russe, turc et iranien devraient se réunir d’ici deux semaines à Astana, capitale du Kazakhstan, pour discuter de la situation en Syrie. Il s’agira d’une réunion en préparation à une future rencontre, à Istanbul, entre les présidents des trois pays.
Les dirigeants russes démontrent donc sans gêne leur soutien indéfectible à Ankara. Ils refusent de dénoncer l’irrévérence du régime turc, en ce qui concerne, notamment, les droits élémentaires des kurdes de vivre en paix. Un épisode complet de souffrances répétées.
Au lieu de demander une fin de l’immunité de ceux qui violent les lois internationales à Afrin, Moscow préfère être e complice des crimes et des agressions perpétrés par la Turquie contre la nation Kurde. Pourtant il était impératif et urgent de se servir de tous les moyens politiques, juridiques et diplomatiques notamment au sein d’instances internationales où il fallait clairement poursuivre et condamner la Turquie pour ses violations massives des droits de l’homme.
Les russes sont présentement des partenaires dans les crimes turcs, car en paralysant les Nations unies, assurent une sorte d’impunité au régime d’Ankara, pourtant reconnu maintes fois coupable de crimes contre l’humanité sur le peuple kurdes par diverses instances des droits de l’homme.
L’armée turque poursuit son agression barbare et illégale au regard du droit international, et les russes l’encouragent pour faire disparaître la cause Kurde.
La Russie porte une responsabilité dans les massacres perpétrés par l’Etat turc fasciste au moins 236 civils, dont 51 enfants, qui ont été tués dans les bombardements turcs.
« Nous demandons à la Russie en particulier de cesser son soutien à l’Etat turc terroriste », ont écrit dans un communiqué les autorités locales de l’enclave syrienne. Moscou « porte une responsabilité dans les massacres perpétrés par l’Etat turc fasciste », ont-elles ajouté.
La Russie, qui intervient depuis 2015 dans le conflit syrien en soutien au régime de Bachar al-Assad, comptait des troupes dans la région d’Afrine mais les a retirées au moment du déclenchement de l’offensive. Les Unités de protection du peuple YPG et les autorités locales ont indiqué qu’elles considéraient ce retrait comme une approbation tacite de l’opération turque.
Dans leur communiqué, les responsables kurdes appellent aussi les Etats-Unis, l’Union européenne, l’ONU et la coalition internationale anti-jihadistes à « intervenir immédiatement ».
Plusieurs partis kurdes, dont le Parti de l’union démocratique (PYD) – la branche politique des YPG – ont signé conjointement un autre communiqué, appelant la Russie et les Etats-Unis à mettre fin à l’offensive turque.
Recep Tayyip Erdoğan qui est très confiant que les russes ne mettront pas fin à leurs soutiens complices aux crimes et aux agressions contre les kurdes, se sent fort de l’appuie de Vladimir Poutine. Néanmoins cela ne peut pas briser la volonté des combattent Kurdes et échouera dans ses tentatives visant à mettre ce peuple devant le fait accompli.
Les agresseurs turcs qui sont aveuglés par la perspective d’une victoire rapide ont déjà accumulé des échecs cuisants de la part des factions kurdes qui défendent son territoire par les moyens les plus élémentaires. Ankara va imposer un blocus total sur Afrin dans les prochains jours.
La guerre à Afrin s’enlise pour une multitude de dysfonctionnement liée à l’action militaire de la Turquie. L’armée d ’Erdoğan n’a plus rien à dire dans le cadre d’une guerre qu’elle a déjà perdue : 32 jours après le début de la guerre, les kurdes contrôlent Afrin en dépit de lourds bombardements quotidiens. Pire, les forces Kurdes se sont dotés d’un pouvoir capable de toucher le sol turc. Au sol, les forces kurdes combattent férocement Ankara dans les villages à l’Est de Afrin.
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© Souhail Ftouh pour Europe Israël
y a t il un bds pro kurde dans les universities francaises ? les kurdes souffrent !
Les turcs sont muzzs ils ont les droits
Et ces muzzs sont soutenu par les islamos nazis
Berk
Vive les USA qui sont les allies des kurdes