Doha a annoncé lors de la visite d’Emmanuel Macron l’achat de 12 Rafale supplémentaires, en plus des 24 commandés en 2015, et un accord pour 490 blindés VBCI de Nexter. Avec ces méga-contrats, le Qatar devance désormais largement l’Arabie Saoudite en achats d’armement français.
C’est ce qu’on appelle un joli cadeau de bienvenue. En ouverture de la visite d’Emmanuel Macron au Qatar, Doha a annoncé jeudi 7 septembre une impressionnante flopée d’accords commerciaux, dont un contrat pour le métro de Doha, l’achat de 50 A321 à Airbus, mais aussi deux contrats d’armement majeurs. L’émirat a ainsi confirmé l’achat de 12 Rafale supplémentaires, en plus des 24 commandés en mai 2015, ce qui porte la commande ferme totale à 36 appareils. S’y ajoute une option de 36 Rafale supplémentaires, selon l’Elysée. Doha a également signé un engagement d’achat pour 490 blindés de type VBCI, conçus par le français Nexter, un chiffre bien supérieur aux 300 engins attendus. Le contrat est estimé à plus de 2 milliards d’euros.
Quelles leçons tirer de ces méga-contrats, estimés à 11 milliards d’euros (contrats fermes et lettres d’intention incluses) ? Côté Dassault Aviation, on peut se réjouir de cette nouvelle marque de confiance qatarie. Les 12 Rafale supplémentaires portent le nombre de commandes export à 96 exemplaires (36 au Qatar, 36 en Inde, 24 en Egypte), soit à peu près la moitié des commandes effectuées par la France (180 avions). Elles permettent aussi d’être en position de force face à la concurrence. Dans sa quête de soutiens diplomatiques dans le cadre de sa guerre froide avec l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis, le Qatar a aussi annoncé des commandes de 36 F-15 américains et de 24 Eurofighter Typhoon européens. Mais seule la commande de Rafale est un contrat ferme, et beaucoup d’observateurs doutent que Doha puisse confirmer l’achat de trois types de chasseurs différents. « Si un accord saute, je miserai bien sur le Typhoon », estime un observateur.
Le Qatar devance l’Arabie Saoudite en commandes d’armes français
Pour Nexter, le contrat n’est pas encore ferme, mais l’engagement pour 490 VBCI est une avancée majeure. Si l’accord se confirme, le Qatar serait le premier client export de ce blindé à huit roues de 28 tonnes, capable d’embarquer neuf soldats, et déployé par l’armée de terre en Afghanistan et au Mali. Celui-ci bataille sur un segment de marché très concurrentiel, et avait connu des échecs au Canada ou au Danemark. Une commande ferme apporterait de la visibilité à l’usine d’assemblage de Roanne (Loire).
Mais le principal enseignement de ces contrats est ailleurs : ils confirment une nouvelle fois le nouvel équilibre des pays du Golfe dans les ventes d’armement françaises. L’Arabie Saoudite, longtemps premier client de la France dans la région, est désormais devancée par le Qatar, aux moyens financiers pourtant bien plus modestes. Sur les cinq dernières années (2012-2016), Doha devance même pour la première fois Riyad, avec 7,4 milliards de commandes, contre 7,2 milliards. Les accords annoncé le 7 décembre vont encore creuser cet écart.
Fin des partenariats exclusifs
Deux raisons expliquent cette évolution majeure. Un, la France, malgré un soutien diplomatique marqué à Riyad sous le quinquennat Hollande, est en train de perdre pied en Arabie Saoudite, sous le double effet de l’offensive Trump et de l’arrivée de la nouvelle concurrence chinoise, turque ou russe. « Il y a un vrai risque de de marginalisation », reconnaît un industriel. Deux, Paris a su surfer sur la volonté du Qatar de soigner ses alliés, quitte à sortir le carnet de chèques, alors qu’il est mis au ban par ses puissants voisins sunnites du Golfe (Arabie Saoudite, Abu Dhabi).
Ce choix symbolise bien la nouvelle doxa diplomatique d’Emmanuel Macron et Jean-Yves le Drian dans le Golfe. Nicolas Sarkozy avait fait le pari d’un flirt avancé avec le Qatar, s’attirant le courroux de Riyad. François Hollande avait érigé l’Arabie saoudite en partenaire majeur, au prix d’un alignement diplomatique très critiqué. Emmanuel Macron semble vouloir rompre avec l’ère de ces partenariats privilégiés, voire exclusifs. « La doctrine Macron consiste à dialoguer avec toutes les parties, pour s’imposer en médiateur crédible au Moyen-Orient, juge François-Aïssa Touazi, fondateur du think-tank CapMena et ancien conseiller Moyen-Orient au Quai d’Orsay. C’est l’approche la plus pertinente ». Y compris, semble-t-il, en matière commerciale.
Quel bon VRP !!!!!!!!!!
VENDRE À DES DJIHADISTES?
Je ne sais pas si c’est de la bonne publicité pour ces avions s’ils se retrouvent un jour face aux pilotes israéliens.
Comment se saborder ! C’est du suicide assisté… la France ne voit que le profit immédiat : à pleurer à défaut de pouvoir en rire !
C’est à dire qu a part les pays arabes personne ne veut les avions d Airbus
Le plus grave ce n est pas les avions car au niveau des normes qualité par rapport Boeing ?
Macaron à vendu à doha la sncf et la ratp
macaron ne fera pas 2 mandat et peut être qu’il ne le finira pas?
Le Qatar est chez lui en France .
» tu me donnes çà , je te donne çà » .
La seule victime dans toutes ces magouilles ? le Peuple de France .
Et les riches deviennent plus riches quand les pauvres deviennent plus pauvres .
Ils n’arrêtent pas de vendre pour des milliards et les queues ne cessent d’augmenter aux restos du coeur .
Où passe tout ce fric qui entre dans les caisses de l’état ?
Pourquoi les immigrés bénéficient ils de plus d’avantages que le simple citoyen qui a travaillé et cotisé toute sa vie ?
Ils nous prennent pour des truffes .
Les politiques ne servent à rien , pour eux ce n’est qu’un job bien rénuméré et sont assurés d’une retraite confortable .
Le reste ils n’ont rien à cirer .
Je suis pour l’armée ou le retour des Bourbon .
Qui serait le Roi légitime de France ?
» le Roi légitime de France est depuis 1989 le prince Louis de Bourbon, né en 1974, duc d’Anjou avec pour nom de règne celui de Louis XX. Il est le descendant de père en fils de Louis XIV, Henri IV, Saint-Louis et Hugues-Capet » .
Franchement je préfère un capétien et de loin que toutes ces racailles .
L’idéal serait un Bonaparte mais ne rêvons pas .
Et Stéphane Bern serait le fou du Roi .
Il l’aurait mérité depuis le temps qu’il courtise toutes les Cours d’Europe et de Navarre .
Que les français se préparent à payer cette nouvelle ardoise et dont les voyous au gouvernement se partageront les rétrocommissions, comme ça a toujours été le cas en France, pays rongé par les corruptions !
C’est pour ça que la France à demandé la réunion de l’ONU contre la décision de Trump !
http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/239047
Le Qatar avait déja entrainé Sarkozy lors de l’intervention en Libye et ce dernier s’est fait banané .
En effet le seul but du Qatar fut d’installer la racaille islamiste .
On a vu les résultats catastrophiques .
Oui le Qatar influence la politique étrangére de notre pays , nous sommes victimes de ces rapports contre natures .