Trois adolescents des Hauts d’Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) ont été verbalisés pour avoir ouvert des bouches d’incendie et gaspillés l’eau.
«Où voulez-vous que je trouve tout cet argent ?», lâche cette mère, désemparée. L’amende de 9 000 euros infligée fin août par la mairie d’Asnières à trois adolescents du quartier des Mourinoux, n’est toujours pas soldée. Ces trois jeunes avaient forcé des bouches à incendie pour s’arroser d’eau fraîche lors des épisodes caniculaires de mai et juin derniers. Et malgré la lettre de relance qu’ils ont reçue récemment, ils ne sont pas prêts à payer. «Parce qu’on n’a pas les moyens», prévient Hassan*, 16 ans, l’un des contrevenants, casquette sur la tête. «Même si je pouvais, je ne la paierai pas !», renchérit Abdel*, 16 ans lui aussi, deuxième des trois adolescents épinglés.
Leurs familles, qui se disent «perdues», sont aux abois. «Mon mari touche une toute petite retraite, moi je suis au chômage… Nous n’avons pas cet argent, souffle cette mère. Neuf mille euros, c’est beaucoup trop pour un mineur ! Le maire nous enfonce.»
«L’eau ainsi gaspillée a un coût»
« Il faudrait 32 ans à mes parents pour payer… » (déclaration d’une totale mauvaise foi, impliquant un remboursement à la hauteur de 24 euros par mois), calcule Hassan, élève de 1re. « L’eau ainsi gaspillée a un coût. C’est aux auteurs de ces actes d’en assumer les conséquences, y compris financières, rétorque fermement le maire (LR) Manuel Aeschlimann. Ce n’est pas au contribuable asniérois de payer à leur place. »
Le maire s’appuie sur un arrêté pris le 3 juillet 2015. La somme de 9 000 € correspond au « gaspillage moyen » dû à la « manipulation frauduleuse des bornes à incendie » soit 2 000 m3 d’eau, est-il écrit dans l’arrêté. Un montant « incroyable » pour les deux adolescents. Qui ne comprennent pas. « Ouvrir des bouches, ça se fait dans tous les quartiers quand il fait chaud, justifie Abdel. Dans beaucoup de villes, il n’y a pas d’amende… Nous, on ne nous aime pas ! »
« Maintenant, on est prévenu »
Selon les deux lycéens, ils étaient des dizaines de jeunes à « s’amuser ». Eux, nient les avoir ouvertes. « Je ne sais pas comment faire, assure Hassan. Je ne me suis jamais fait arrêter pour ça ! Nous avons été choisis au hasard. » « Ils ont été identifiés par voie de vidéoprotection alors qu’ils commettaient des actes de vandalisme, assure au contraire Manuel Aeschlimann. Ils ont mis en danger l’intégrité d’autrui, avec notamment des risques d’électrocution et d’incendies dans les caves par court-circuit. »
Des risques qu’ils ne « connaissaient pas » quand ils ont voulu se rafraîchir pour « tuer l’ennui », arguent les adolescents. « Avant, il y avait des barbecues, des sorties à la mer ou au Parc Astérix, égraine Hassan. Ça nous empêchait de faire des bêtises. » « On se sent abandonnés », enfonce Abdel. Manuel Aeschlimann balaie l’argument : « Tous les ans, ce sont plus de 4 200 jeunes des Hauts d’Asnières qui participent aux activités de la Mairie. Tous ceux qui veulent en avoir une ou plusieurs le peuvent. Cela montre à quel point ces quelques jeunes sont déconnectés de la réalité. » Pour autant, l’un et l’autre affirment avoir « retenu la leçon ». « Je vais me calmer, promet le premier. Maintenant, on est prévenu. »
Source: leparisien
2’000 m3, c’est le volume d’eau d’une piscine olympique… On est loin du simple « rafraichissement » estival ponctuel…
oui mais bon il vont pas payé ses encore les gens national qui vont payé pour des enfant d’immigré jai vécu 10 ans dans un quartier je sais totalement discerné la logique de la véhémence il veulent la perte de notre occident parce que il se disent ses pas notre pays alors on respecte rien mais il oublie que ses leur terre a eux aussi malheureusement
ils en ont parlé ce matin aux « grandes gueules » ce que je ne comprends pas c’est où était la police municipale pour arrêter ce gachis….car pour mettre des pv ils sont plus zélés