L’Algérie vient d’interdire aux Africains de prendre les transports en bus et taxi, une nouvelle expression du comportement raciste de l’Etat envers les subsahariens.
En Algérie, on s’achemine peut-être vers une « solution finale » contre les migrants africains, puisqu’on va de déclarations scabreuses en actes racistes du gouvernement, sans que les diplomates africains ne lèvent le moindre petit doigt. A ce rythme, il ne serait pas étonnant que, dans quelques mois, les migrants d’origine subsaharienne fassent l’objet d’actes criminels coordonnés soit de la part du gouvernement, soit de la population, comme cela a été d’ailleurs le cas dans le passé.
L’#Algérie poursuit sa « chosification » des Africains et leur interdit les bus et les taxishttps://t.co/rhHdtQjcYu pic.twitter.com/QbEEpvdVjh
— Le360 (@Le360fr) 29 septembre 2017
En tout cas la dernière décision prise par le ministre des Transports du gouvernement d’Ahmed Ouyahia tend à accréditer cette thèse. Ce n’est pas étonnant, puisque le ministre algérien n’a jamais caché son racisme anti-africain, lui qui déclarait, alors qu’il était chef de cabinet de la Présidence, que « les Africains sont source de crimes, de drogues et de plusieurs maladies ».
Cette décision du ministère des Travaux publics et des transports interdit aux propriétaires de taxis et de bus d’embarquer dans leurs véhicules des Subsahariens, « sous peine d’exposer les contrevenants au retrait définitif de la licence d’exploitation », écrit un site de propagande. Il s’agit d’une mesure dont l’unique but est de rendre la vie difficile aux africains vivants dans le pays en vue de les dissuader d’y résider.
De toutes les manières, le gouvernement d’Ouyahia n’a pas attendu d’officialiser cette interdiction pour agir. Depuis quelques jours, l’Armée nationale du peuple mène une véritable traque contre les Subsahariens au sud du pays et en provenance du Mali et du Niger. Plusieurs d’entre eux sont ensuite expulsés vers leur pays d’origine.
Au-delà de la démarche raciale et des actes que ne cesse de poser le gouvernement algérien, il y a lieu de noter la stigmatisation des migrants. Le vocable officiel utilisé donne froid dans le dos et ne manquera pas d’agir sur la perception qu’a l’Algérien moyen du Subsaharien. Après qu’on les ait associés à plusieurs reprises au « sida », aux « maladies », à la « drogue » et au « crime » et qu’un Premier ministre ait affirmé qu’on les « recensera et les vaccinera« , quel regret aura l’Algérien à commettre l’irréparable contre ces personnes « chosifiées »?
C’est déjà arrivé en Ouargla où 18 Subsahariens détenus dans un camp de concentration ont été brûlés vifs. Cela a également été le cas à Béchar en mars 2016 où des centaines d’Algériens se sont rués à coup de pierres contre de pauvres migrants. Le prochain incident pourrait avoir un bilan beaucoup plus lourd. Que les Africains se le tiennent pour dit!
Source: africa24.com
Qu’en pensent Mélanchon et toute la clique gauchiste , cocos y compris ?
Toujours prêts à critiquer Israêl l’un des pays les plus démocratiques du monde .
je suis content ; de cette censure . comme sa ils pouvoir venir dans notre belle fronce et peut etre dans quelques années ;; siégeais au parlement ;allons enfants de la patrie le jour de gloire est arrivais ??????
Ils sont tout aussi racistes avec la race blanche et n’ont eu de cesse de le démontrer dès l’hégire.
Racistes, hégémonistes, falsificateurs historiques et envahisseurs, …. Ils ont tout pour plaire ces Algériens.
Avant l’arrivée de la France qui a délivré les populations autochtones, …. Ils étaient passé maître en esclavagisme. Ce n’est par pour rien que ces régions d’Afrique du Nord étaient appelées « Les Barbaresques »