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L’enrôlement des filles issues du courant nationaliste-religieux dans l’armée est actuellement au cœur d’un vif débat au Parlement israélien (Knesset), des responsables du ministère de l’Education ayant décidé de prendre des mesures pour favoriser leur dispense, rapporte dimanche le site d’information Ynet.
Selon le site, le Comité des Affaires étrangères et de la Défense du Parlement israélien (Knesset) a consacré une réunion sur la question cette semaine, après les révélations du journal Yedioth Ahronoth selon lesquelles, certains juges de tribunaux rabbiniques compteraient se rendre dans les lycées religieux durant la prochaines année scolaire afin de recueillir les déclarations de religiosité des élèves filles, un document qui leur permettraient d’être dispensées de leurs obligations militaires.
Le chef de l’administration pour le service national civique, Sar-Shalom Jarbi, a lancé cette initiative après avoir observé une recrudescence du nombre de filles religieuses ayant choisi de s’enrôler.

femmes dans tsahal
Selon lui, cette mesure est destinée à faciliter les démarches des filles issues du courant nationaliste-religieux, qui, jusqu’à présent, devaient se rendre en personne au tribunal rabbinique pour faire leur déclaration, a indiqué Ynet.
L’initiative a toutefois été fortement critiquée, ses détracteurs désapprouvant le fait que les filles devront dorénavant faire leur déclaration de religiosité sous l’œil d’enseignants et d’éducateurs qui cherchent à les empêcher de faire leur service militaire.
« Notre éducation est basée sur la Halacha (loi juive). Le Rabbinat en chef a interdit l’enrôlement des filles au sein de Tsahal », a affirmé le superviseur des écoles secondaires religieuses, Ram Zehavi, pour justifier la mesure, lors de la réunion du Comité des Affaires étrangères et de la Défense.
Tollé
L’argument a provoqué un tollé chez les participants de la réunion. Le député Micket Levy (Yesh Atid – centre) s’est ainsi ému : « Comment l’éducation religieuse peut-elle être contre l’enrôlement dans l’armée ? ».
La députée Michal Rozin (Meretz – gauche) a renchéri : « Vous êtes en fait en train de dire que votre système éducatif appelle (les filles) à ne pas s’enrôler dans Tsahal ».
Trois autres députés religieux se sont également insurgés contre les propos du représentant du ministère de l’Education.

Session de la Knesset, le 24 juin 2015 à Jérusalem
« Vous sabotez l’avenir des filles religieuses », a lancé la députée Aliza Lavie (Yesh Atid), rejointe par Rachel Azarion (Koulanou – centre droit) : « Leur enthousiasme est bon pour l’armée, bon pour l’État et bon pour ces filles elles-mêmes, qui veulent cela ».
Enfin, Elazar Stern (Yesh Atid) a condamné la mesure envisagée par Zehavi, lui demandant de revenir sur ses propos.
Face à ces remontrances, Ram Zehavi a répliqué : »L’éducation d’Etat religieuse enseigne à respecter les commandements et à vivre selon la Halacha. Nous enseignons la décision de Halacha qui détermine que l’enrôlement des filles dans l’armée est contre la loi juive. D’autre part, nous respectons également le choix personnel de celles qui veulent s’enrôler ».
Un représentant du ministère de la Justice a précisé, lors de la réunion, que les juges des tribunaux rabbiniques ne seront pas autorisés à entrer dans les établissements scolaires.
Devant la controverse, le chef de l’administration pour le service national civique a déclaré qu’il envisageait la possibilité de tenir des réunions entre les juges rabbiniques et les étudiantes dans des infrastructures municipales à la place.
Avec c est Rabin et leur Haleakala ca vas finir en sang leur slogans est toujours le même De c est improductifs armons nous et aller vous battre pendant que eux passent leurs temps à mendier