Des zones de désescalades sont mises en place pour réduire les zones de guerre et sécuriser la population. Qui des Russes ou des Américains gérera la zone à la frontière d’Israel?
Un émissaire américain est arrivé en Israël il y a deux semaines pour s’entretenir avec de hauts responsables israéliens sur l’établissement de zones de désescalade en Syrie du sud , près des frontières israéliennes et jordaniennes pour mettre fin à la guerre civile en Syrie.
Israël a déclarer à Washington qu’il s’opposait à l’idée de voir les forces russes contrôler ce qui se passe dans ces zones et pour cause, les russes sont les premiers fournisseurs d’armes de l’Iran, du Hezbollah et d’autres milices chiites positionnées autour des frontières israéliennes et jordaniennes.
D’un autre coté, Israel souhaite rester en dehors de la guerre civile en Syrie et ne veut pas un rôle actif dans les services de police près de sa frontière.
L’objectif mené par Washington auprès de la diplomatie Russe et Jordanienne est de mettre fin à la guerre civile par un cessez-le-feu.
L’une des principales préoccupations d’Israël est de savoir comment le cessez-le-feu serait appliqué dans les zones près des frontières israéliennes et jordaniennes et qui serait chargé de la faire respecter.
Trump rencontrera le président russe Vladimir Poutine à Hambourg vendredi. Jeudi, avant cette réunion, le secrétaire d’Etat Rex Tillerson a publié une déclaration indiquant que l’Amérique pourrait envisager l’envoi de troupes au sol dans les zones de désescalade.
« Les Etats-Unis sont prêts à étudier la possibilité d’établir avec la Russie des mécanismes communs pour assurer la stabilité des zones de désescalades en maîtrisant le trafic aérien, en encadrant les zones de cessez-le-feu et en améliorant la coordination humanitaire » , a-t-il dit.
Axel Rehouv pour europe-israel.org
Source: haaretz