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La loi a été approuvée en lecture préliminaire à la Knesset : la députée Sharren Heskel a présenté une loi permettant aux médecins qualifiés venant s’installer en Israël d’exercer leur métier sans passer d’examens ni de spécialités supplémentaires et ce, pour la première fois.
Interviewée par Europe Israël, Mme la députée Sharren Heskel déclarait « Monter en Israël est loin d’être chose facile, les nouveaux immigrants (olim) doivent surmonter de nombreux obstacles tels que l’apprentissage d’une langue nouvelle, trouver un logement, permettre une intégration facile à leurs enfants au sein de leurs écoles, trouver du travail etc…«
« De nombreux nouveaux immigrants sont arrivés en Israël après avoir effectué leurs études de médecine dans des universités réputées mondialement, même après avoir passé sept ans difficiles et éprouvantes pour se spécialiser dans des hôpitaux reconnus mondialement. Ces olim, ayant étudié le métier pour devenir médecin se retrouvent en grand partie au chômage en Israël et ont des difficultés financières pour vivre. »
« Les obstacles bureaucratiques, dans le processus d’approbation des permis d’exercer, non seulement dissuadent de nombreux médecins juifs à faire leur alya, mais découragent également les olim se trouvant déjà en Israël à baisser les bras et les incitent à retourner dans leur pays natal.«
« Je travaille depuis un long moment sur cette proposition de loi, qui a rencontré, tout au long du processus, une résistance de la part de représentants officiels au sein du Ministère de la Santé. Merci au Ministre de la santé Yaacov Litzman, qui a encouragé l’avancée de cette loi, et qui en a
fait une réalité. »
« Aujourd’hui, nous arrivons à changer la réalité actuelle en Israël, à améliorer le futur de nos olim, leur promettre une intégration plus facile afin de les aider à rester en Israël.«
« C’est une très grande nouvelle pour de nombreux Olim qui n’attendent que de pouvoir monter en Israël. » conclut Sharren Heskel.
© Moshé Anielewicz pour Europe Israël News
Nous verrons , et surtout l etat d esprit des confreres Israeliens au contact des praticiens venus de france .
Reste le probleme des infirmieres !
Espérons que trop de médecins juifs n’iront pas exercer en Israël : du fait de notre politique, absurde sur ce point comme sur le reste, la France est en train de devenir un désert médical.
En 2015, la France a consacré 147,8 milliards d’euros à son système éducatif, soit 6,8 % du PIB. Les dépenses de personnel représentent trois quarts du total.
En 2016, la France a accueilli 309 000 étudiants étrangers, soit 12% des étudiants (Choisir la France 2017). Elle figure en 4e position des principaux pays exportateurs de campus internationaux derrière les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie (Global Higher Education – 2014).
Cependant, contrairement à ces trois pays, c’est l’État qui prend en charge la plus grande part du coût réel des études (plus de 13 000 euros par an et par étudiant en moyenne) : 80 % d’argent public, contre 55 % d’argent privé en Australie, 61 % aux États-Unis et 70 % au Royaume-Uni (étudiant.leFigaro). Selon Les Echos, l’encours des prêts étudiants américains s’élèvent en 2017 à quelques 1.344 milliards de dollars…
Les frais d’inscription y sont parmi les moins élevés du monde. Qu’un étudiant soit étranger ou français, il a les mêmes droits (bourse etc). Les bourses en France sont presque toutes attribuées sur critères sociaux : en 2013, seules 273 bourses «au mérite» ont été attribuées sur les 650 000 étudiants boursiers.
La France forme de très bons médecins. Malheureusement on a de plus en plus de difficulté pour faire venir des spécialistes en dehors des grandes agglomérations.
Mon ophtalmologue juif qui exerçait encore un peu à 80 ans, il n’y a pas si longtemps, a fini par s’arrêter. Un jour, alors que j’avais cassé mes lunettes, il m’a reçu 10 minutes après ma demande de RDV. Lui-même n’en portant pas, il s’était malicieusement moqué de mon étonnement. Avec son porte-lunettes hors d’âge sur lequel il empilait les verres, il n’en était pas moins très au fait des opérations au laser… Je n’arrive pas à me résoudre à prendre un RDV auprès d’un autre ophtalmo : il faut s’y prendre un an d’avance.
Je ne sais pas si la France forme de très bons médecins, mon expérience personnelle n’allant pas vraiment dans ce sens.
La médecine français est quand même très encadrée par les labos – qui financent les facs de médecine, les revues d’information, les séminaires de formation continue, etc. – et par l’État, au point que les médecins ressemblent de plus en plus à des fonctionnaires, des employés de la (sacro-sainte) Sécu. Du reste, État, politiciens et labos ont des liens étroits, il n’est que de voir le parcours de l’actuelle ministre de la santé. (la précédente n’était guère mieux)
De ce que je connais, je préfère la médecine américaine, par exemple, pas parfaite certes mais bien plus ouverte.
En plus en France, avec notre numerus clausus stupidement bas, nous avons créé des déserts médicaux (j’en sais quelque chose) et nous débauchons, au sens propre, des médecins de pays qui auraient encore plus besoin de docs que nous pour boucher les trous ! Insensé.
Je suppose que les médecins français juifs qui n’attendaient que cette mesure pour faire leur alya vont encore aggraver le problème… mais on ne peut évidemment pas leur en vouloir.
Les médecins juifs partent, et nous récupérons des médecins musulmans… la vie est belle (ou pas).
@Jacques B.,
Personne ne vous oblige à consulter des distributeurs automatiques de médicaments. 😉 Si le courant ne passe pas avec le praticien, on peut toujours en changer. La part subjective de la relation que tout un chacun entretient avec la médecine ne met pas en cause l’efficacité du système – numérus clausus mis à part, je vous le concède.
Si vous voulez en savoir plus sur le problème solutionné dans cet article, je vous invite à rechercher en ligne la « Pétition [bilingue] pour la reconnaissance en Israël des diplômés de 6eme année de médecine de France ». Il est dit noir sur blanc dans cette pétition que le cursus français est « l’un des meilleurs au monde » !
Pour la petite histoire, j’avais repéré cet appel sur un compte qui s’était par ailleurs gaussé de la traduction d’une question posée à l’épreuve d’hébreu du bac. Fin juin.
Santé : la France mal placée au classement mondial.
Par Les Echos
L’Islande arrive en tête du classement de 188 pays, un score établi à partir de 33 indicateurs de santé. La France a intérêt à accélérer sa lutte anti-tabac si elle veut décoller de sa 24e place.
En matière de santé, mieux vaut vivre en Islande, en Suède ou à Singapour. Ces trois pays arrivent en tête selon les critères de l’étude parue ce mercredi dans la revue médicale britannique The Lancet. Dans ce palmarès, le Royaume-Uni se place au 5e rang, suivi de la Finlande (6e), de l’Espagne (7e) et des Pays-Bas (8e), tandis que la France se classe seulement en 24e position, distancée par l’Allemagne (15e) mais devant les Etats-Unis (28e) et la Chine (92e).
En bons derniers de ce classement, on trouve la République centrafricaine, précédée de la Somalie et du Sud Soudan. De manière générale, le continent africain se présente le moins performant en matière de santé, tandis que l’Amérique du Nord et l’Europe gardent les premières places.
en sachant qu’Israël fait parti des meilleurs classement mondiaux
@ alauda : il ne s’agit pas uniquement de changer de médecin si le courant ne passe pas, hélas.
ce serait trop long de développer les choses ici, mais la médecine française est beaucoup trop uniforme, et de plus en plus uniformisée (comme je le disais plus haut) ; tant et si bien que si vous n’avez pas de problème de santé sortant des « clous » – et encore – alors vous trouverez les médecins français très bons ; ce qui est vrai du reste, si on compare à d’autres pays. Mais n’est pas vrai si on compare à ce que cela pourrait être, et qui va probablement être dans les années à venir vu la direction prise. D’ailleurs, les classements internationaux montrent que nous régressons régulièrement de ce point de vue, même s’il se trouve toujours des petits coqs gaulois pour nous chanter le contraire. Un classement de l’efficacité de notre médecine fait par le journal du net donne par exemple la France 19ème au monde. Et Israël… 4ème. Pas étonné pour un sou.
Le souci dans ce pays (qui est lié aux caractéristiques de notre système de santé), c’est que si vous sortez des « clous », si vous êtes atteint d’un problème de santé atypique, d’une maladie « émergente », dont on ne connaît pas bien l’origine mais dont on soupçonne les pollutions de notre monde moderne d’être la cause principale, eh bien vous allez de médecin en médecin sans trouver de solution, pire les médecins, mal formés voire désinformés, en manque de temps, parfois trop proches de Big Pharma, aggravent souvent votre cas. Bref, on peut être très bien soigné pour certaines pathologies en France, et très mal soigné pour d’autres. C’est pourquoi je disais que je ne sais pas si on peut qualifier la médecine française comme étant de qualité. NB : on prend souvent l’espérance de vie comme critère principal pour situer la qualité d’un système de soins, mais l’espérance de vie dépend aussi d’autres facteurs, comme l’alimentation, l’environnement…
Sur le cancer, j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt le combat du Dr N. Delépine, il y a 2-3 ans, pour la survie de son unité de soins dédiée aux enfants, à Garches. ce combat, perdu d’avance, fut symptomatique de l’uniformisation, dans le mauvais sens du terme, de la lutte contre le cancer dans ce pays.