Christophe Castaner a déclaré qu’il ne fallait plus parler d’État islamique parce que les « djihadistes » n’avaient rien à voir avec l’islam. Pour Pascal Bruckner, il s’agit pourtant d’un des visages, pas le principal et fort heureusement pas le seul, de la religion musulmane.
«Cessons de parler d’État Islamique, ils trahissent la religion qu’ils prétendent servir. Ce sont juste des assassins» a déclaré, sur Europe 1, Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement. Faut-il cesser de parler d’État islamique?
Pascal BRUCKNER. – Une remarque préliminaire: on assiste, en France, à une impressionnante multiplication de théologiens et de spécialistes en islam. Nos politiques sont tellement informés qu’ils savent mieux que les musulmans ce qu’est l’islam lui-même! Plus sérieusement, ce n’est pas la première fois que l’on hésite à qualifier cette organisation terroriste par autre chose que par un acronyme. Laurent Fabius quand il était au quai d’Orsay avait affirmé une préférence pour Daech plutôt que pour État Islamique. Barack Obama n‘a jamais parlé de terrorisme islamiste et François Hollande non plus, sauf dans les confidences faîtes à Gérard Davet et Fabrice Lhomme dans le livre Un président ne devrait pas dire ça . La pudeur linguistique n’est donc pas le seul fait de M. Castaner. Cette déclaration fait songer à celle d’Erdogan lorsqu’il était il y a quelques mois en Allemagne. Madame Merkel avait affirmé combattre le «terrorisme islamiste» et le président Turc avait rétorqué que l’islam était une «religion de paix». Angela Merkel avait répondu, imperturbable: «nous combattons le terrorisme islamiste.»
Que signifie cette bataille sémantique?
Elle est essentielle. Camus l’a dit et nous le répétons sans cesse «Mal nommer les choses c’est ajouter aux malheurs du monde». Dire que ce terrorisme n’est lié a aucune religion c’est tout simplement faux. Le calife et ses soutiens se revendiquent de l’islam. C’est un des visages, fort heureusement pas le seul et pas le principal, mais c’est un des visages de l’islam. En outre, si toutes les religions comptent dans leurs rangs des criminels et des assassins, la systématisation de la terreur n’appartient aujourd’hui qu’à la sphère islamique. Le nier c’est se priver du moyen de désigner ceux qui veulent nous tuer et qui le font comme à Londres «au nom d’Allah». Personne aujourd’hui ne tue au nom de Jésus, Vishnou ou Moïse.
Rachid Kassim, l’un des organisateurs des attentats en France l’avait déclaré avant d’être tué par un drone américain: ses motivations n’étaient ni sociales, ni idéologiques (colonisation) mais religieuses. On ne peut en rien exonérer l’islam des crimes qui sont commis en son nom. Ceux qui le font rejoignent le discours de Tariq Ramadan qui veut noyer la singularité d’une grande confession dans la masse des crimes mondiaux, dans la nuit de l’équivalence. Pourtant les islamologues comme Gilles Kepel ou Suleiman Mourad sont très clairs. Ce dernier, dans son essai La mosaïque de l’islam (Fayard, 2016), écrit: «Les penseurs sunnites qui ont soutenu que le Coran pouvait servir à la modernisation se sont empêtrés dans un bourbier conceptuel, ce qui explique la crise de la pensée islamique aujourd’hui. Le Coran, poursuit Suleiman Mourad, légitime nombre de choses embarrassantes pour les musulmans modernistes: l’esclavage, le djihad armé, le contrôle des femmes, la polygamie et des aberrations scientifiques…»
Critiquer l’islam, est-ce être «islamophobe»?
C’est l’esprit d’une motion que Trudeau a fait voter il y a quelques semaines au Canada et qui, en substance, empêche toute critique de l’islam. L’islam est en train d’acquérir un brevet de religion intouchable. La confession la plus gangrenée par la violence est repeinte en religion de tolérance et d’amour. On ne peut pas continuer à rester dans le conte de fées pour échapper à l’accusation de racisme et d’amalgame.
Adonis, Kamel Daoud, Boualem Sansal, Abdenour Bidart pourtant ne cessent de nous mettre en garde. Au fond, cette rhétorique est très anglo-saxonne. Pour les Américains et les Anglais, toute religion est bonne en soi. Mais l’islam n’a pas connu les lumières et la réforme interne. La vérité que nous sommes obligés de répéter sans cesse est la suivante: ces massacres n’ont pas de causes sociales, économiques, pathologiques mais bien théologiques. Garder les yeux grands fermés comme M. Castaner augure mal de la politique du gouvernement.
La Fitna non plus n’a rien à voir avec l’islam…
N’amalgamons pas la umma avec la querelle des chapelles !!!
« …Critiquer l’islam, est-ce être «islamophobe»? C’est l’esprit d’une motion que Trudeau a fait voter il y a quelques semaines au Canada et qui, en substance, empêche toute critique de l’islam… »
Anticonstitutionnellement !
Aucune Constitution ne peut citer nomément un groupe déterminé sans être faciste. Trudeau? Une pute de père en fils parmi tant d’autres.
Pour rappel, Al-Baghdadi ( le big boss de daesh) aurait un doctorat en sciences coraniques et un doctorat en études juridiques islamiques.
Lui meme et sa clique disent qu’ils se battent au nom de l’islam.
Il va peut être falloir que le gouvernement dont il porte la parole s’informe…..ou au moins qu’il arrête de prendre les français informés pour des cons.
En soi, cesser « de parler d’État Islamique » ne serait pas une mauvaise chose, mais en aucun cas pour la raison invoquée.
Nommer l’organisation autoproclamée EI-ISIS-DAECH sans mettre à distance son objectif d’être reconnue comme un « Etat » par un modalisateur quelconque, qui en souligne la prétention et la fausseté, est une erreur stratégique qu’aucun communiquant ne devrait commettre.
Quant aux querelles internes à l’islam, elles ne nous concernent en rien, sauf quand elles se mêlent de nos plates-bandes.
Leur but, c est islamise la planete, avec leurs lois, leur charia, maintenant si on les banalise, on les traite de desequilibres, de meurtriers, ca les rend encore plus enrages, c est une facon de ne pas les reconnaitre, pour ma part,j appelle un chat un chat, dans un djiadiste, il y a tous les composants, de la delinquance, de la drogue, de la violence, et du coran. Excusez moi l islam aurait pu etre une religion de paix et d amour mais non !
La vérité
C’est pourtant simple, le but final de l’islam. Islamiser la planète, détruire nos cultures, la démocratie, la laïcité, la science et s’approprier de nos richesses pour nous soumettre à la loi de la charia et à la dhimmitude.
Ils nous haïssent tous autant, mais s’attaquent surtout aux juifs, car ils pensent que c’est « le maillon faible » et qu’ils se feront aider par tous les antisémites du monde, les chrétiens et les gauchistes, qui comptent bien de judaïser la planète comme Hitler.
La barbe de 8 jours est très prisée dans » l’islam en marche » ,un peu négligé pour plaire à qui? Le parti extraterrestre en marche des morts vivant ne laisse rien au hasard!
l’aveuglement ou la manioulation des dirigeants sera-t- elle une cause de cécité de l’ensemble de la population.
Les extraterrestres en marche suivent une feuille de route hollandouille avec des piles énergizer comme les lapins crétins !
lire , manipulation!
Castaner est un islamo-collabo, comme la plupart des gens du gouvernement. Philippe a inauguré la grande mosquée du Havre et est pro-islam, comme son copain Juppé, lui même très ami de l’imam de Bordeaux, Tareq Oubrou, sympathisant Frères musulmans et pratiquant à merveille la Taqqiya. Collomb a toujours favorisé l’islamisation de la région lyonnaise, pour acheter la paix sociale et les votes afférents. Liste non exhaustive.
Tous ces gens sont parfaitement conscients de ce qu’ils font. Je ne crois pas une minute en leur ignorance, mais il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Quant au terme « Etat islamique en Syrie et au levant », c’est bien le nom que lui a donné son fondateur Al-Baghdadi, qui veut instaurer un nouveau califat, s’inscrivant dans la ligne de tous les califats depuis la mort de Mahomet.
Il n’y a absolument aucune tergiversation à avoir par rapport à ce nom.
Les politiciens utilisent « Daech », qui est l’acronyme arabe de « l’Etat islamique en Syrie et au Levant » (ISIS est l’acronyme anglais). Est-ce qu’ils parlent arabe? Non, ils sont tenus de parler le français qui est la langue officielle de la France d’après l’article 2 de la Constitution. Bien sûr, Macron parle l’anglais dans ses discours, ce qui est inadmissible, mais ce n’est pas un exemple à suivre.
Encore quelques années et nos politiciens s’exprimeront en arabe…