L’UNRWA machine à absorber l’argent de l’Occident semble dans la ligne de mire des Etats-Unis et d’autres pays occidentaux saturés de financer indirectement le terrorisme.
Créée par l’ONU en 1948 à l’intention exclusive et spécifique des réfugiés palestiniens, il semblerait que l’UNRWA ne fut imaginé non pas pour régler le problème des réfugiés palestiniens, mais pour les condamner cyniquement à le rester à vie, de génération en génération, et tenter de porter atteinte à Israël avec la menace du « droit au retour ».
« Le problème palestinien aurait depuis longtemps trouvé sa ou ses solutions s’il n’avait pas été brandi contre nous sans être vraiment abordé pour eux. Qu’ont fait pour eux leurs frères arabes ? Leur ont-ils donné la Cisjordanie et Gaza avant 1967 quand elles étaient dans leurs mains ?
Parqués dans des camps inhumains, désaffectés aujourd’hui dans les territoires administrés, ils ont été élevés dans la haine. Ils sont victimes d’un jeu politique, comme nous le sommes. Les attentats sont une chose affreuse mais l’exécutant m’indigne moins que le jeu politique dans lequel il est pris. Le monde entier est complice.
Pourquoi seul le réfugié palestinien parmi les 65 millions (sic) de réfugiés qui ont existé depuis la Seconde Guerre mondiale a-t-il le droit au titre de réfugié, sinon pour être maintenu comme tel contre ses propres intérêts et contre les nôtres ? »
Voilà ce qu’écrivait Eliane Amado Lévy-Valensi en 2006. (Dans Sens, 5-1978, « Israël a trente ans ». « Une vie en perspective » d’Eliane Amado Lévy-Valensi, pp. 4-6).
Force est de constater que pour l’ONU, les réfugiés palestiniens ne sont pas des réfugiés comme les autres. En effet, pour les réfugiés du monde entier, l’ONU dispose du HCR (Haut Commissariat aux Réfugiés).
Mais à la suite de la première guerre israélo-arabe de 1948, l’Assemblée générale des Nations unies décide de créer une autre agence, l’UNRWA (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East) dédiée exclusivement aux réfugiés palestiniens dans la bande de Gaza, en Judée-Samarie, en Jordanie, au Liban et en Syrie, soit au total 59 camps.
Pourtant, le HCR a pour but de protéger les réfugiés du monde entier et de trouver une solution durable à leurs problèmes (donc de faire en sorte que ces réfugiés, à terme, ne le soient plus). De plus, pour le HCR, le statut de réfugié ne peut s’appliquer aux descendants. Pour l’UNRWA, c’est étrangement différent.
Selon la définition de l’UNRWA, un « réfugié de Palestine » est une personne dont le lieu de résidence habituelle était la Palestine entre juin 1946 et mai 1948 et qui a perdu à la fois son domicile et ses moyens de subsistance en raison du conflit israélo-arabe de 1948.
Mais le plus incroyable est que la définition de réfugié de l’UNRWA couvre également les descendants des Palestiniens qui sont devenus des réfugiés en 1948. Ainsi, les réfugiés palestiniens sont les seuls à bénéficier de cette notion extensive.
En conséquence, le nombre de réfugiés palestiniens enregistrés est passé de 700 000 en 1950 à plus de 4,8 millions en 2005 et continue à augmenter du fait de l’accroissement naturel de la population. Les réfugiés palestiniens sont donc enfermés dans un statut perpétuel d’apatride qui se transmet de génération en génération.
L’autre différence notoire entre le HCR et l’UNRWA concerne les budgets de fonctionnement.
Le budget annuel de l’UNRWA pour la période 2012-2013 s’élevait à plus de 1,93 milliards de dollars. Les Etats-Unis, l’Union européenne et le Royaume-Uni constituent les principaux contributeurs. L’agence emploie plus de 25 000 salariés, en grande majorité des Palestiniens.
Par comparaison, le Haut commissariat de l’Onu aux réfugiés, qui a en charge les 34,4 millions d’autres réfugiés de la planète (dont les héritiers ne bénéficieront, eux, d’aucune aide), dénombre 10 800 employés, travaille dans 128 pays et dispose d’un budget de 6,54 milliards de dollars (en 2016).
Cependant, malgré une agence spécialement dédiée comme l’UNRWA, le triste sort des réfugiés palestiniens pose question. Il semblerait même que l’UNRWA représente la tragédie des palestiniens. C’est ce que pense Youval Sasson, ex-vice-procureur et actuel directeur du département “Sécurité nationale, défense et espace aérien” du cabinet d’avocats de Ramat Gan, Meitar Liquornik Geva Leshem Tal.
« Sur bien des plans, l’UNRWA est la tragédie du peuple palestinien, déclare-t-il. Il est tout à fait justifié de critiquer l’UNRWA, qui s’attache à perpétuer le statut de réfugiés pour les Palestiniens et le conflit pour toute une génération. L’UNRWA perpétue aussi la pauvreté.
Voilà des dizaines d’années que les gens attendent sans rien faire dans les camps de réfugiés, au lieu de se lever et de chercher à améliorer leur niveau de vie. C’est une tragédie.
A mon sens, cela nuit en outre aux droits d’autres peuples nécessiteux à travers le monde. En Syrie et en Afrique, les régimes au pouvoir maltraitent leur population en toute impunité, mais il se trouve que les projecteurs restent toujours braqués sur la détresse des Palestiniens »
A ce stade, il est permis d’accuser l’UNRWA et l’ONU d’une véritable exploitation politique du conflit israélo-palestinien, et d’un “laisser-faire”, pour ne pas dire bienveillance, face à la culture de la haine et à la corruption du Hamas et de l’Autorité palestinienne.
Comme le constate le Dr. Einat Wilf, l’experte la plus qualifiée au monde sur l’UNRWA, l’agence fonctionne comme une organisation politique palestinienne dévouée au programme politique du « retour », ce qui implique l’acheminement de cinq millions de descendants de réfugiés palestiniens de 1948 vers Israël, amenant de ce fait avec eux la fin de l’État juif en tant que tel.
Au lieu de nourrir la perspective de la paix, l’UNRWA est le plus grand obstacle à la paix en institutionnalisant, en perpétuant, et en gonflant la question des réfugiés palestiniens et le rêve d’un « retour » palestinien vers ce qui est aujourd’hui l’État d’Israël.
Il est impératif de comprendre que la haine dont fait preuve l’UNRWA est un symptôme d’un problème sous-jacent plus profond : l’existence-même de cette organisation, sa structure et ses opérations, ainsi que sa mission politique de fond.
Certains Etats occidentaux commencent enfin à réagir. D’abord au niveau financier, en se montrant moins généreux et en exigeant la transparence sur l’utilisation des fonds. D’ailleurs, l’agence accuse le coup du déclin des financements internationaux, avec un budget de base affichant un déficit de 65 millions de dollars cette année.
De plus, selon un récent rapport, l’Union européenne (le principal bailleur de fonds de l’UNRWA), a déterminé que l’Autorité palestinienne avait « gaspillé » près de 2 milliards d’euros entre 2008 et 2012.
Il apparaît clairement que sans cette manne financière qui les maintient artificiellement en vie depuis des décennies, l’UNRWA tout comme l’Autorité palestinienne, disparaîtraient.
Mais une autre menace de disparition pourrait être leur incitation à la haine d’Israël et une certaine forme de collusion avec le terrorisme palestinien.
Le 12 février dernier, le directeur de l’organisation indépendante de surveillance UN Watch a livré un témoignage au sujet de l’ONU, d’Israël, et des Palestiniens lors d’une audience d’un sous-comité mixte du Congrès américain, présentant un nouveau rapport exposant 40 nouveaux cas alarmants d’enseignants d’écoles UNRWA à Gaza, au Liban, en Jordanie, et en Syrie.
Les exemples d’incitation de ce rapport incluent les enseignants de l’UNRWA et le personnel célébrant l’enlèvement terroriste d’adolescents israéliens, acclamant les roquettes tirées sur des centres civils israéliens, promouvant diverses formes de violence, effaçant Israël de la carte, glorifiant Hitler en postant notamment sa photo, et publiant des vidéos, des caricatures, et des commentaires ouvertement antisémites.
Et les choses bougent, puisque le 1er juin, l’UNRWA a protesté auprès du Hamas après la découverte d’un tunnel creusé entre deux de ses écoles dans la bande de Gaza. Suite à cette information, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a appelé l’ONU à démanteler l’UNRWA, qu’il accuse d’être anti-israélienne, selon un communiqué de son bureau.
« Au sein des institutions de l’UNRWA, il y a une forte hostilité à l’égard d’Israël. L’existence même de l’UNRWA perpétue et ne résout pas le problème des réfugiés palestiniens. C’est pourquoi il est temps de démanteler l’UNRWA et de fusionner ses activités avec celles du HCR [Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés] », a déclaré Benjamin Netanyahou le 11 juin lors du conseil des ministres hebdomadaire.
Le Premier ministre israélien a précisé qu’il avait fait cette proposition lors de la récente visite en Israël de la représentante des Etats-Unis à l’ONU, Nikki Haley, qui a accusé le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, qui siège à Genève, de parti pris contre Israël.
« Je lui ai dit que le moment était venu pour les Nations unies de reconsidérer le maintien de l’UNRWA », a-t-il ajouté.
La fin de l’imposture que représente l’UNRWA est-elle donc prochaine ? En attendant, son mandat a été prolongé par l’Assemblée générale des Nations unies jusqu’au 30 juin 2017.
Source: TOI
« …l’Assemblée générale des Nations unies jusqu’au 30 juin 2017… »
Fasse le Ciel qu’après cette date, tous soutiens « financiers » aux palestiniens soient considérés comme de la complicité de terrorisme et des crimes contre l’humanité!
Mais quand vont ils bosser ces fainéants ?
Il serait temps de cesser de financer ces criminels qui s’en mettent plein les poches . .
En complément des articles Mythes, mensonges et réalités sur la Palestine par Jean-Marc MOSKOWICZ et L’invention de la Palestine Histoire d’une imposture, impostures de l’Histoire. 3/5 Par Michel KÖNIG, voici un article qui devrait aussi être publié dans tous les médias car il rétablit la vérité historique, contrairement aux fables dont nous sommes accablés.
Voici un article de Raphael Aouate publié par Dreuz.info le 20 mai 2009, concernant un livre, « Voyage en Palestine », écrit en 1695 par Hadrian Reland sur la population qui composait alors le pays.
A une époque où il est de bon ton de remettre constamment en question la légitimité juive en Israël, la découverte d’un ouvrage historique capital sur cette question, écrit au XVII ème siècle, apporte un nouvel éclairage de la plus haute importance.
« Voyage en Palestine », est le titre d’une œuvre écrite en 1695, par Hadrian Reland, cartographe, géographe, philologue et professeur de philosophie hollandais.
Le sous-titre de l’ouvrage, rédigé en Latin, s’intitule : « Monumentis Veteribus Illustrata ». Editée en 1714 aux Editions Brodelet, cette belle histoire commence de façon quasi anecdotique, dans un rayon d’une librairie de Budapest, qui renferme des antiquités littéraires, dont une partie concerne le judaïsme : d’anciennes reliques, usées par le temps mais de grande valeur historique (et monétaire), parfois manuscrites, probablement dérobées, issues d’anciennes synagogues. Cette pièce peut aujourd’hui être consultée à l’Université de Haïfa et sur Google.
L’auteur de cet ouvrage, l’un des premiers orientalistes, connaissait les langues hébraïque, arabe et grecque (ancien).
En 1695, Relandi (ou Reland) est envoyé en voyage d’études en Israël, en Palestine d’alors, pour un objectif bien spécifique : recenser plus de 2500 lieux (villes et villages) apparaissant dans le texte du Tanah (Bible) ou de la Michna, dans leur appellation originelle.
A chaque fois, Reland y mentionne le nom hébraïque tel qu’il apparaît dans le texte et le verset exact auquel il se réfère. Reland y fait également figurer son équivalent en Latin-Romain ou Grec ancien. Outre ce remarquable travail linguistique, l’auteur opère surtout un recensement de l’époque, pour chaque localité visitée : d’abord une considération d’ordre général spécifiant que la terre d’Israël d’alors est pratiquement déserte, très peu peuplée.
La majorité de ses habitants se concentre alors dans les villes de Jérusalem, Acco (Acre), Tsfat (Safed), Yafo, Tveria (Tibériade) et Aza (Gaza).
Surtout, le constat établi par le géographe conclut à une présence dominante de Juifs sur cette terre, quelques Chrétiens et très peu de Musulmans, dont la plupart étaient des Bédouins.
Quelques remarques extraites de cette passionnante étude :
Aucune localité d’alors ne propose de nom ou de source arabe
La grande majorité de ses villes ou villages possède un nom hébreu, quelques-uns en Grec ou Latin-Romain
Pratiquement aucune ville qui possède aujourd’hui un nom en arabe n’en possédait à l’époque : ni Haïfa, ni Yafo, ni Naplouse (Shehem), Gaza ou Djénine.
Il n’y a aucune trace dans les recherches de Reland de sources historiques ou philologiques établies aux noms arabes, plus tardifs, de Ramallah, Al Halil (Hébron) ou Al Qods (Jérusalem)
En 1696, Ramallah s’appelle “Beteïlé” (du nom hébreu “Bet El”)
Hévron s’appelle … Hévron et Méarat Hamahpéla (Caveau des Patriarches) : Al Halil, du nom donné à Avraham Avinou en arabe.
La plupart des villes étaient composées de Juifs, à l’exception de Naplouse (Shehem) qui comptait 120 personnes issues d’une même famille musulmane, les “Natashe”, ainsi que 70 Samaritains
A Nazareth, en Galilée, une ville entièrement Chrétienne : 700 Chrétiens.
A Jérusalem, plus de 5000 habitants, dont la plus grande majorité est juive, et quelques Chrétiens.
Reland n’évoque que quelques familles bédouines musulmanes isolées, composées d’ouvriers temporaires saisonniers, dans les domaines de l’agriculture ou de la construction.
A Gaza, près de 550 personnes, 50% de Juifs et 50% de Chrétiens. Les Juifs étaient essentiellement spécialisés dans l’agriculture : la vigne, les olives et le blé (Goush Katif). Les Chrétiens s’occupant davantage de commerce et transport des différents produits de la région
Tibériade et Safed étaient de localités juives.
On sait surtout que la pêche du Lac de Tibériade constituait le principal emploi de l’époque.
Une ville comme Oum El Fahem par exemple était complètement chrétienne : 10 familles.
L’une des conclusions qui découle de ces recherches est la contradiction définitive et rédhibitoire apportée aux arguments arabes, à savoir l’affirmation d’une légitimité palestinienne ou même d’un « peuple palestinien ».
On en veut pour preuve le fait même qu’un nom latin, celui de « Palestine », ait été repris à son compte par le camp arabe.
« Voyage en Palestine », écrit en 1695 par Hadrian Reland sur la population qui composait alors le pays.
PARTIE 1 – PARTIE 2
Impostures de l’histoire : Antisionisme et Antisémitisme.
Le maintien de la présence juive en « Palestine »
La propagande de l’OLP a fait passer l’idée d’une nation « palestinienne » occupant de toute éternité un territoire lui appartenant avec Jérusalem, ville arabe, lieu saint de l’Islam, comme capitale.
Or on n’en retrouve nulle mention dans l’histoire réelle, telle qu’elle ressort des travaux des historiens et des écrits des grands témoins.
L’immigration juive avait commencé dès 1880, sous l’administration turque, qui l’avait autorisée et la voyait même d’un bon œil car cela pouvait revigorer une région quasi désertique, peuplé d’environ 400.000 habitants, mais dans lequel la continuité d’une présence juive, notamment à Jérusalem et Sfad, est attestée.
La découverte d’un ouvrage historique capital sur cette question, écrit à la fin du XVII ème siècle, apporte d’ailleurs un éclairage de la plus haute importance.
“Voyage en Palestine“, est le titre d’une œuvre écrite en 1695, par Hadrian Reland (ou Relandi), cartographe, géographe, philologue et professeur de philosophie hollandais. Le sous-titre de l’ouvrage, rédigé en Latin, s’intitule : “Monumentis Veteribus Illustrata”, édité en 1714 aux Editions Brodelet.
L’auteur de cet ouvrage, l’un des premiers orientalistes, connaissait les langues, hébraïque, arabe et grecque (ancien).
“Palestina” : un ouvrage historique essentiel
En 1695, Relandi est envoyé en voyage d’études en Israël, en Palestine d’alors, pour un objectif bien spécifique : recenser plus de 2500 lieux (villes et villages) apparaissant dans le texte de la Bible ou de la Michna, dans leur appellation originelle. A chaque fois, Relandi y mentionne le nom hébraïque tel qu’il apparaît dans le texte et le verset exact auquel il se réfère. Relandi y fait également figurer son équivalent en Latin-Romain ou Grec ancien.
Outre ce remarquable travail linguistique, l’auteur opère surtout un recensement de l’époque, pour chaque localité visitée : d’abord une considération d’ordre général spécifiant que la terre d’Israël d’alors est pratiquement déserte, très peu peuplée. La majorité de ses habitants se concentre alors dans les villes de Jérusalem, Acco (Acre), Tsfat (Safed), Yafo (Jaffa), Tveria (Tibériade) et Aza (Gaza). Surtout, le constat établi par le géographe conclut à une présence dominante de Juifs sur cette terre, quelques Chrétiens et très peu de Musulmans, dont la plupart étaient des Bédouins.
Quelques remarques extraites de cette passionnante étude :
Aucune localité d’alors ne propose de nom ou de source arabe
La grande majorité de ses villes ou villages possède un nom hébreu, quelques-uns en Grec ou Latin-Romain
Pratiquement aucune ville possédant aujourd’hui un nom en arabe n’en possédait à l’époque : ni Haïfa, ni Yafo, ni Naplouse (Shehem), Gaza ou Djénine.
Aucune trace dans les recherches de Relandi de sources historiques ou philologiques établies aux noms arabes, plus tardifs, de Ramallah, Al Halil (Hébron) ou Al Qods (Jérusalem)
En 1696, Ramallah s’appelle “Beteïlé” (du nom hébreu “Bet El”), Hévron s’appelle … Hévron
La plupart des villes étaient composées de Juifs, à l’exception de Naplouse (Shehem) qui comptait 120 personnes issues d’une même famille musulmane, les “Natashe”, ainsi que 70 Samaritains
A Nazareth, en Galilée, une ville entièrement Chrétienne : 700 Chrétiens
A Jérusalem, plus de 5000 habitants, dont la plus grande majorité est juive, et quelques Chrétiens. Relandi n’évoque que quelques familles bédouines musulmanes isolées, composées d’ouvriers temporaires saisonniers, dans les domaines de l’agriculture ou de la construction.
A Gaza, près de 550 personnes, 50% de Juifs et 50% de Chrétiens. Les Juifs étaient essentiellement spécialisés dans l’agriculture : la vigne, les olives et le blé (Goush Katif). Les Chrétiens s’occupant davantage de commerce et transport des différents produits de la région
Tibériade et Safed étaient de localités juives. On sait surtout que la pêche du Lac de Tibériade constituait le principal emploi de l’époque.
Une ville comme Oum El Fahem par exemple était complètement chrétienne : 10 familles
Dans « Itinéraire de Paris à Jérusalem » (1811), François René de Chateaubriand écrivait ceci :
« Tandis que la nouvelle Jérusalem sort ainsi du désert, brillante de clarté, jetez les yeux entre la montagne de Sion et le temple; voyez cet autre petit peuple qui vit séparé du reste des habitants de la cité. Épris, il baisse la tête sans se plaindre; il souffre toutes les avanies sans demander justice; il se laisse accabler de coups sans soupirer; on lui demande sa tête: il la présente au cimeterre. Si quelque membre de cette société proscrite vient à mourir, son compagnon ira, pendant la nuit, l’enterrer furtivement dans la vallée de Josaphat, à l’ombre du temple de Salomon.
Pénétrez dans la demeure de ce peuple, vous le trouverez dans une affreuse misère, faisant lire un livre mystérieux à des enfants qui, à leur tour, le feront lire à leurs enfants. Ce qu’ils faisaient il y a 5000 ans, Ce peuple le fait encore. Il a assisté dix-sept fois à la ruine de Jérusalem, et rien ne peut le décourager; rien ne peut l’empêcher de tourner ses regards vers Sion.
Quand on voit les Juifs dispersés sur la terre, selon la parole de Dieu, on est surpris sans doute; il faut voir ces légitimes maîtres de la Judée esclaves et étrangers dans leur propre pays; il faut les voir attendant, sous toutes les oppressions, un roi qui doit les délivrer
Les Perses, les Grecs, les Romains ont disparu de la terre: et un petit peuple, dont l’origine précéda celle de ces grands peuples, existe encore sans mélange dans les décombres de sa patrie. Si quelque chose, parmi les nations, porte le caractère du miracle, nous pensons que ce caractère est ici. »
Et en 1894, Pierre LOTI écrivait dans « Jérusalem »: « C’est le vendredi soir, le moment traditionnel où, chaque semaine, les juifs vont pleurer, en un lieu spécial concédé par les Turcs, sur les ruines de ce temple de Salomon, qui « ne sera jamais rebâti ». Après les terrains vides, nous atteignons maintenant d’étroites ruelles, jonchées d’immondices, et enfin une sorte d’enclos, rempli du remuement d’une foule étrange qui gémit ensemble à voix basse et cadencée. Déjà commence le vague crépuscule. Le fond de cette place, entourée de sombres murs, est fermé, écrasé par une formidable construction salomonienne, un fragment de l’enceinte du Temple, tout en blocs monstrueux et pareils.
Contre la muraille du Temple, contre le dernier débris de leur splendeur passée, ce sont les lamentations de Jérémie qu’ils redisent tous, avec des voix qui chevrotent en cadence, au dandinement rapide des corps …
Et il y en a deux ou trois de ces vieux, qui versent de vraies larmes, qui ont posé leur bible dans les trous des pierres, pour avoir les mains libres et les agiter au-dessus de leur tête en geste de malédiction.
Si les crânes branlants et les barbes blanches sont en majorité au mur des Pleurs, c’est que, de tous les coins du monde où Israël est dispersé, ses fils reviennent ici quand ils sentent leur fin proche, afin d’être enterrés dans la sainte vallée de Josaphat. Et Jérusalem s’encombre de plus en plus de vieillards accourus pour y mourir. »
En 1799, Napoléon, encore Bonaparte fit, à partir de son quartier général de Jérusalem, la fameuse déclaration du 1er floréal, an VII de la République (20 avril 1799)
Bonaparte, commandant en chef des armées de la République Française en Afrique et en Asie, aux héritiers légitimes de la Palestine :
« Israélites, nation unique que les conquêtes et la tyrannie ont pu, pendant des milliers d’années, priver de leur terre ancestrale, mais ni de leur nom, ni de leur existence nationale !
Les observateurs attentifs et impartiaux du destin des nations, même s’ils n’ont pas les dons prophétiques d’Israël et de Joël, se sont rendus compte de la justesse des prédictions des grands prophètes qui, à la veille de la destruction de Sion, ont prédit que les enfants du Seigneur reviendraient dans leur patrie avec des chansons et dans la joie et que la tristesse et que les soupirs s’enfuiraient à jamais. (Isaie 35.10)
Debout dans la joie, les exilés ! Cette guerre sans exemple dans toute l’histoire, a été engagée pour sa propre défense par une nation, de qui les terres héréditaires étaient considérées par ses ennemis comme une proie offerte à dépecer. Maintenant cette nation se venge de deux mille ans d’ignominie. Bien que l’époque et les circonstances semblent peu favorables à l’affirmation ou même à l’expression de vos demandes, cette guerre vous offre aujourd’hui, contrairement à toute attente, le patrimoine israélien.
La Providence m’a envoyé ici avec une jeune armée, guidée par la justice et accompagnée par la victoire. Mon quartier général est à Jérusalem et dans quelques jours je serais à Damas, dont la proximité n’est plus à craindre pour la ville de David.
Héritiers légitimes de la Palestine !
La Grande Nation qui ne trafique pas les hommes et les pays selon la façon de ceux qui ont vendu vos ancêtres à tous les peuples (Joël 4.6) ne vous appelle pas à conquérir votre patrimoine. Non, elle vous demande de prendre seulement ce qu’elle a déjà conquis avec son appui et son autorisation de rester maître de cette terre et de la garder malgré tous les adversaires.
Levez-vous ! Montrez que toute la puissance de vos oppresseurs n’a pu anéantir le courage des descendants de ces héros qui auraient fait honneur à Sparte et à Rome (Maccabée 12.15). Montrez que deux mille ans d’esclavage n’ont pas réussi à étouffer ce courage.
Hâtez vous! C’est le moment qui ne reviendra peut-être pas d’ici mille ans, de réclamer la restauration de vos droits civils, de votre place parmi les peuples du monde. Vous avez le droit à une existence politique en tant que nation parmi les autres nations. Vous avez le droit d’adorer librement le Seigneur selon votre religion. (Joël 4.20 ) »
Le 16 août 1800, Napoléon déclara: » Si je gouvernais une nation juive, je rétablirais le temple de Salomon. »
On connait aussi sa répartie à Varsovie en 1812, lorsque préparant la campagne de Russie, il demanda après les commerçants juifs locaux qui lui fournissaient chevaux et approvisionnements. « Sire, répondit l’aide de camp, ils sont au Temple. » « Mais ce n’est pas le Shabath » fit remarquer l’Empereur. « Non Sire, mais ils commémorent la date de la destruction du Temple de Jérusalem ». Napoléon dit alors : « Un peuple qui se souvient de sa terre depuis plus de 1800 ans finira par y retourner »
Mais ce que Napoléon ne put réaliser (on peut raisonnablement penser que si l’armée d’Orient n’avait pas échoué devant St Jean d’Acre, l’état juif de Palestine aurait été créé, sous protectorat français, 150 ans avant l’actuel état d’Israël), l’Angleterre sembla vouloir l’accomplir.
En 1917, Lord Balfour, alors ministre britannique des Affaires étrangères, publia sa fameuse déclaration visant à la création d’un foyer juif en Palestine. Au cours des débats qui précédèrent la Déclaration, un député des communes demanda à Haïm Weizman, Président du congrès juif mondial, pourquoi les Juifs tenaient tant à créer leur foyer national en Palestine, alors qu’il existait tant de terres inoccupées de par le monde. Weizman lui répondit : « Pourquoi, Monsieur, faites vous 20 km tous les dimanches pour aller voir votre mère, alors que vous avez quantité de dames âgées dans votre rue ? »
Après la victoire de 1918, les alliés procédèrent au démantèlement de l’Empire Ottoman à la conférence de San Remo (19 au 26 avril 1920), la Grande Bretagne se vit attribuer la « Palestine » pendant que la France se voyait mandater pour la Syrie et le Liban. Cette attribution fut confirmée par la SDN sous forme d’un mandat accordée à la Grande Bretagne sur la Palestine qui fut appelée de ce fait « mandataire » Ce mandat reprenait intégralement la Déclaration Balfour dans son objectif de créer un foyer national juif, sur les territoires de la « Palestine mandataire ».
L’invention de la Palestine Histoire d’une imposture, impostures de l’Histoire. 4/5. Par Michel KÖNIG
Nov 25, 20101
L’invention de la Palestine Histoire d’une imposture, impostures de l’Histoire. 4/5. Par Michel KÖNIG
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PARTIE 1 – PARTIE 2 –PARTIE 3
La trahison anglaise et l’attitude arabe.
La première chose que firent les anglais, une fois le mandat accordé, fut de détacher des territoires confiés la Transjordanie pour la donner en lot de consolation à la dynastie hachémite, ses alliés, qui venaient de se faire détrôner à la Mecque par les « Saouds ».
Mais surtout, pendant toute la période 1922-1939 (et même encore après-guerre), Londres restreindra progressivement l’immigration juive à l’encontre du mandat reçu de la SDN, mais ignorera l’immigration arabe très active. En 1930, la Commission Simpson Hope, envoyée de Londres pour enquêter sur les émeutes arabes de 1929, déclara que la pratique britannique d’ignorer volontairement l’immigration arabe illégale à partir de l’Égypte, de la Transjordanie et de la Syrie et de ne la soumettre à aucune restriction, avait pour effet de supplanter les futurs immigrants juifs et de remettre en cause la création du foyer national juif dont la Grande-Bretagne avait reçu mandat.
La population arabe augmenta le plus dans les villes où d’importantes populations juives avaient créé de nouvelles possibilités économiques. De 1922 à 1947, la population non juive augmenta de 290% à Haïfa, de 131% à Jérusalem et de 158% à Jaffa. La croissance dans les villes arabes fut plus modeste : 42% à Naplouse, 78% à Jénine et 37% à Bethléem. En tout, la population arabe augmenta de 120% entre 1922 et 1947.
Le gouverneur britannique du Sinaï de 1922 à 1936 fit cette remarque : « Cette immigration illégale se poursuivait non seulement à partir du Sinaï mais aussi de l’Égypte, de la Transjordanie et de la Syrie, et il est très difficile de plaider la cause de la misère des Arabes si en même temps on ne pouvait pas empêcher leurs compatriotes des États voisins d’aller partager cette misère »
Selon un rapport de la Commission Peel, en 1937, « le manque de terres est …dû moins à l’étendue des terres acquises par les Juifs qu’à l’augmentation de la population » arabe.
On peut penser que le plan britannique était de noyer la population juive dans la population juive pour n’avoir pas à tenir la promesse de la Déclaration Balfour et à respecter le mandat confié par la SDN d’implanter un foyer national juif en Palestine, en mettant en avant la démographie.
Mais vint la 2ème guerre mondiale et la barbarie nazie fit avorter la félonie anglaise.
Après la guerre, l’Angleterre essaya de poursuivre cette politique défavorable de fait à la création du foyer national juif en Palestine, mais devant l’imbroglio de la situation sur le terrain, la résistance des organisations juives qui considéraient le mandataire anglais comme un colonialiste (dynamitage de l’hôtel King David), elle y renonça et remit son mandat à l’ONU, héritière de la SDN qui vota le plan de partage de 1947.
Mais c’est cette population arabe récemment immigrée, massée autour des villes, qui sera la première à fuir les combats à l’appel des armées arabes déclarant vouloir « rejeter les juifs à la mer » et qui formera en 1948, le gros des réfugiés dits « palestiniens », pris en charge par l’ONU à travers l’UNRWA, agence dédiée aux Palestiniens. Pour l’UNRWA, un « réfugié de Palestine » est une personne dont le lieu de résidence habituelle était la Palestine entre juin 1946 et mai 1948 et qui a perdu à la fois son domicile et ses moyens de subsistance en raison du conflit israélo-arabe de 1948. La définition de réfugié de l’UNRWA couvre également les descendants des Palestiniens qui sont devenus des réfugiés en 1948. En conséquence, le nombre de réfugiés palestiniens enregistrés est passé de 914 000 en 1950 à plus de 4,4 millions en 2005 et continue à augmenter du fait de l’accroissement naturel de la population. Cette définition extrêmement large du réfugié, qui permet d’englober ainsi les descendants, est utilisée uniquement dans le cadre des Palestiniens.
Un autre des arguments de la propagande « palestiniste » est de mettre en avant que le peuple « palestinien » ne saurait être « puni » des exactions commis par le nazisme contre les Juifs et que c’était aux européens de supporter le poids de leur faute.
La aussi cet assertion est contredite par l’histoire.
D’abord parce que, comme on vient de le voir, la décision de créer un foyer national juif sur la Palestine mandataire date de 1917, à l’époque où la Grande Bretagne était en conflit avec l’empire ottoman pour la maîtrise du Moyen-Orient. Après la guerre, au contraire la puissance mandataire a tout fait pour freiner l’immigration juive au mépris de ses engagements. Même en 1946, alors que des rescapés des camps de la mort attendaient dans des camps de transit, les britanniques ne changèrent pas de politique (Affaire de l’Exodus).
Dans les pays qui avaient pris une participation active à la Shoah, comme la France, ce fut le grand silence. La France ne voulait connaître de cette sombre période que les hauts faits de la Résistance qui lui avait permis de faire partie des vainqueurs de 1945, alors que le régime de l’état français avait été un des régimes les plus collaborationnistes de l’Allemagne nazie. En 1956, quand Alain RESNAIS monte le documentaire « Nuit et brouillard », la censure lui fit transformer une scène parce que, sur des archives filmées d’époque, on voyait l’ombre du képi d’un gendarme français. En fait la responsabilité de la France, à travers l’état français, ne fut vraiment reconnue qu’en 1995 par Jacques CHIRAC.
On ne peut donc dire que le sentiment de culpabilité de l’Europe ait été pour quelque chose dans la naissance d’Israël. En fait l’assistance que la France et d’autres états européens avait fourni au jeune état juif avait une autre raison, pas morale celle-là mais militaire.
On sait maintenant qu’entre 1943 et 1945, alors qu’ils avaient la maîtrise de l’air et bombardaient de manière « disproportionnée » les villes allemandes, les alliés n’ont rien fait pour empêcher la poursuite de la solution finale dont ils étaient informés. Les camps de la mort n’ont pas été détruits, les voies ferrées qui y menaient n’ont pas été coupées.
Le commandement allié a laissé se poursuivre l’extermination industrielle et massive du peuple juif en escomptant que la folie antisémite d’Adolf Hitler mobiliserait des forces appréciables loin des théâtres d’opération militaire spécialement au moment de la préparation et de l’exécution du débarquement du 6 juin 1944. En 1943, alors que le sort de la guerre bascule, mais que la Shoah bat son plein, ce détournement des forces allemandes hors des théâtres d’opérations est plus importante que celui qu’obtiendra la Résistance française par des coups de main encore bien limités.
Cette logique militaire choque évidemment quand on la regarde à la lumière de la morale, mais elle est imparable dans son efficacité qui a permis la victoire finale des alliés.
Mais si l’extermination du peuple juif a aidé l’effort de guerre des alliés en retenant des forces appréciables qui ont manqué à la défense des pays de l’axe, alors on doit considérer le peuple juif comme un allié objectif des puissances qui ont remporté la victoire du 8 mai 1945. Cela sans compter l’exode des savant juifs, Einstein et Oppenheimer en tête de liste, dont l’absence ne permit pas à Hitler ne fabriquer une bombe atomique avant la fin de la guerre (Que se serait-il passé si un V2 avait fait exploser une charge atomique sur Londres ?) alors qu’elle permit aux Américains de fabriquer celles qui mit fin à la guerre avec le Japon.
En ce sens, les 6 millions de morts de la shoah ne sont pas seulement le témoignage de la barbarie nazie et de la folie meurtrière de son initiateur, mais constituent le sacrifice que le peuple juif a consenti à la défaite du 3ème Reich, continuateur au-delà des siècles de l’idéologie totalitaire de l’empire romain, à l’issue d’une guerre de 2 millénaires. L’Etat d’Israël, expression nationale du peuple juif, doit donc être considéré comme faisant partie des puissances victorieuses de la 2ème guerre mondiale au même titre que les Etats Unis d’Amérique, l’Union Soviétique ou la France. Sa création n’est pas seulement la reconnaissance du fait national juif, c’est la reconnaissance de la contribution du peuple juif à la victoire de 1945.
Cela, sans oublier, bien sûr, l’aide que les combattants juifs ont fourni contre la puissance nazie et notamment les brigades juives qui sont constituées dans les territoires sous mandat britannique et qui vont participer aux combats contre l’Afrika corps, en s’illustrant à Bir Hakeim.
Mais pendant ce temps-là, les « palestiniens » eux s’affichaient plutôt avec les gens d’en face. C’est notamment le cas du grand Mufti de Jérusalem, Hadj Amin al-Husseini.
En 1941, il s’enfuit en Allemagne et rencontra un certain nombre de chefs nazis. Il voulait les persuader d’étendre au monde arabe le programme anti-juif des Nazis. Le Mufti envoya à Hitler 15 avant-projets de déclarations concernant le Moyen Orient qu’il demandait à l’Allemagne et à l’Italie de faire. L’une d’elles en appelait aux deux pays pour qu’ils déclarent illégal le Foyer juif en Palestine. De plus, « ils accordent à la Palestine et aux autres pays arabes le droit de résoudre le problème des éléments juifs en Palestine et dans les autres pays arabes, conformément à l’intérêt des Arabes et au moyen de la même méthode qui permet de régler la question dans les pays de l’Axe ».
En novembre 1941, le Mufti rencontra Hitler personnellement, qui lui dit que les Juifs étaient ses pires ennemis. Le Führer, cependant, repoussa la demande du Mufti d’une déclaration en faveur des Arabes, car il estimait que ce n’était pas le moment. Le Mufti présenta à Hitler ses « remerciements pour la sympathie qu’il avait toujours montrée pour la cause arabe et en particulier pour la cause palestinienne, et qu’il avait clairement exprimée dans ses discours publics… Les Arabes étaient les amis naturels de l’Allemagne car ils avaient les mêmes ennemis que l’Allemagne, à savoir… les Juifs… ».
Il ajoutait : « Le monde arabe était convaincu de la victoire de l’Allemagne, non seulement parce que le Reich possédait une importante armée, des soldats courageux et des chefs militaires de génie, mais aussi parce que le Tout-puissant ne pourrait jamais accorder la victoire à une cause injuste. »
Hitler répondit : »L’Allemagne soutenait une guerre sans compromis contre les Juifs. Cela comprenait naturellement une opposition active au Foyer national juif en Palestine… L’Allemagne fournirait une aide concrète et pratique aux Arabes impliqués dans le même combat… L’objectif de l’Allemagne [est] uniquement la destruction de l’élément juif résidant dans la sphère arabe… À ce moment-là, le Mufti serait le porte-parole le plus digne de foi du monde arabe ». Le dit Mufti remercia Hitler avec effusion.
Amin al-Husayni participa à l’organisation d’une division de la Waffen SS formée de musulmans de Bosnie, nommée “Handschar” (poignard), d’un effectif d’environ 10 000 membres, qui intervenait au cours des actions de la SS en Hongrie et en Croatie.
Si on veut faire remonter les palestiniens à cette population, alors il faut bien dire que leurs dirigeants se sont rangés manifestement du coté des forces de l’axe et qu’ils font partie des vaincus de la 2èmeguerre mondiale.
En 1945, la Yougoslavie chercha d’ailleurs à inculper le Mufti pour crimes de guerre, à cause de son rôle dans le recrutement pour les SS de 20 000 volontaires musulmans bosniaques, qui participèrent au massacre de Juifs en Croatie et en Hongrie. Cependant, il « s’évada » d’une prison française en 1946 et continua le combat contre les Juifs à partir du Caire et plus tard de Beyrouth, où il mourut en 1974.
Al-Husseini est un personnage encombrant que les « palestinistes » évitent de montrer en public, car, outre son penchant affirmée pour son copain Adolf, il démontre que la différence entre antisionisme et antisémitisme est très mince et qu’elle n’est surtout qu’à usage externe.
Cela montre aussi que le cliché des « Palestiniens » bouc émissaires de la culpabilité de l’Europe ne tient guère à la lumière des faits historiques et leur attitude pendant la dernière guerre les place sans équivoque dans le camp des forces de l’axe.
L’invention de la Palestine Histoire d’une imposture, impostures de l’Histoire. 5/5. Par Michel KÖNIG
Nov 25, 20100
L’invention de la Palestine Histoire d’une imposture, impostures de l’Histoire. 5/5. Par Michel KÖNIG
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Conclusions
Cette présentation a pour but de montrer en quoi le fait national palestinien ne tient pas à la lumière des faits historiques et ne recouvre pas la définition de la Nation telle que la donnait Ernest RENAN. Il n’y a donc pas de nation « palestinienne », mais un « palestinisme » qui est l’habillage, le faux-nez d’une idéologie islamique radicale, à destination de l’occident. Alors quand le pape dit que les palestiniens ont droit à une patrie sur la terre de leurs ancêtres (sans dire un seul mot d’ailleurs de la réciproque israélienne), il est mal informé ou bien plutôt il fait de la real politique vaticane en retombant dans les vieilles ornières de l’église romaine décrites plus haut.
Un exemple significatif. Jérusalem est déclarée ville sainte de l’Islam et a même été déclarée capitale de la culture arabe, alors qu’elle n’est plus sous souveraineté arabe depuis 1099, date de sa prise par les croisés. Or le nom de Jérusalem n’est jamais mentionné dans le Coran. Les interprétations ultérieures ont fait dire que la ville au nord de la Mecque dans laquelle le prophète Mahomet s’est rendu serait Jérusalem. Cela d’autant que Mahounemet est mort en 550, et qu’à l’époque la « Palestine » appartenant encore à l’empire byzantin. Jérusalem n’a été conquise qu’en 638 par les Omeyyades qui y construisirent la mosquée d’Omar.
C’est ensuite l’éviction de la Mecque et des territoires conquis des Omeyyades relativement tolérants par les Abbassides plus fondamentalistes qui provoquera les croisades, les abbassides ayant interdit les pèlerinages chrétiens à Jérusalem. Les Omeyyades refugiés en Espagne en Andalousie y créèrent d’ailleurs une zone de tolérance d’où sortit au XIème et XIIème siècle une civilisation arabo judéo chrétienne extrêmement brillante avec les personnages de Maïmonide ou d’Averroès, avant que la conquête espagnole et l’inquisition n’y mettent fin.
Bizarre n’est-ce pas ? Les islamistes radicaux nous expliquent que le Coran est la parole même d’Allah soufflée à l’oreille du prophète par l’ange Djibril (Gabriel), qu’il n’est donc pas interprétable et doit être appliqué à la lettre. Oui, mais quand ça les arrange, ils l’interprètent dans le sens qui leur est favorable.
A ce propos et pour conclure, je voudrais vous faire réfléchir sur une brève uchronie.
Une uchronie est un genre littéraire qui consiste à refaire l’histoire à partir d’un évènement passé : César réchappe de l’attentat de Brutus ou Napoléon gagne à Waterloo.
Supposons donc qu’en 1948, le jeune état d’Israël soit vaincu par les 5 armées arabes qui l’ont envahi (D’ailleurs ça n’est pas passé bien loin : tous les bookmakers donnaient les juifs perdants).
Les habitants juifs sont bien sûr massacrés ou rejetés à la mer dans l’indifférence générale qui a prévalu pendant toute la Shoah. Cela à la grande satisfaction de l’église romaine et de tous les bons catholiques qui voyaient maintenus les décrets divins portant l’anathème du peuple juif.
Les habitants arabes (car à l’époque ils ne s’appelaient pas palestiniens) prennent le contrôle du pays et instaurent un seul état arabe et islamique.
Après la révolution islamique d’Iran, les radicaux du Hamas gagnent les élections instaurent la charria comme récemment vient de le faire la Somalie et proclament Jérusalem ville sainte de l’Islam.
Bien sûr les Juifs y sont strictement interdits, mais ensuite les imams fondamentalistes estimèrent devoir s’en prendre aux chrétiens qui s’arrogeaient le droit de penser qu’ils pouvaient avoir quelques titres historiques sur leur ville sainte.
Ils interdisent donc les pèlerinages, comme le firent les abbassides en 1054, ce qui provoqua la première croisade, chassent les communautés chrétiennes comme sont en train de le faire la plupart des pays arabes et comme les talibans avec les bouddhas d’Afghanistan dynamitent toutes les églises ou les transforment en mosquée.
Bien sûr, l’Europe tétanisée laisse faire, malgré les homélies du pape et l’administration américaine entame d’interminables pourparlers sans trop de conviction pour ne pas s’aliéner les producteurs de pétrole.
Europe Israël @Europe_Israël
A quand une loi comme en Israël où l’Etat supprimerait les prestations sociales des familles complices du terrorisme de leurs enfants ?
IDEM EN FRANCE
La vérité sur gaza en vidéo
https://twitter.com/Europe_Israel/status/879311867528843269
Europe Israël @Europe_Israel 58 minil y a 58 minutes
Les juifs qui ne supportent pas Israël : Des libres penseurs humanistes
Les arabes qui ne supportent pas la Palestine : Une race de traître
SI QUELQU’UN PEUT M’EXPLIQUER J’AI PAS BIEN COMPRIS CE QUE VOUS VOULEZ DIRE ?
les juifs j’ai compris
mais pour les arabes ?
Beau travail Salmon,
Si j’ai bien compris, ………. Les arabes de Gaza et de Judée/Samarie, s’ils n’ont pas de pétrole, ils ont l’UNRWA !
@C. Hamon
ce ne sont pas des palestiniens réfugiés
voilà les vrais palestiniens
http://www.europe-israel.org/2014/11/pourquoi-les-arabes-palestiniens-cachent-le-drapeau-de-la-palestine-de-1939/
merci pour le compliment @C. Hamon