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Ils s’appellent Mounir Mahjoubi, Fadila Khattabi, Saïd Ahamada, Brahim Hammouche ou Mostapha Laabid et sont, depuis ce dimanche 18 juin, députés de la République à Paris, en Côte d’Or, dans les Bouches-du-Rhône, en Moselle, en Ille-et-Vilaine. Selon notre pointage, la nouvelle Assemblée devrait compter une petite quinzaine d’élus dits «issus de l’immigration arabo-musulmane».
Un reflet d’une diversité globale inédite dans l’hémicycle puisque, hors Outre-mer, ont par exemple été aussi élus pour la première fois, à Paris, la jeune avocate Laëtitia Avia, d’origine togolaise, la bibliothécaire Danièle Obono, d’origine gabonaise, ou l’entrepreneur d’origine sino-cambodgienne Buon Tan. En 2012, on comptait huit députés originaires de pays étrangers, tous élus du PS, dont aucun n’a retrouvé son siège cette année.
Le sujet est complexe car il renvoie rapidement à un risque d’assignation identitaire, dans un pays où les statistiques ethniques sont illégales, contrairement à l’approche beaucoup plus décomplexée qu’ont le Royaume-Uni ou les États-Unis du sujet. La chaire Moyen-Orient Méditerranée de l’École normale supérieure et l’institut de sondage Ifop viennent de s’en emparer lors d’une enquête dont les résultats préliminaires ont été dévoilés à la veille du second tour. Avec notamment pour objectif, selon l’islamologue Gilles Kepel, d’interroger à l’occasion de ces législatives «ce qui se passe dans les quartiers populaires et parmi les populations d’origine ou de culture musulmane en particulier», sachant que «ces termes posent eux-mêmes question»: un prénom, un nom de famille ou une origine ne définissent pas en eux-mêmes une appartenance ou une pratique religieuse souvent bien plus complexes et nuancées. Cela est illustré par le cas de quelques dirigeants emblématiques du précédent quinquennat comme Najat Vallaud-Belkacem, qui se définit comme «musulmane par héritage» mais pas pratiquante régulière, ou Myriam El Khomri, héritière d’une double culture catholique et musulmane. De manière plus globale, l’enquête dite «Rapfi» menée par le Cevipof en 2005 montrait que 60% des Français originaires d’Afrique et de Turquie se déclaraient musulmans.
6,5% des candidats
Selon Jérôme Fourquet, directeur du département opinion et stratégies d’entreprises de l’Ifop, l’objectif de cette enquête est d’«essayer de déminer un sujet et un terrain hautement sensible avec des données objectives et neutres». L’institut est parti de la liste des 7.882 candidats pour essayer, pour l’essentiel à partir de leur prénom, d’identifier ceux appartenant à la diversité. Conclusion: 6,5% des candidats du premier tour affichaient un prénom appartenant à la culture arabo-musulmane. «Cette population a été représentée à due proportion dans les candidats qui ont sollicité les suffrages», explique Jérôme Fourquet, qui rappelle que 6,2% de la population française a au moins un parent musulman.
(…) Slate.Fr
C’est la un des dangers de la proportionnelle. Pour le moment, les elus d’origine arabo-musulmane ne se reclament pas d’une liste unique. En Israel, ou sevit la proportionnelle integrale, un « parti arabe » a ete (relativement recemment) constitue et fait le plein des voix arabes. Cela ne serait pas a priori criticable, sauf que les elus ce cette liste sont beaucoup plus hostiles a l’Etat dont ils representent une partie que ne l’etaient les deputes arabes d’Israel avant la mise en place de ce parti. Le meme desastre, sans doute, minerait la democratie francaise si la proportonnelle etait instituee.
Puisque la démocratie va se faire hara-kiri bientôt, il nous restera la charria quand même !
Aux députés officiellement musulmans il faudrait ajouter les islamophiles et les soumis. Avec la proportionnelle le choix aurait été plus clair.
Dans moins de 10 ans on aura un parti islamique aux elections. On fera quoi a ce moment la.
Bientôt on retourrnera à la France des provinces ou alors comme en 40 nous aurons 2 zônes : celle qui est occupée et celle non occupée .
Verrons nous alors ces scènes de débacle sur les autoroutes , les français fuyant la barbaresque ?
@spartacus13012
Il existe déjà : c’est le PEJ « Parti Egalité Justice », que des musulmans …
@Armand Maruani
C’est vrai et ce n’est pas n’importe qui qui l’a dit, c’est l’ex-président françois hollande dans son livre « un Président ne devrait pas dire çà » qui explique que la france va vers une partition …
Les elections de 2022 donneront plus de chance aux voix des arabos musulmans , les elus representeront les 20 % de musulmans ,tous francais !
Enfin ! Les plaisirs de la charia !