Une bande de cinq jeunes a vandalisé le cimetière du Verano à Rome, à la faveur de la nuit dernière. Ils ont été rapidement identifiés, mais leurs motivations restent floues.
Des croix jetées à terre, des dalles brisées, des étoiles de David en morceaux, des pots de fleurs arrachés: c’est un véritable carnage sacrilège qui a été commis dans le cimetière du Verano, à Rome. En tout c’est un peu plus de 70 sépultures qui ont été vandalisées, dont une douzaine de tombes juives, mais aussi un bâtiment funéraire réservé aux enfants. Les caméra de vidéosurveillance ont enregistré un groupe de cinq individus en train de commettre les profanations à la faveur de la nuit, avant de s’échapper par une entrée latérale, donnant sur la Via Tiburtina, rapporte le Corriere della serra (Courrier du soir) dans son édition de vendredi. Le raid a également ciblé les secteurs voisins, comme le Pincetto, le secteur 110 et même des bâtiments funéraires réservés aux enfants. Dans l’avenue dell’Ossario, qui longe le mur, ils ont frappé avec des bâtons de fer ou des matraques les petites pierres qui maintiennent les cendres des morts, provoquant la rupture des fenêtres, des bougies, des photographies, mobilier religieux.
L’alarme a été donnée par les gardiens le lendemain matin, peu avant l’heure d’ouverture. L’enquête a été confiée au commissariat local, et a entravé l’accès aux secteurs touchés. Grâce au dispositif de vidéosurveillance, les auteurs furent rapidement identifiés: il s’agit d’une bande de cinq mineurs (15 ans). La première préoccupation des enquêteurs était de préciser si les vandales avaient ciblé le secteur juif délibérément ou si le groupe avait agi au hasard. Dans l’après-midi semblaient se préciser la seconde hypothèse: les auteurs ont été enfermés à l’intérieur, sans qu’on sache si c’est par erreur ou exprès, puis ils ont tout fracassé.
Ce n’est pas la première profanation de ce genre dans le Verano: en 2008 l’urne contenant les cendres de déportés dans le camp d’extermination nazi de Mauthausen avait été profanée, et en 2002, il y avait eu une cinquantaine de tombes endommagées. Dans ce cas, les enquêteurs ont acquis la certitude d’un raid bien pensé: un autel de la famille juive, loin d’être le secteur juif, avait également été ciblé. D’autres pistes avaient alors été explorée: notamment un acte de protestation de jardiniers ou de travailleurs contre leurs conditions de travail.
La fureur contre les symboles juifs pose cependant question, et suscite l’alarme. Ignorance? Méconnaissance de l’histoire, de la tragédie de l’Holocauste? Ou ces symboles sont-ils devenus dans l’imagination des jeunes des objets à démolir, à diaboliser? La représentante du Maire, Virginia Raggi, a dénoncé sur Twitter « un acte lâche ». « Nous nous sommes rapprochés des familles touchées par cet épisode honteux. Il faudra rapidement tirer cette affaire au clair ».
© Ari pour Europe Israël
Ces goys qui défendent Israël sont toujours là
O Allah ! Détruis leurs édifices !
C’est ce que leur crient leurs imams chaque vendredi…
Et ils répondent tous en coeur: mort aux juifs…
Tout ça en arabe, évidemment…