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Les « loosers » islamistes font trembler l’Occident immobile


Les « loosers » islamistes font trembler l’Occident immobile

A l’heure où nous rédigeons, Scotland Yard est, à son accoutumée, silencieuse tant sur l’identité du djihadiste présumé qui s’est fait exploser avec une grande quantité de TATP, à l’entrée de la salle de Concert l’Arena de Manchester, que sur celle d’un de ses proches de 23 ans, arrêté dans la matinée.

Ces révélations interviendront plus tard, après des vérifications minutieuses, qu’on sait très professionnelles, mais intervenant toujours trop tard, malheureusement. Où en est-on de la « prévention », des mesures dissuasives, de la traque des filières, dès l’amont de Syrie et d’Irak? Où en est cette longue guerre contre le terrorisme islamiste, née un certain lendemain de 11 septembre 2001 et qui, depuis, 16 ans plus tard (si on prenait ce jour comme date de naissance, bien que les racines du mal remontent à plus longtemps) semble n’avoir fait que s’étendre à la totalité des continents?

Après 7 autres attentats de même type et de même origine islamiste, l’Angleterre goûte amèrement à son propre « Bataclan », moins de deux ans après celui de Paris 11ème.

Aucune revendication précise n’est encore intervenue, d’autant que l’identité du terroriste-suicide demeurant masquée, Daesh ou tout autre groupe islamiste assimilé ne veut pas faire le travail de la police à sa place. Néanmoins, les plus fortes présomptions se tournent immédiatement vers Raqqa, la capitale mondiale de l’Etat Islamique, après les chutes successives d’Al Bab et surtout de Mossoul, où Daesh ne contrôle plus que cinq quartiers après plus de huit mois d’offensive.

On ne saurait établir un lien de cause à effet, entre la récente affaire de divulgation (ou pas) par Trump aux Russes, de l’existence d’une source des renseignements israéliens en plein cœur de la bête immonde, à Raqqa, considérée comme cruciale par la communauté des services aux Etats-Unis, et l’attentat de Manchester. Pourtant, toute indiscrétion (ayant ou non des conséquences directes), toute légèreté en ce domaine va à l’encontre des effets de la lutte globale recherchée.

Si le terrain regagné sur cette pieuvre continue de progresser, à chaque minute, les terroristes, faisant preuve d’une grande mobilité, semblent pouvoir recréer ailleurs des embryons de mini-Califats, dans le Sinaï (un tir sur Eshkol, en Israël, ce matin), en Afghanistan, en Afrique (Boko Haram), ou partout ailleurs, chaque fois que le monde et l’Occident semblent baisser la garde.

Au Royaume-Uni, en campagne après-Brexit, les Îles Britanniques constatent déjà le retour de plus de 3.000 « returnees », ces djihadistes locaux qui ont assouvi leur soif d’aventure syrienne et reviennent semer la terreur au pays natal. Qu’en est-il, en France et ailleurs,en Occident, alors qu’on sait que les flux de réfugiés, quoi qu’eux-mêmes ne soient pas nécessairement responsables ni complices du phénomène, servent de « boucliers humains » au transfert de terroristes vers l’Europe? Alors que la Grande-Bretagne est totalement insularisée et peut encore compter sur les « Jungles » et Hôtels et Châteaux de France et de Navarre, sur l’hospitalité de Frau Merkel, pour partager les risques?

Même si les événements ne sont pas nécessairement liés, il n’est pas complètement neutre que l’attentat ait lieu au moment même où le Commander-In-Chief, le Président Trump se trouve entre Riyad et Jérusalem, à recruter ses troupes et à liguer ses alliés de diverses obédiences afin de créer un front aussi commun que possible contre le terrorisme, qu’il soit de source sunnite ou chiite. Donald Trump se rendra ensuite au Vatican, auprès d’un Pape totalement inconsistant et qui n’a jamais élevé la voix contre le terrorisme islamique, en laissant entendre que les Chrétiens et d’autres en étaient les premiers coupables,  alors même que ses correligionnaires d’Orient se font rôtir sur les bûchers, clouer sur des croix, confisquer leurs femmes pour les transformer en esclaves sexuelles. Un Pie XII de notre époque en quelque sorte. Il est ensuite convoqué, comme la plupart des grands dirigeants d’Occident, à un sommet de l’OTAN à Bruxelles, -ville également martyre, il y a peu – où les dernières nouvelles du terrorisme crèveront sans doute l’écran. Il achèvera son périple à Taormina, perle touristique de la Sicile, pour un Sommet du G7. Là encore, la question sécuritaire sera sans doute, prédominante, du moins en bonne place dans les esprits, au milieu des grands sujets à traiter en priorité.

Lors de ces occasions, Donald Trump aura pu effectuer son premier galop d’essai parmi le Gotha de ceux qui comptent, en matière d’anti-terrorisme et recenser ses troupes et les dernières suggestions de méthodes afin de se saisir du problème à bras-le-corps. On sait, malgré tout, que longtemps après la chute de Raqqa, les filières et réseaux dispersés, la plupart dormants et non-signalés, ce même type de terrorisme va continuer à frapper et à se développer, partout où les populations n’auront pas encore saisi l’enjeu de la résilience : à savoir la formation spontanée de cordons de sécurité et de filtrage, au-delà et en-deçà de l’attente de renforts policiers. Cela veut aussi dire qu’il faut faire son deuil des mesures « symboliques », comme de lutter contre le djihad en buvant une bière en terrasse, des commémorations pleines d’émotion, de gerbes et de regrets, chaque fois qu’il est trop tard, pour viser un stoïcisme à la fois pro-actif et réactif, le cas échéant, mais qui commence par recenser toutes les failles que nous offrons, bonnes âmes, dans notre quotidien, dans les périodes faussement calmes avant explosion, à nos pires ennemis. Ces béances du quotidien s’approfondiront, chaque fois que les pouvoirs publics tentent d’étouffer, en pleine période électorale -et de maquiller en faits divers des actes d’une sauvagerie incomparable, comme le meurtre par le djihadiste présumé « déséquilibré » Traoré, commis à grand renfort de tortures et de psalmodies du Coran, de la malheureuse Lucie Sarah Halimi Z’l. Qui ne dit mot consent et c’est peu de dire que les gens de pouvoir, élus depuis, se sont tus.

Une partie de la population qui a grandi parmi nous, est allée à l’école de nos Etats ou de notre République, continue de faire vivre le cauchemar d’un Califat imaginaire aux idéaux soit-disant plus estimables que tout ce que nos sociétés sécularisées pourraient proposer. L’immigration de masse et le regroupement familial ne se sont pas faits sous contrat et dans un encadrement légal strict, qui aurait dû barrer le passage à ce type de « subversion » sous peine d’élimination ou d’exclusion sans coup férir. Non seulement, à l’incitation de Trump, les pays arabes doivent, les premiers veiller à l’élimination idéologique des tendances les plus radicales de l’Islam, depuis ses débuts médinois, ses dérives des Juristes-Consuls du XIIème siècle, comme Ibn Tammiyah, mais l’Europe, la première, doit faire barrage et servir de rempart contre ces extrémistes issus des Frères Musulmans, mouvement qui doit être mondialement dissout, à l’instar de ce que préconise l’Egypte, du Salafisme ou/ et Wahhabisme, longtemps cultivés comme des plantes vénéneuses par les pays du Golfe, et contre la République Islmaique d’Iran qui, pour partie, les manipulent. Il n’y a qu’un pas entre une pratique rigoriste et exclusiviste de l’islam et le désir de passage à l’acte pour se conformer encore plus « fidèlement » au coeur de doctrine islamique.

Tous comptes faits, au-delà de la formule qui accroche,  cela fait beaucoup de « loosers » à ne surtout pas perdre…  de vue, à cesser de sortir des radars de la vigilance, au nom du fait qu’on ne peut pas mettre un gendarme derrière chaque « Fiche S », ou adopter d’urgence des mesures dites « à l’israélienne » : dont l’emprisonnement préventif administratif, tant que toute la lumière n’est pas faite sur un individu ou un milieu servant de pépinières au djihad. La question de ce que l’on fera des « revenants » de Syrie reste entière et très préoccupante, pas seulement les criminels aux mains pleines de sang auxquels on offrirait une « deuxième chance » de faire mouche, mais leurs femmes -victimes-complices-consentantes ou/ et leurs enfants « victimes »-acteurs de crimes contre des adultes-otages à exécuter, terreau d’une idéologie qui repousse chaque fois qu’on lui trancherait la tête…

La perle de l’Occident reste cette Jérusalem debout contre vents et marées, contre les vagues islamistes toujours recommencées, qui fête la cinquantième année de sa libération du Joug jordanien de l’époque. C’est aujourd’hui, avec des pays anciennement battus sur le champ de bataille, comme l’Egypte et la Jordanie, que s’esquisse ce cordon sécuritaire autour de Jérusalem, afin d’abattre tous les appels au Djihad, d’hier, d’aujourd »hui (Daesh, Hezbollah, Pasdarans, Hamas…) et de demain.  Aux peuples de resserrer les rangs et à leurs dirigeants de comprendre où et qui est le véritable ennemi, loin des procès d’intention contre le Sionisme et ses actuels représentants. Il ne veut que l’émancipation d’un peuple et à travers lui, celui de tous les autres.

Par Marc Brzustowski pour ©JForum 







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  • 3 thoughts on “Les « loosers » islamistes font trembler l’Occident immobile

    1. Pinhas

      L’état Français me fait penser à un lapin pris dans les phares d’une voiture lorsque qu’elle est face à des attentats islamiques .

      Il faut pas hésiter un seul instant et jeter hors de France tous les fichés S et si cela est possible les jeter au bagne à Cayenne .

      Cela est possible , on le sait , mais l’état laisse nos cruels ennemis s’en prendre à la population innocente qui ne demande rien d’autre que vivre en paix .

      Si ce macro copie à la lettre près son papounet le gras du bide hollande 1er , alors on est foutu .

      Qu’il fasse ce qu’il faut et on aura un autre point de vue sur ce commercial de la politoc .

    2. Claire

      NB: « loser » s’écrit avec un seul « o », du verbe « to lose », perdre.

      Et tous les gouvernants occidentaux recommencent à parler d’attentat « terroriste » (Macron, Theresa May, Merkel). Point final. Terroriste quoi? Basque? Breton? Irlandais?
      Alors que l’islam a déclaré la guerre à l’occident, ce qui n’est pas nouveau puisque c’est dans le coran, fixé au 9ème siècle, et que les armées arabo-musulmanes ont envahi le moyen-orient, le proche-orient, l’Egypte, le Maghreb, l’Espagne, la Sicile, la France jusqu’à Poitiers en 732 (merci Charles Martel), on ne nomme toujours pas l’ennemi.
      Et surtout, chut, padamalgam, et cépaçalislam.
      Sauf qu’il faudrait peut-être lire le coran. On est très vite fixé sur la religion d’amour, de tolérance et de paix…
      On va encore avoir droit aux bougies, aux fleurs, aux « ils n’auront pas ma haine ».
      Imaginerait-on une seconde les Français sous l’occupation, hormis les collabos, dire aux nazis, après chaque tuerie: « vous n’aurez pas ma haine »?
      Les peuples occidentaux sont totalement décérébrés après 40 années de manipulation et de désinformation. Comme des moutons, ils se précipitent vers l’abattoir que leur ont préparé leurs dirigeants islamo-collabos.
      A chaque élection, ils votent pour des mondialistes, immigrationnistes, pro-islam.
      Après tout, ils n’ont que ce qu’ils méritent.

    3. Salmon

      Alain Legaret @AlainLegaret

      Si le terrorisme islamiste a le vent en poupe, c’est parce qu’on l’a accueilli avec le tapis rouge quand il ne s’attaquait qu’à Israël

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