Mahmoud Ahmadinejad a décidé de se représenter aux prochaines élections en Iran. Il explique sa candidature au motif d’apporter son soutien à Hamid Baghaei, l’un de ses anciens conseillers et protégés. Par son nationalisme, son populisme, il vit dans un monde de complots et de démons, ce qui en fait un personnage à part qui s’est attaché le soutien de la partie la plus déshéritée de la population, celle aussi sur laquelle compte la faction dure pour soutenir son candidat.
En désaccord avec l’ayatollah Khamenei qui voit cette candidature d’un très mauvais oeil et contrairement à ce qu’il avait prétendu auparavant, l’ancien premier ministre iranien, évincé par Rhoani, devrait représenter ainsi la branche des ultra-conservateurs aux prochaines élections.
Au-delà de la bataille politique qui s’annonce entre lui et le premier ministre actuel qui briguent tous deux une réélection, on voit bien se dessiner la machination qu’on a perçue au cours des négociations sur l’accord nucléaire iranien.
En effet, à l’époque et pour museler la protestation, on avait joué sur la véritable modération de Rohani pour faire accepter cet accord morbide. On a d’ailleurs bien insisté sur l’ouverture de cet homme qui représentait l’avenir d’un Iran ouvert sur le monde, avec une volonté démocratique en opposition au régime des ayatollahs. Une véritable supercherie quand on sait aujourd’hui les conditions de tout ceci qui ne s’appuyaient que sur les fondations d’un château de cartes. En outre l’éviction des candidats qui représentaient un danger pour l’élection de Rohani à l’époque par le régime des mollahs ou l’écart qu’a tenté de faire l’ayatollah Khamenei sur les élections d’aujourd’hui démontre à quel point tout ceci n’est qu’une façade. Rappelons d’ailleurs que l’Iran a été épinglé sous le gouvernance de Rohani en 2016 pour le recours excessif aux exécutions par pendaison notamment !
On comprend donc la nervosité de l’ayatollah Khamenei, qui, avec l’élection de Rohani, a réussi le jeu d’équilibriste qui lui permet de remettre l’Iran dans le concert des nations , grâce à Obama. La réélection de l’illuminé adepte des complots et autres folies d’Ahmadinejad supplantant l’actuel premier ministre, viendrait contrecarrer ses plans qui, jusqu’ici, se déroulent plutôt bien avec l’ouverture économique des marchés iraniens, renforçant le régime actuel, surfant sur le succès de l’Iran sur un Occident qui s’est littéralement couché devant la diplomatie perse !
@Donna Karmel pour Europe Israel News