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Georges Bensoussan : «L’antiracisme dévoyé a fait taire le peuple Français»


Georges Bensoussan : «L’antiracisme dévoyé a fait taire le peuple Français»

INTERVIEW – La plupart des témoignages recueillis dans Une France soumise sont sous pseudonymes.

Pour Georges Bensoussan, qui a dirigé l’ouvrage, la peur des représailles mais aussi le terrorisme intellectuel imposé par les élites expliquent cette loi du silence sur la question de l’islam.

En 2002, Les Territoires perdus de la République, avait été accueilli par un long silence médiatique. Quinze ans plus tard, dans Une France soumise, vous montrez que la situation s’est aggravée. Pourtant, une partie des élites continue d’ignorer votre diagnostic…

Dans les écoles, les mairies, les hôpitaux, la police, le mot d’ordre est «pas de vagues».
Ce qui apparaît fréquemment dans notre enquête, c’est l’obsession d’une reprise des violences de 2005 et de 2007 dans les banlieues. Tout se passe comme si les responsables, quels qu’ils soient, n’avaient d’yeux que pour les quartiers difficiles, ces ghettos socio-ethniques ou ethno-culturels progressivement constitués aux portes des grandes métropoles.

«Les islamistes voient la société française, et l’Occident en général, comme un ‘ventre mou’»

La peur des émeutes semble le maître mot de nombreux responsables qui estiment que, de concession en concession, on finira par faire régner la paix sociale. C’est ne pas comprendre que dans des systèmes de valeurs qui ne sont pas forcément les nôtres, le compromis peut être perçu comme un signe de faiblesse, toute faiblesse appelant à son tour une offensive nouvelle. Ceux qui prétendent en finir avec notre société ouverte sauront utiliser (et savent déjà) les armes de la démocratie pour en finir avec elle. C’est ce qui est en train de se passer aujourd’hui avec le «djihad judiciaire» (Brice Couturier) mené tous azimuts par le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) et d’autres officines parallèles. La paix sociale s’achète rarement par des concessions dictées par la peur. Celui qui craint d’affirmer ce qu’il est comme s’il se sentait illégitime, celui-là a perdu la guerre avant même que de l’avoir livrée. C’est ce que les islamistes ont compris qui voient la société française, et l’Occident en général, comme un «ventre mou», un espace sans défense intellectuelle, bref une terre de conquête.
(…)

Elisabeth Badinter dans la préface du livre n’hésite pas à parler de «collaboration par antiracisme».

Le mot est fort, en effet, et chez un esprit aussi délié et puissant qu’Elisabeth Badinter (ci-contre) , il est pensé. Ce n’est pas là le fruit de l’émotion. Ce mot met en lumière combien l’antiracisme, ce combat légitime, a été progressivement dévoyé en religion de l’antiracisme, voire en instrument d’un terrorisme intellectuel devenu aujourd’hui le meilleur vecteur du nouvel antisémitisme, celui de ces officines organisatrices du «camp décolonial» de l’été 2016, subtilement interdit aux Blancs, et publiant des libelles racistes sans que la justice s’en préoccupe.
Mais ce que Elisabeth Badinter entend par «collaboration» est plus important encore: elle veut dire que l’antiracisme, dévoyé, a fini par cautionner le pouvoir des oppresseurs, et donc à collaborer avec ceux qui entendent en finir avec notre société ouverte issue des Lumières. Au même titre que le pacifisme de l’entre-deux-guerres, un combat lui aussi légitime après le carnage de la Grande Guerre, a fini en «pacifisme à tout prix», lequel, à son corps défendant, a fini par collaborer avec l’ennemi nazi. Le pacifisme, il faut le rappeler, fut l’une des racines principales de la Collaboration, un pacifisme inconditionnel (d’une certaine façon, ce fut celui de Jean Giono) qui a conduit aux pires errements politiques.

Pour éviter le mal absolu de la guerre, il a facilité le chemin plus terrifiant encore de la guerre totale et de la barbarie hitlérienne. A cet égard, le parallèle est frappant entre l’actuel dévoiement de l’antiracisme et le dévoiement passé du pacifisme.

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  • 10 thoughts on “Georges Bensoussan : «L’antiracisme dévoyé a fait taire le peuple Français»

    1. Salmon

      ils savent comment ça se passe dans les quartiers difficiles , leur but c’est de laisser l’islamisme s’installer petit à petit dans les autres quartiers
      comment ? vous le savez

      bien à vous

    2. alauda

      « Ghettos socio-ethniques ou ethno-culturels », kezako ?

      Dans les années 70, on les appelait les » villes nouvelles ». Érigées à la périphérie des villes sur les terres agricoles converties en terrain à bâtir, elles y ont poussé à la verticale comme des champignons et à l’horizontale comme les plantes à stolons. Plus ou moins situées à proximité des usines nouvelles, on a pu qualifier certaines de ces zones de « cités-dortoirs », jusqu’à ce que bon nombre d’usines délocalisent de l’autre côté de la planète.

      Le mot « ghetto » improprement appliqué aux quartiers périurbains zonés comme « prioritaires » (les ZUP complétées par des ZEP au niveau éducatif) semble s’être imposé depuis le dernier quart de siècle miné par le chômage de masse.

      On ne parle pas de « ghetto » pour les villages relégués à la périphérie extrême d’un pôle urbain, où les campagnards, sauf à disposer d’un moyen de transport personnel, n’ont accès à rien.

      Pour faire un ghetto, il faut quatre conditions, à savoir :
      – que l’espace dévolu soit réservé ou imposé à une catégorie de population,
      – qu’il soit fondé sur une homogénéité ethnique
      – qu’il s’y appliquent des lois et des coutumes particulières, indépendantes de la société
      – qu’il s’ajoute à ces données factuelles une part de subjectivité : cette subjectivité véhicule tout un discours sur le sentiment de relégation, d’exclusion, de discrimination, de stigmatisation etc qui assimilerait une population à son quartier soit-disant ghettoïsé.

      Le mot « ghetto » en dehors de culpabiliser le reste de la société de ne pas en avoir assez fait en faveur des « prioritaires » n’a pas lieu d’être employé.

      Le périurbain prioritaire est constitué de populations ethniquement et sociologiquement hétérogènes qui n’y sont pas assignées à résidence : les deux conditions initiales du « ghetto » ne sont pas remplies.

      La troisième condition est devenue objet d’observation, parce qu’effectivement on note ici ou là que les lois et les coutumes du cru tendent à être supplantées par d’autres. Dire qu’en réponse à ce phénomène, le mot d’ordre est «pas de vagues» n’est guère congruent. La société française est attentiste. Mais les réactions se font néanmoins entendre, pas seulement en sourdine, face à la multiplication des attaques.

      La quatrième condition est de moins en moins entendue. Il existe des mutins assassins dans notre pays. Une fois ce constat posé, chacun se positionne.

    3. Sara

      Merci pour ce rappel sur le sens du mot ghetto.

      Un ghetto est un quartier d’habitation où des gens sont forcés de résider, tels les ghettos dans l’Espagne musulmane où la Pologne jusqu’en 1945. Selon les pays, les époques, à certaines heures il pouvait leur être interdit d’en sortir.
      Ce n’est pas le cas des quartiers dit « difficiles ».

      L’utilisation de ce mot ghetto dans ce sens déformé à fin de propagande aboutit à le banaliser.
      Il ne faut absolument pas l’employer à la manière de certains médias ou politiciens.

    4. Salmon

      non Sara

      en Espagne il n’y avait pas de ghetto
      le 1er Ghetto est celui de Venise

      merci Alauda pour votre comm

    5. LeClairvoyant

      L’antisémitisme qui gangrène la France et la détruit, depuis plus d’un siècle. La mauvais solution, fit d’amener des maghrébins qui n’allaient pas s’intégrer, au lieu de trouver des travailleurs comme les arméniens, italiens, polonais, espagnols et portugais qui s’intègrent en une génération. L’islamisme ne demande pas plus d’usines ni d’églises, mais plus d’allocations, d’écoles coraniques et des mosquées, etc. Situation intenable et Solution à trouver.

    6. LeClairvoyant

      Je suis en grande partie d’accord avec Sara. Les quartiers juifs séparés existaient à Babylone en Irak 600 ans avant notre ère, et sur l’île Éléphantine en Égypte, soit bien avant celui de Venise ou de Varsovie.

      Las Juderias en la Espagne musulmane ou les juiveries en France depuis le 12ème siècle, fonctionnaient comme des quartiers séparés de la ville, avec des dimensions précises et des portes qu’on fermé la nuit; même si avec le temps, la ville en grandissant, ces quartiers juifs sont devenus des quartiers de Centre-ville. En période normal le quartier juifs était ouverts au commerce, car proposaient des marchandises à meilleur prix que les quartiers chrétiens ou musulmans, mais les crises politiques et les persécution ne manquent pas, du fait du pouvoir politique; Alors les juifs ferment les portes pour se protéger des pogroms chrétiens ou les massacres des juifs par les musulmans, mais ne pouvaient pas résister à l’assaut des armées.
      Il y a que trop d’exemples, je citerais le quartier juif de Grenade qu’en 1029 1 500 familles juives, (soit plus de 8 000 juifs), hommes femmes et enfants firent massacrés par les musulmans en une seule journée, sur une fausse rumeur comme pour la destruction de trois tribus juives de Médine en Arabie par Mohamed, entre 624/632. Tapez sur Google, massacres contre les juifs et les chrétiens par les musulmans.

    7. Sara

      @Salmon & LeClairvoyant

      Merci pour ces précisions sur l’Espagne musulmane, où juifs, chrétiens et musulmans étaient censés « vivre en parfaite harmonie » selon la doctrine en vigueur en France.

      Peut-être cela ne s’appelait pas ghetto, mais n’est-ce pas un peu le même principe ?

      « massacrés par les musulmans sur une fausse rumeur » : les choses n’ont pas changé mille ans après ; c’est ce qui se passe de temps en temps envers les coptes en Égypte. 

    8. Jacques B.

      Si ghetto il y a, ce sont les populations blanches, françaises « de souche », ou juives, qui le subissent, dans les fameux « quartiers ». Inversion classique des rôles et responsabilités, du statut de victime et du statut d’agresseur, symptomatique d’une société où le politiquement correct impose ses codes et vocabulaire faussés, pervertis.

      Si l’on veut vraiment savoir ce qu’est un ghetto, lire par exemple « du fond de l’abîme », de Hillel Seidman, qui raconte l’enfer vécu par les Juifs du ghetto de Varsovie. Leur désespoir était si grand qu’ils se soulevèrent contre leurs bourreaux nazis, avec simplement quelques pistolets et fusils, alors qu’en face il y avait plusieurs divisions allemandes : ils n’avaient aucune chance, ils le savaient bien, mais ils voulurent au moins mourir dans l’honneur, les armes à la main.

      Parallèle frappant en effet que celui entre le « pacifisme » suivi du zèle collaborationniste et antisémite des gauchistes de l’entre-deux guerres, et celui des gauchistes actuels.

    9. huisartsenpost den bosch

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