Un accord «constructif» a été trouvé entre Cotelec, le micro-parti du fondateur du Front national et l’équipe de campagne de Marine Le Pen. Le père et la fille sont pourtant toujours en conflit.
À la recherche d’au moins 20 millions d’euros pour financer la campagne présidentielle de Marine Le Pen, Nicolas Bay, secrétaire général du Front national, s’était plaint cette semaine que les banques françaises ne «jouent pas le jeu de la démocratie».
L’argent viendra finalement du papa, Jean-Marie Le Pen, pourtant exclu du FN. Toujours président d’honneur, il va toutefois prêter 6 millions d’euros pour la campagne présidentielle de sa fille, a indiqué le parti confirmant une information du Parisien.
Marine Le Pen va faire cet emprunt via le micro-parti du fondateur du FN, Cotelec, «avec libération progressive des différentes tranches», a déclaré à l’AFP son directeur de campagne, David Rachline. Le micro-parti a été fondé par Jean-Marie Le Pen en 1988 et a financé certaines campagnes frontistes, dont celle de sa fille aux élections régionales de 2015. Pour David Rachline, «il n’y a rien de nouveau sous le soleil», précisant que cet accord «date d’il y a plusieurs mois». Le «Menhir» avait indiqué à l’automne avoir prêté cette somme au FN pour la présidentielle de 2017, une information que les dirigeants du parti refusaient jusqu’à présent de confirmer publiquement tout en reconnaissant des «discussions».
Nicolas Bay avait reconnu le 22 décembre «qu’à ce stade», le FN n’avait «pas encore trouvé l’ensemble du financement» pour les prochaines élections.
La semaine dernière, le trésorier du Front national Wallerand de Saint Just avait démenti des informations du Canard Enchaîné sur un nouveau prêt russe au FN de près de 28 millions d’euros en vue de la présidentielle de 2017.
«J’ai obtenu en septembre 2014 un prêt de 9 millions d’euros auprès d’une banque russe», avait-il rappelé. «Malheureusement depuis cette banque russe a déposé son bilan» et «depuis, il n’y a pas de contacts particuliers avec des organismes financiers russes», avait encore affirmé Wallerand de Saint Just.
Outre la Russie, des discussions avec des banques étrangères, américaines ou émiratis auraient été engagées. Wallerand de Saint Just avait reconnu sur France 3:
«s’il faut aller emprunter à l’étranger, nous irons emprunter à l’étranger, il n’y a aucune exclusive à ça. Que ce soit en Russie en Argentine ou aux États-Unis. Et pourquoi pas au Moyen-Orient.»
popo s’il te plait ….
tiens chérie
eh oui
Le Pen Circus à l’oeuvre .
Qu’ils cessent de nous prendre pour des truffes .