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Islamisme à la Maison Blanche: Dalia Mogahed pro-charia, conseillère d’Obama


Islamisme à la Maison Blanche: Dalia Mogahed pro-charia, conseillère d’Obama

Dalia Mogahed est une universitaire américaine née en Égypte en 1974. A la fois directrice de son entreprise de conseil spécialisée dans le Moyen-Orient, Mogahed Consulting, et directrice de recherche à l’Institute for Social Policy and Understanding, elle a été recrutée en 2009 par l’administration Obama comme conseillère au Bureau des partenariats confessionnels de la Maison Blanche.

Elle a auparavant travaillé en tant que directrice exécutive du centre d’études musulmanes Gallup. Mogahed a également été invitée à témoigner devant la Commission des relations étrangères du Sénat des États-Unis sur l’engagement des États-Unis auprès des communautés musulmanes et elle siège au Conseil consultatif sur la sécurité intérieure du Département des États-Unis. Elle a ainsi rejoint Madeleine Albright et Dennis Ross comme une voix de premier plan dans le projet d’engagement entre les États-Unis et les musulmans. Elle est la première conseillère voilée de la Maison Blanche.

Le magazine Arabian Business l’a désignée comme la femme arabe la plus influente dans le monde, et le Centre Royal d’Etudes Stratégiques Islamiques a inclus Mogahed dans la liste des 500 musulmans les plus influents dans le monde. Elle a également été récompensée par le prix de l’Entrepreneur social arabe de l’année par l’organisation indienne Ashoka.

Dans son rôle en tant que scientifique Gallup, Mogahed a souvent été invitée comme commentateur dans les médias et les forums internationaux. Ses analyses ont été publiées dans le Wall Street Journal, le magazine Foreign Policy, le Harvard International Review, et de nombreuses autres revues académiques et populaires. Son auditoire comprenait des chefs d’État, des parlementaires du monde entier et des leaders religieux de toutes les confessions.

Elle se fait vraiment connaître en 2007 dans le milieu universitaire aux Etats-Unis en écrivant avec le compagnon de route des Frères musulmans américains John Esposito : Who Speaks for Islam?: What a Billion Muslims Really Think. Elle y expose sa propre vision de la Charia, qu’elle décrit comme universelle : « une boussole [morale] reflétant des principes valables à toute époque, qui ne peut être changée » et de la loi islamique qui en découle : « une carte qui doit se conformer à cette boussole ».

Lorsque le Président Obama la recrute deux ans plus tard, de nombreux universitaires, comme la spécialiste du Moyen-Orient Elham Manea, s’inquiètent :

« ces lois [de la Charia] perpétuent les discriminations envers les femmes dans la famille ». Elle conclue : « Obama ne veut pas ressembler à l’ancien président Bush qui avait des vues unidimensionnelles, et il adopte alors des vues opposées, mais elles aussi unidimensionnelles ».

Sur la chaîne Al-Arabiya, elle décrit sa mission dans l’administration Obama : « mon travail est d’étudier les musulmans, la façon dont ils pensent et leurs idées ». Dalia Mogahed n’a jamais peur de façonner une « communauté musulmane », de parler en son nom, ni de prêter à tous les musulmans les mêmes traits, quitte à les essentialiser et à faire perdurer les stéréotypes. Sa nomination s’inscrit par ailleurs dans la politique du gouvernement Obama de faire émerger des leaders communautaires. Aussi étonnant que cela puisse paraître, Al-Arabiya rapporte que Dalia Mogahed se donne également pour mission de chercher à « réduire le nombre d’avortements ».

Le site Islam Online, créé par le leader spirituel des Frères musulmans Youssef Al-Qaradawi ayant légitimé les attentats-suicides, parle de Dalia Mogahed comme d’une « success story aux Etats-Unis ».

Interviewée sur ce site internet en avril 2009, elle affirme que le djihadisme n’a rien à voir avec l’Islam : « beaucoup ont dit que les terroristes ont détourné l’Islam. Je ne suis pas d’accord. Je pense que l’Islam est sans danger, et est prospère dans les vies des musulmans de tous les pays ».

En octobre 2009, elle est invitée au dîner annuel de l’association frèriste CAIR (pointée du doigt par le FBI car soupçonnée de liens avec le Hamas, et classée terroriste aux Emirats Arabes Unis).

Elle semble avoir annulé sa participation lorsqu’il a été rendu public qu’elle partagerait son dîner avec l’imam Siraj Wahhaj, ancien partisan de Nation Of Islam, défenseur du Cheikh Omar Abdel-Rahman et de la lapidation, il considère « Allah comme supérieur à la démocratie », et est cité comme « unindicted co-conspirator » dans l’attentat du World Trade Center en 2003.

Elle a toutefois participé au dîner annuel de CAIR en 2015, et est annoncée à celui du 17 décembre 2016. CAIR publie des articles élogieux sur Dalia Mogahed sur son site web, et n’hésite pas à la féliciter pour son rôle auprès du président Obama.

Toujours en octobre 2009, elle donne une interview à la chaîne anglaise Muslima Dilemna, qui appartient au parti politique Hizb ut-Tahrir (ou parti de la libération islamique). Ce parti milite ouvertement pour la mise en place d’un Califat mondial régi par la Charia. Face à deux militantes de Hizb ut-Tahrir qui défendent la Charia comme source de législation et qui affirment que la femme ne doit pas avoir de position de leadership, elle n’émet aucune contradiction, et affirme : « je pense que la raison pour laquelle tant de femmes soutiennent la Charia est parce qu’elles en ont une compréhension très différente de la perception occidentale. La majorité des femmes dans le monde associent la justice entre les sexes, la justice pour les femmes, avec la Charia ». Dalia Mogahed en profite pour dire à ses interlocutrices que son rôle est de « transmettre au Président et aux autres représentants officiels ce que les musulmans veulent ».

En 2010, elle décrit le mouvement Gülen comme un « mouvement inspirant pour les musulmans ».

En 2012, elle s’adresse sur Twitter aux soutiens de Bachar al-Assad en leur disant qu’il n’a pas de légitimité car « il ne peut pas assurer la stabilité, la protection des minorités, ni la résistance à Israël ».

En 2014, elle est l’invitée d’honneur du dîner du CCIF, aux cotés de Marwan Muhammad, Rokhaya Diallo, Houria Bouteldja, Rachid Abou Houdeyfa, Nader Abou Anas, Ahmed Jaballah, ou encore Nabil Ennasri.

Outre CAIR, Dalia Mogahed a également été intervenante pour d’autres associations reliées aux Frères musulmans :

  • Islamic Circle of North America, ICNA, (congrès de 2015)
  • Muslim American Society, MAS, (congrès de 2016)
  • Islamic Society of North America – Muslim Student Association, ISNA-MSA (annoncée au congrès de 2016 aux cotés de Tariq Ramadan)
  • Muslim Public Affairs Council, MPAC, (congrès de 2016)

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  • 12 thoughts on “Islamisme à la Maison Blanche: Dalia Mogahed pro-charia, conseillère d’Obama

    1. Frank Giroux

      Obama a toujours prétendu ne pas être musul… Il temps qu’il s’efface il n’aura laissé qu’une trace noire sur les parquets de la white house !

    2. gregory

      Obanania la marionnette de Soros était sous contrôle islamique par cette charmante mygale ou serpent à sornettes coraniques.
      La haine transpire sous ses traits de mégère conspiratrice ,quels conseils pouvait elle bien lui prodiguer?
      Comment mettre la planéte à feu et a sang sans en assumer la culpabilité ?ou comment détruire les USA de l’intérieur pour en faire un état islamique?.

    3. Filouthai

      Prendre pour conseillère une musulmane qui fait l’apologie de la charia , il n’y que Hussein Obama pour faire ça. Solidarité musulmane.
      Vous allez me dire en France Gras du Bide a choisi comme Ministre Najat Belacem, activiste marocaine bien connue qui veut apprendre aux Français à parler arabe : la langue du futur.
      La FRANCE en aura peut-être besoin en prévision de la guerre de Religion qui s’annonce.

    4. michel boissonneault

      encore 21 jours a manipuler contre la démocratie et ensuite elle dégage car la sharia est anti-démocratique

    5. alauda

      La charia n’est pas une religion, c’est un système totalitaire à prétention universelle, fondé sur un charabia initial.

      « Une boussole [morale] », l’expression n’est pas familière en français. En anglais, on peut trouver quelques occurrences sur le web d’un « moral compass » diversement traduit par « sens, direction, repère, autorité, conscience [moral(e)].

      Comme instrument, le « compass » désigne aussi bien le compas français emprunté par l’anglais que la boussole aimantée vers un pôle magnétique. Le premier sert à construire des figures géométriques avec lesquelles on peut figurer symboliquement le monde physique, en particulier la rotondité de notre microcosme terrestre, les corps célestes dans le macrocosme, le cercle qu’il dessine représentant traditionnellement l’image de la perfection divine. En ce sens, le compas peut éventuellement servir à refléter quelque chose d’un autre ordre que physique.

      Mais une boussole ne reflète rien du tout. Elle se borne à pointer sa flèche vers un pôle magnétique, historiquement le nord, afin de pouvoir se déplacer dans l’espace. Et si l’on dit « s’orienter » avec une boussole, c’est parce que le soleil se lève à l’est, selon le mouvement apparent de notre planète.

      Les seuls principes valables à toute époque, qui ne peuvent être changés sont les principes physiques. « E pur si muove ! », comme dit la légende. Le soleil s’est « couché » hier à l’ouest, il se lèvera ce matin à l’est.

      Sur le plan moral, il suffit d’avoir quelques notions d’histoire, depuis le début du monde humain connu, pour savoir qu’il n’existe pas de principe « valable pour toute époque ». C’est du flan.

      et de la loi islamique qui en découle : « une carte qui doit se conformer à cette boussole ».

    6. alauda

      J’ai oublié d’effacer le second volet de la proposition. J’ajoute un mot.

      La loi islamique cartographiée se conformant à un reflet, il ne faut pas s’étonner qu’elle réfléchisse à l’envers, selon le principe du miroir.

    7. alauda

      N’importe quoi.

      Le monde musulman pèse 1,6 milliards dans le monde pour 7,4 milliards d’individus, soit 1 pour 4/5. En France, on doit à la louche à 1/10 maxi. Cela laisse encore une marge.

    8. gregory

      [email protected]
      Les statistiques ethniques sont interdites en France, à qui profite le crime.
      à nos dirigeant, qui ont peur de la réalité.
      La vérité se situe entre 15 et 20 millions de muzz soit plus de 1/4 de la population.
      Voir sur le net :25 mai 2011 – 15 à 20 millions de musulmans en France selon Azouz Begag … Marseille : l’ancien ministre Azouz Begag à la conquête de la ville
      https://www.youtube.com/watch?v=0jdevWUXtFw

      Conclusion:La ligne rouge est largement dépassée.

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