Pour Noël, Israël s’est retrouvé mis au ban des nations. L’ONU, emmenée par un Obama souhaitant faire oublier en un coup médiatico-diplomatique final la déroute de sa politique moyen-orientale en Syrie, a de nouveau condamné la colonisation dans les territoires disputés.
Pour le gouvernement israélien, la défaite diplomatique est amère et les mots sont durs :« L’Administration Obama n’a pas seulement failli à la protection d’Israël contre le traquenard à l’ONU, elle s’en est rendue complice en coulisses. »
Le Premier ministre met désormais tout son espoir dans l’avènement de Trump. D’ailleurs, appelé à l’aide, le président élu a sommé, jeudi, Obama d’utiliser son veto.
Cette énième épisode diplomatique, s’il voit l’ONU dans son rôle en condamnant un État occupant illégalement des territoires depuis 1967, n’en constitue pas moins un nouveau pas dans l’abandon d’Israël par l’Occident.
En octobre dernier, l’UNESCO adoptait une résolution présentée par les pays arabes et déniant le passé hébreu de Jérusalem : le texte, préférant la terminologie arabe, mettait « mur des Lamentations » entre guillemets !
Sous la pression, un Occident pusillanime et oublieux de ses racines est en train d’écrire la chronique d’un abandon.
Pourtant, avec le déferlement du terrorisme islamiste en Europe, le jeune État d’Israël, qui y est confronté depuis bien plus longtemps, aurait quelques leçons à donner à notre Europe vieillissante qui n’a rien vu venir.
Le peuple d’Israël se sait assiégé. Les persécutions d’hier et les abandons d’aujourd’hui lui rappellent, s’il en était besoin, qu’il ne doit son salut qu’à son Dieu et à sa détermination à persévérer dans son élection.
Au-delà de l’expérience d’Israël en matière de sécurité, les Européens devraient s’inspirer d’une arme pacifique mais efficace : la démographie. Dans le conflit israélo-palestinien, cette « guerre des berceaux », longtemps à l’avantage de la population arabe, est en train de se rééquilibrer, comme le montre Youssef Courbage, chercheur à l’Institut national d’études démographiques, dans une étude intitulée « Palestine 2030 ».
Il déclare au Figaro : « La population israélienne voit […] son taux de fécondité repartir à la hausse, pour atteindre aujourd’hui 3,13 enfants par femme. […] un taux très élevé pour un pays arrivé à ce niveau de développement. Cette tendance s’observe évidemment chez les ultra-orthodoxes et dans les milieux nationalistes religieux, en particulier dans les colonies de peuplement de Cisjordanie et de Jérusalem-Est, où les taux de fécondité atteignent des seuils comparables à ceux observés en Afrique subsaharienne, mais aussi, dans une moindre mesure, chez de nombreuses familles qu’on pourrait qualifier de « laïques ». Si l’occupation se poursuit, la forte natalité des colons et l’attractivité de leurs implantations vont entraîner une explosion de la population juive établie en Cisjordanie, qui pourrait atteindre 2 millions d’habitants en 2050. »
De quoi faire réfléchir le Conseil de sécurité dans ses prochaines résolutions.
De quoi, aussi, inspirer les dirigeants européens confrontés à des taux de fécondité de la population européenne de souche extrêmement bas, comparé à celui des populations immigrées.
Certes, les peuples européens ne peuvent guère compter sur des dirigeants comme Mme Merkel, qui n’a vu de remède à l’infécondité de son peuple (qu’elle symbolise si bien) que par une ouverture aussi massive qu’inconsidérée à l’immigration musulmane.
Mais les peuples détiennent, outre le bulletin de vote, une autre arme, à plusieurs coups !
Européens, faites l’amour, pas la guerre. Ou plutôt, faites l’amour, pour éviter d’avoir à faire la guerre !
Joyeuse fête de la Nativité !
VIVE LES Bébés !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Vive les vrais femmes et les bons pères !