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L’OTAN panique…


L’OTAN panique…

… après que Poutine a mis la pression sur Trump pour qu’il retire les forces de l’Alliance de la frontière russe….

Tandis que beaucoup de médias ont spéculé que le Kremlin a eu un rôle dans la diffusion des emails de Podesta, piratés par Wikileaks – chose que Julian Assange a niée la semaine dernière – et tandis que les services de renseignement américains ont officiellement accusé des pirates soutenus par le gouvernement russe de s’ingérer dans les élections américaines, la vérité est que Vladimir Poutine est ravi du résultat de ces élections : pas tant par la chute de Hillary, que par le fait de voir l’aile forte et néo-con du Pentagone étouffée pendant les quatre prochaines années.

Suite au premier essai de Trump de reconstruire les ponts avec la Russie, le porte-parole de Poutine a suggéré que le président élu Donald Trump devrait commencer à reconstruire la relation entre les États-Unis et le Kremlin, en exhortant l’OTAN à retirer ses forces de la frontière russe. Dmitry Peskov a déclaré à Associated Press qu’une telle mesure «mènerait à une sorte de détente en Europe». Trump a loué à plusieurs reprises Poutine au cours de sa campagne et a suggéré aux États-Unis d’abandonner leur engagement envers l’alliance de l’OTAN.

Cette demande intervient à un moment où les tensions militaires entre l’OTAN et la Russie sont inquiétantes et implacables : cette semaine, nous avons signalé que l’OTAN avait mis 300 000 soldats en état d’alerte pour préparer la confrontation avec la Russie.

Peskov a déclaré dans l’interview que la présence de l’OTAN n’est pas faite pour rassurer la Russie. «Bien sûr, nous devons prendre des mesures pour contrer cela», a-t-il dit.

En outre, préparant le décor pour la position officielle de Trump sur la Crimée, dans une interview séparée avec Associated Press jeudi, Peskov a insisté pour dire que la Crimée, qui est devenue partie de la Russie après le coup d’État présidentiel en Ukraine sponsorisé par la CIA en 2014, restera au sein de l’État russe. «Personne en Russie – jamais – ne sera prêt à entamer une quelconque discussion sur la Crimée», a-t-il déclaré, refusant de l’appeler une annexion.

Lorsqu’on lui a demandé comment Trump pourrait aborder la question de la Crimée, cité par The Hill, Peskov a dit que cela prendrait du temps. «Nous comprenons qu’il faudra du temps pour que nos partenaires en Europe et aux États-Unis comprennent cela. Nous sommes assez patients pour attendre que cette compréhension se fasse, ici à Washington, aux États-Unis, et en Europe.»

Mais alors que la question de la Crimée est largement discutable, avec l’Occident résigné à sa concession à Moscou, la crainte que Trump suive effectivement les conseils de la Russie sur la réduction de la pression de l’Alliance à ses frontières ou, pire, retire le soutien américain, a carrément provoqué la panique. Selon le magazine allemand Der Spiegel, les stratèges de l’OTAN prévoient un scénario dans lequel Trump ordonnerait aux troupes américaines de quitter l’Europe.

Der Spiegel ajoute que des stratèges du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, ont rédigé un rapport secret qui inclut le pire scénario, dans lequel Trump ordonne aux troupes américaines de se retirer d’Europe, en mettant en œuvre sa menace de moins impliquer Washington dans la sécurité européenne.

«Pour la première fois, la sortie américaine de l’OTAN est devenue une menace» qui signifierait la fin du bloc, a déclaré un officier allemand de l’OTAN au magazine. Il a également suggéré que sous son administration, les États-Unis pourraient refuser de venir au secours des alliés de l’OTAN, à moins qu’ils ne «payent leurs factures et respectent leurs obligations envers nous».

Bien sûr, c’est le même Der Spiegel qui, après la victoire de Trump, a prédit la fin du monde.

«Nous vivons un moment sans précédent, de grande incertitude dans la relation transatlantique», a déclaré Wolfgang Ischinger, ancien ambassadeur d’Allemagne à Washington et chef de la prestigieuse Conférence de Munich sur la sécurité. En critiquantla défense collective, Trump a mis en doute le pilier fondamental de l’OTAN dans son ensemble, a ajouté  Ischinger.

 

 

Par ailleurs, en remettant en question le pilier de base qui est derrière les provocations sans fin de l’OTAN et l’accumulation de troupes à la frontière de la Russie, Trump peut empêcher la troisième guerre mondiale.

L’OTAN exige que l’on suive sa voie et pas une autre, c’est pourquoi Ischinger demande au président élu de rassurer ses alliés européens, avant son investiture, sur le fait qu’il restera ferme dans l’engagement des États-Unis au titre de l’article 5 de la Charte de l’OTAN. [Aide mutuelle en cas de conflit]

Ce n’était pas la seule critique lancée contre Trump par l’alliance militaire : plus tôt cette semaine, Stoltenberg a éreinté l’ordre du jour de Trump, disant : «Tous les alliés ont pris l’engagement solennel de se défendre. C’est quelque chose d’absolument inconditionnel.» Peut-être cet engagement ne dépend-il que de la présence, dans le bureau ovale, d’un président qui met les intérêts du complexe militaro-industriel avant ceux du peuple américain, par exemple ?

La panique de l’OTAN a tellement grandi que, de crainte que Trump n’apparaisse pas à Bruxelles, même après son investiture, l’OTAN a réorganisé son sommet – qui devait avoir lieu début 2017 – le repoussant à l’été prochain, a déclaré Der Spiegel.

Le rapport de l’OTAN reflète aussi les humeurs actuelles au sein de l’establishment européen, après que Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, a demandé aux États membres de construire une force armée européenne. Washington «n’assurera pas la sécurité des Européens à long terme […] nous devons le faire nous-mêmes», a-t-il soutenu jeudi. Parce qu’il ne faut pas s’attendre à ce que les troupes grecques donnent leur vie pour défendre les citoyens allemands et vice-versa.

En attendant, Der Spiegel admet que, nonobstant la rage de l’OTAN, Trump a tous les atouts en main, et s’il est sérieux quand il veut réduire le nombre de troupes américaines stationnées en Europe, les grands pays de l’OTAN comme l’Allemagne ont peu à offrir. Même les forces armées des grands États membres n’ont pas d’unités capables de remplacer les Américains, ce qui peut provoquer un débat sur le renforcement du bras nucléaire de l’OTAN, question délicate dans la plupart des pays européens pour des raisons domestiques.

Comment Trump répondra-t-il ? Ce n’est pas clair : alors que, dans sa rhétorique préélectorale, Trump a poussé pour un programme anti-interventionniste, et a certainement fait comprendre que l’OTAN serait faible sous sa présidence, il reste à voir comme son équipe de transition élabore actuellement les spécificités assez vagues de sa politique. Nous ne serions pas étonnés du tout de constater que, malgré toutes les postures anti-establishment, le «gouvernement de l’ombre» – maintenant entre les mains du clan Bush, contre lequel Ron Paul avait précédemment mis en garde – parvienne à restaurer sa domination et, loin d’apporter une détente, la position de Trump n’encourage l’OTAN à mettre encore plus de pression sur Poutine. Nous serions ravis que notre cynisme se révèle erroné à cette occasion.

 

 

 

 







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  • 5 thoughts on “L’OTAN panique…

    1. Aline1

      L’illustration de l’article est sympathique et adéquate.

      Mais elle me fait penser à une autre image qui aurait été amusante (si moins adéquate).

      Tout ce remue ménage, ces annonces apocalyptiques etc…Me font sourire, car c’est le fait de propagandistes.

      Donc pour rester dans le sourire que j’ai décidé de garder, quand aux déclarations ubuesques et terrifiques que nous annoncent les Pravda(s) occidentales…

      J’ai envie de dire :

      – Alerte à Malibu !

    2. MisterClairvoyant

      La Russie n’est pas l’URSS, et la Russie de Poutine est plus respectable (que ceux qui après avoir vendu 3 bateaux a la Russie), ont choisi de ne pas lui vendre et qui les français payent le remboursement aux russes et « les invendus » par les impôts aux citoyens français.
      Là, aussi en 2017 doit y avoir des changements de politique. Si François Fillon est élu. .

    3. Raphael

      M.Sayag , vous publiez l’ integrale d’ un article de Tyler Durden du site http://www.zerohedge.com. T.Durden est un neo-gauchiste ( bien que speculateur financier ) qui oue toujours la même theorie complotiste .  » Il y aurait un deep state aux USA , un reseau profond-permanent dans l’ administration US QUI CONTRÔLE au profit des neo-conservateurs, des va-t’en-guerre du Pentagone, du lobby militaro-industriel et qui même si Trump veut retirer le soutien US a l’ europe , ce  » deep state  » sera capable de revenir la politique agressive -anti-russe des USA  » Je vous signale aussi que Tyler Durden insinue toujours , que le Deep State-les Bush-Les Neo-Conservateurs-le lobby militaire sont des alliés d’ IsraeLEt que par cette alliance c’ est en fait israel qui controle l’ etat du monde . Ici T.durden fait du Soral a l’ americaine. En effet T.Durden se garde bien de citer l’ alliance USA-Japon , USA-Asie du Sud-Est ( Corée ) USA – Pakistan et la plus riche en contrats d’ armements USA-Arabie Seoudite. Durden – comme Ron Paul est un obsédé du complot juif . Donc je signale que vous faites la promotion – sans les reserves que je viens d’ énoncer – d’ un propagandiste anti-Israel .
      Ceci ne doit pas vous eviter de faire une analyse serieuse de la politique des USA en europe Centrale, en Ukraine , en Mediterranée.Donc je vous suggére de mettre de côté T.Durden , Ron Paul , et toute cette clique de specialistes du complot juif.

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